quarta-feira, 31 de agosto de 2011

O Elogio da Democracia (há 25 séculos atrás)

Oração Fúnebre de Péricles

terça-feira, 30 de agosto de 2011

Lá Como Cá...


Le niveau de vie des plus aisés augmente, celui des plus modestes baisse, la pauvreté s’accroît


La crise économique a eu un impact sur le niveau de vie de "l’ensemble des ménages" français, mais "ce sont les plus modestes" d'entre eux qui ont été "les plus touchés", avance l'Insee dans une étude publiée mardi 30 août.
Cette "photographie" montre en l'occurrence que le niveau de vie des plus modestes a baissé entre 2008 et 2009, alors que, dans le même temps, celui des ménages les plus aisés a continué d'augmenter, même si, pour certains d'entre eux, c'est moins rapidement que les années précédentes.
Elle témoigne aussi d'une progression du nombre de personnes pauvres (+ 337 000, à 8,17 millions) et de la proportion de personnes ayant un niveau de vie inférieur au seuil de pauvreté (+ 0,5 point).
Le niveau de vie d'un ménage correspond à son revenu disponible (somme des revenus d’activité, retraites, indemnités de chômage, revenus du patrimoine et financiers et prestations sociales, moins les impôts directs) divisé par le nombre d’"unités de consommation" figurant dans le ménage.
Une unité de consommation est attribuée au premier adulte du ménage, 0,5 unité autres personnes de 14 ans ou plus et 0,3 unité aux enfants de moins de 14 ans. Le niveau de vie est donc le même pour toutes les personnes d’un même ménage.
Niveau de vie médian
En 2008, la population française se coupait en deux autour d'un niveau de vie de 19 000 euros par an. En 2009 la ligne de partage se situe à 19 080 euros (soit 1 590 euros par mois). En euros constants, la progression est de 0,4 %.
Niveau de vie des Français les plus modestes
Entre 2005 et 2008, les quatre premiers déciles de la population, c'est-à-dire les 40 % de personnes les plus modestes, avaient connu une progression annuelle moyenne de leur niveau de vie d’environ + 2 %.
L'année 2009 a marqué un coup d'arrêt : "en euros constants, les quatre premiers déciles diminuent", indique l'Insee, soulignant que la baisse est "plus marquée pour le premier décile".
Le niveau de vie des 10 % des personnes les plus modestes a ainsi reculé de 1,1 %, devant "inférieur à 10 410 euros annuels".
L'Insee attribue pour une part cette situation à la "hausse du nombre de chômeurs dans le bas de la distribution des niveaux de vie".
L'institut de statistiques souligne, en creux, que cette baisse de niveau de vie aurait pu être pire encore. Il souligne, à ce titre, que les versements de prestations consécutifs à la perte de revenus du travail ont "atténué quelque peu la baisse des niveaux de vie", mais, surtout, que les mesures d’aides ponctuelles, sociales et fiscales, prises par le gouvernement en 2009, ont également joué un rôle d'amortisseurs pour les ménages modestes.
Niveau de vie des Français les plus aisés
Pour les personnes se situant au niveau de vie médian et au-delà, le niveau de vie a en revanche augmenté. L'Insee souligne notamment que, pour les 10 % les plus aisés, le niveau de vie était "supérieur à 35 840 euros annuels" en 2009, soit une augmentation de 0,7 % par rapport à 2008.
L'étude souligne néanmoins que cela "marque un ralentissement dans la progression de ce décile" par rapport aux années précédentes.
Pauvreté
Entre 2008 et 2009, le nombre de personnes dites pauvres est passé de 7,83 millions à 8,17 millions. cela signifie qu'elles se situent au-dessous du seuil de pauvreté, équivalent à 60 % du niveau de vie médian, soit 954 euros par mois en 2009.
Le taux de pauvreté, c'est-à-dire la proportion de Français vivant au-dessous de ce seuil atteignait 13,5 % fin 2009, contre 13 % un an plus tôt. On revient ainsi à un niveau voisin de celui de 2007 (13,4 %).
L'Insee ajoute que, sur les 8,2 millions de personnes pauvres, 4,5 millions vivent en réalité avec pas plus de 773 euros par mois. L'institut rappelle que le socle du RSA pour une personne seule est de 455 euros.

