terça-feira, 21 de julho de 2009

Les processus psychiques - SUMÁRIO

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Les processus

psychiques

Par Steve Abadie-Rosier
Psychanalyste - Psychothérapeute - Sexologue
Auteur en Médecine Scientifiques et Psychopathologie
Paris - France
Voir ma page Psycho-Ressources

Éditions: Les Neurones Moteurs
France


Les processus psychiques
Auteur: Steve Abadie-Rosier - Éditions: Les Neurones Moteurs - Paris, France

ISBN: 978-2-918398-00-4 - PRIX DE VENTE: 15 €
Frais de port: 4 € en France et 6 € dans les autres pays de l 'Union européenne et en Suisse. 7,50 € pour le reste du monde (Canada, USA, DOM-TOM, etc.).
Pour commander: commandes@neurones-moteurs.com

SOMMAIRE

Refoulement, sublimation, projection, actes manqués… : les processus psychiques sont le soubassement de l’être, et le garant de sa stabilité. Ils permettent à chaque individu de rester en harmonie avec la société.
L’omniprésence du « développement personnel », la relative banalisation de la psychanalyse et des psychothérapies, la recrudescence des maladies psychosomatiques (stress, ulcère, asthme, etc.) placent les processus psychiques au centre de la clinique et même, de la vie quotidienne.
Dans un autre domaine, le retour en vogue de la psychiatrie asilaire et sécuritaire, la surprescription de médicaments psychotropes et l’enfermement dans une « camisole chimique » à laquelle elle conduit, les dysfonctionnements aberrants de la psychiatrie carcérale questionnent sur la place laissée à la liberté de l’individu et plaident pour une plus large utilisation des psychothérapies, notamment de la psychanalyse, donc pour une meilleure compréhension des processus psychiques.
Cet ouvrage constitue une introduction à l’étude des processus psychiques, notamment lorsqu’ils sont à l’œuvre au cours d’une psychanalyse personnelle). Les professionnels y retrouveront le condensé de leur formation ; le grand public averti, les candidats à une psychanalyse et les étudiants, des points de repère pour orienter leur questionnement.


EXTRAIT

Introduction

Le processus psychanalytique est une suite de phénomènes. Cette définition brute et froide heurtera peut-être plusieurs de mes confrères bien-pensants, déroutés par la faculté qu’ont certains patients de très facilement analyser, après un travail approfondi sur eux-mêmes, leurs propres processus analytiques pour ensuite tenter de se libérer de leur cure, vers un champ des possibles personnels, un soulagement où la tension psychologique (lieu de création névrotique) serait comme apaisée, unifiée et limpide.

J’ai toujours pris le parti de faire cavalier seul dans le petit monde de la « psy ». Trop souvent, je reçois des patients anéantis par des thérapies longues, où le mutisme du thérapeute n’a fait qu’amplifier le mal-être latent de ces personnalités en quête de vérité sur leurs modes de fonctionnement, de résistance et de défense. Trop souvent, je reçois des hommes et femmes perdus confrontés au silence persistant (j’allais dire à l’absentéisme) de leur thérapeute : nous parlons entre « psys » de neutralité bienveillante et d’écoute flottante — bien plus que cela, je dirais de l’incompétence. Les psychanalystes, qu’ils se qualifient de cliniciens ou de didacticiens se doivent de connaître leurs propres limites, et de ne pas poursuivre une analyse lorsque l’analysant touche aux limites de son être ; or, par confort et habitude, le sujet est trop fréquemment maintenu dans un rapport de dépendance face au praticien. Je me suis toujours insurgé face à ce comportement dogmatique, qui déstructure et déprogramme le travail analytique.
Cet ouvrage, que je veux synthétique et résolument didactique, dresse le portrait de tous les processus humains, des mécanismes aux résistances, en passant par la relation d’amour et les voies de l’allégement de la conscience.
Depuis mes débuts de clinicien, je suis surpris de voir la psychanalyse intégrée dans les cursus soit de psychologie clinique soit de psychiatrie, alors que la psychanalyse est bel et bien la discipline reine du carré « psy » (qui recouvre les quatre métiers de la psyché : psychanalyste, psychiatre, psychologue et psychothérapeute). En fait, la psychiatrie ou la psychologie ne sont que la formation principale et première de l’analyste, auquel il reste à parcourir un chemin de vie, une longue histoire d’amour avec soi, pour soi, afin de mieux comprendre les rouages de l’Autre… Et quelle démarche ! Se décortiquer, jusqu’aux pleurs, jusqu’à l’angoisse de mort ou d’abandon, constitue un rite de passage, une initiation dans ce face-à-face inlassablement neutre, dans cette position figée et mythique — le « psychanalyste » et l’analysant.