segunda-feira, 29 de agosto de 2011

Interesse Nacional e Riqueza

Venho aqui declarar que é do maior interesse nacional que eu seja rico. Pagarei todos os impostos e farei apelos para que o Governo cobre impostos a todos os ricos. 
Em compensação, só quero que não me falte nunca o dinheiro necessário para comprar tudo o que me apeteça. Prometo, no entanto, não acumular património nem capital, para garantir a circulação de bens e de capital. Por exemplo: Se me apetecer comprar um carro novo topo de gama, quero ter a liquidez necessária para o fazer; comprometo-me, em contrapartida a vender um eventual carro da mesma categoria que possua na altura. Comigo, o dinheiro circulará e eu pagarei os impostos todos, necessários e até desnecessários.
Se cometer algum pecado económico, poderei ser sujeito a dois tipos de castigos, consoante o caso:

  1. Se o crime for de vaidade ou ostentação ofensiva, rezarei as avé-marias e pais-nossos em número proporcional ao do pecado cometido, não excedendo nunca o limite de um rosário.
  2. Se o pecado for mais de tipo económico (concentrar património indevidamente, por exemplo), serei obrigado a criar uma Fundação, sem fins lucrativos, de que terei obrigatoriamente de ser o Presidente. Assim, todos ficarão a saber que pecados económicos cometi.
Aceito ainda ter de pagar a jornais, canais de televisão, etc., tudo o que for considerado necessário para publicar notícias interessantes para o povo.
É, portanto, do interesse nacional que eu seja rico, muito rico.
Vistas as coisas de um certo ângulo, pode mesmo dizer-se que é do interesse da Europa (União Europeia, nomeadamente) que eu seja muito rico, isto é, que nunca me falte dinheiro para tudo o que eu queira. Desse mesmo ângulo, o interesse em que eu seja rico é mesmo de todo o mundo, global, portanto.
Para que eu próprio não tenha a veleidade de abusar da minha posição de super-rico, a Constituição da República Portuguesa, a Constituição Europeia e a da ONU devem incluir as condições do contrato global em que sou estabelecido como muito rico.
É tudo ou, como dizem os nossos amigos galegos, "mais nada".

quinta-feira, 25 de agosto de 2011

quarta-feira, 24 de agosto de 2011

Uma Verdade Inconveniente

"Nous, présidents ou dirigeants d’entreprises, hommes ou femmes d’affaires, financiers, professionnels ou citoyens fortunés, souhaitons l’instauration d’une "contribution exceptionnelle" qui toucherait les contribuables français les plus favorisés. Cette contribution serait calculée dans des proportions raisonnables, dans le souci d’éviter les effets économiques indésirables tels que la fuite des capitaux ou l’accroissement de l’évasion fiscale.

Nous sommes conscients d’avoir pleinement bénéficié d’un modèle français et d’un environnement européen auxquels nous sommes attachés et que nous souhaitons contribuer à préserver. Cette contribution n’est pas une solution en soi : elle doit s’inscrire dans un effort plus global de réforme, tant sur les dépenses que sur les recettes.

Au moment où le déficit des finances publiques et les perspectives d’aggravation de la dette de l’Etat menacent l’avenir de la France et de l’Europe, au moment où le gouvernement demande à tous un effort de solidarité, il nous semble nécessaire d’y contribuer."

terça-feira, 23 de agosto de 2011

Selah Sue 2

Selah Sue

EXCLUSIF. L'appel de très riches Français : "Taxez-nous !"


EXCLUSIF. L'appel de très riches Français : "Taxez-nous !"

Publié le 23-08-11 à 07:14    Modifié à 17:17   

Agon, Bettencourt, Margerie, Perdriel, Riboud, Schweitzer... Seize "très hauts revenus" affichent leur solidarité et demandent une "contribution exceptionnelle".