Mais point de pouvoir dans cette recherche de la découverte ! Au contraire, elle devrait induire une égalité du dire, une égalité de l’écoute, pour aller plus loin et dépasser ses propres défenses. L’analyse permet de transcender le réel, pour que le principe de vie, cette pulsion élémentaire, ne consiste plus uniquement à accepter une société figée par les contingences sociales et privant l’individu de sa liberté. Jamais je n’ai rencontré pareille pulsion de vie qu’au sein de mon cabinet, chez ces hommes et ces femmes qui s’enchaînent sur mon divan, qui se violentent, se tordent, se déchirent, s’étripent pour trouver, pour dévoiler… pour tout simplement exister !

Cet ouvrage pose les fondements de la clinique. Mes confrères y retrouveront de façon synthétique le condensé de notre formation, les néophytes des points de repère pour orienter leur questionnement face à ce qu’ils vivent, et pourquoi, dans une logique de répétition, l’être humain ne fait qu’alimenter sa destructivité.
Le dépassement de la clinique est pour moi un facteur essentiel. En effet, ne percevoir l’analysant/souffrant que sous l’angle de la pathologie névrotique ou border line limite les prises en charge thérapeutiques, de plus en plus performantes — citons notamment les techniques de modification de la conscience, qui peuvent être utilisées conjointement aux thérapies analytiques (cadre et cure type).

La boîte à outils du praticien de la nouvelle génération doit impérativement comporter une analyse longue et didactique, mais surtout une formation à toutes les autres pratiques du champ « psy » pour ne pas se voir dépassé ou repoussé aux confins de ses propres limites — et verser par extension dans celles du patient.
Pourquoi avoir tant travaillé sur les processus psychanalytiques ? La réponse tient en un mot : aliénation. Et pour cause : tous ces process sont communs à chacun d’entre nous, sans exception. Rouages de l’infantile, ils s’imbriquent dans notre vie d’adulte dure, lacunaire et constitutive.

Les dérives asilaires auxquelles la psychiatrie publique semble céder à nouveau, la camisole chimique où l’on enferme le sujet dans son pathos jusqu’à en déclencher d’autres troubles majeurs, le fonctionnement inadmissible de la psychiatrie carcérale où j’ai fait mes premières armes, interrogent immanquablement l’esprit curieux : qu’en est-il de la liberté du sujet ? La psychanalyse, au même titre que la philosophie, ambitionne de dévoiler l’essentiel, inaperçu. Souvent, mes analysants me demandent si la psychanalyse, discipline qui effraie et dérange — puisqu’elle dévoile — est dangereuse. Cette question légitime me fait intérieurement sourire. En effet, l’analyse confronte au risque de vivre. Elle peut temporairement déstabiliser le sujet, avec de possibles répercussions dans son couple, dans sa vie sociale et professionnelle, dans sa santé mentale et physique.

Pour réussir, une psychanalyse exige de l’analyste compétence, discernement, prudence et éthique ; du consultant, elle requiert un engagement sincère. Si ces conditions ne sont pas réunies, la cure analytique est le plus souvent inopérante, voire aggravante : il y a risque de leurre et d’imposture avec la constitution possible d’un faux « moi » illusoire, un renforcement éventuel de la pathologie ou une cristallisation des résistances psychiques.
Les processus psychanalytiques sont le fondement de l’être, et le garant de sa stabilité. Ils participent à notre maintien dans la société, et augmentent la « censure » sociale afin que chacun d’entre nous reste en harmonie avec le monde extérieur. Il est alors possible d’entreprendre la démarche de consulter et d’entamer le long chemin de l’analyse personnelle — pour construire une réponse à une interrogation en apparence simple : « Quel homme veux-tu être ? ». Petite question du « psy » au lecteur….

Steve Abadie-Rosier


TABLE DES MATIÈRES

Introduction

I. Les mécanismes de défense

  • Les mécanismes pulsionnels

  • Les mécanismes d’orientation de l’objet

  • Les mécanismes de travestissement de la réalité

  • Les mécanismes d’orientation du moi

  • L’abréaction

II. Les résistances en analyse

  • La technique et la règle

  • Les aspects théoriques de la cure

  • Les résistances en analyse
    - La mise en place du mécanisme de transfert
    - Les sources de la résistance
    - Les manifestations des résistances
    - La réaction de l’analyste face aux résistances

  • La résistance au changement

  • Un exemple d’observation par Ferenczi

III. L’amour dans le transfert

  • Dans la cure psychanalytique

  • Dans la vie amoureuse quotidienne

  • Le « coup de foudre »

IV. Les voies d’allègement de l’inconscient — Le rêve, le lapsus, l’acte manqué

  • Le rêve
    - La structure de la pensée du rêve
    - La dynamique du rêve au prisme de la théorie freudienne
    - Le rêve d’angoisse

  • Les actes manqués

  • Les lapsus

V. La somatisation

  • Les sources du concept de somatisation

  • Les origines et les conséquences de la somatisation
    - Le choix de l’organe somatisé
    - Les principales localisations des maladies psychosomatiques
    - Soigner l’esprit pour guérir le corps

  • Les maladies psychosomatiques et la conversion hystérique

  • Le traitement des maladies psychosomatiques

Conclusion

Glossaire
Indications bibliographiques
Index des mots-clés

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