"Nous sommes conscients d’avoir pleinement bénéficié d’un modèle français et d’un environnement européen auxquels nous sommes attachés et que nous souhaitons contribuer à préserver", estiment les signataires de l'appel. (Mychele Daniau - AFP)"Nous sommes conscients d’avoir pleinement bénéficié d’un modèle français et d’un environnement européen auxquels nous sommes attachés et que nous souhaitons contribuer à préserver", estiment les signataires de l'appel. (Mychele Daniau - AFP)
"Nous, présidents ou dirigeants d’entreprises, hommes ou femmes d’affaires, financiers, professionnels ou citoyens fortunés, souhaitons l’instauration d’une "contribution exceptionnelle" qui toucherait les contribuables français les plus favorisés. Cette contribution serait calculée dans des proportions raisonnables, dans le souci d’éviter les effets économiques indésirables tels que la fuite des capitaux ou l’accroissement de l’évasion fiscale.
Nous sommes conscients d’avoir pleinement bénéficié d’un modèle français et d’un environnement européen auxquels nous sommes attachés et que nous souhaitons contribuer à préserver. Cette contribution n’est pas une solution en soi : elle doit s’inscrire dans un effort plus global de réforme, tant sur les dépenses que sur les recettes.
Au moment où le déficit des finances publiques et les perspectives d’aggravation de la dette de l’Etat menacent l’avenir de la France et de l’Europe, au moment où le gouvernement demande à tous un effort de solidarité, il nous semble nécessaire d’y contribuer."
 
Jean-Paul Agon, PDG de L’Oréal ; Liliane Bettencourt, actionnaire de L’Oréal ; Antoine Frérot, PDG de Veolia Environnement ; Denis Hennequin, PDG d’Accor ; Marc Ladreit de Lacharrière, président de Fimalac ; Maurice Lévy, PDG de Publicis ; Christophe de Margerie, PDG de Total ;  Frédéric Oudéa, PDG de la Société générale ; Claude Perdriel, président du conseil de surveillance du Nouvel Observateur ; Jean Peyrelevade, président de Leonardo & Co France ; Franck Riboud, PDG de Danone ; Stéphane Richard, PDG d’Orange ; Louis Schweitzer, président de Volvo et d’AstraZeneca ; Marc Simoncini, président de Meetic, fondateur de Jaïna Capital ; Jean-Cyril Spinetta, président d’Air France-KLM, président du conseil de surveillance d’Areva ; Philippe Varin, président du directoire de PSA Peugeot Citroën.

quinta-feira, 18 de agosto de 2011

Da Origem das Coisas


DA ORIGEM DAS COISAS - UMA ADIVINHA:
Quem nasceu primeiro, o ovo ou a galinha? Não se sabe, ou melhor, posta a questão deste modo, não há resposta que lhe responda. Talvez, afinal, ovo e galinha sejam a mesma coisa, sob pontos de vista diferentes.
E agora, quem nasceu primeiro, o poder ou a corrupção? Uma resposta correcta a esta adivinha é uma boa forma de encontrar a felicidade.
Aqueles que demorarem menos de cinco segundos a encontrar a solução para este enigma, serão agraciados com algo que, um dia, num futuro mais ou menos distante, poderá estar na origem de uma intensa e duradoura felicidade.

Uma Introdução à Filosofia

Uma Introdução à Filosofia

Delors: «L'euro et l'Europe sont au bord du gouffre»


Jacques Delors. (AFP)

Delors: «L'euro et l'Europe sont au bord du gouffre»

L'ancien président de la Commission européenne, le Français Jacques Delors a estimé jeudi que l'euro et l'Union européenne étaient «au bord du gouffre»en dénonçant au passage la réaction trop timide, selon lui, des dirigeants européens.
«Ouvrons les yeux: l'euro et l'Europe sont au bord du gouffre. Et pour ne pas tomber le choix me paraît simple: soit les Etats membres acceptent la coopération économique renforcée que j'ai toujours réclamée, soit ils transfèrent des pouvoirs supplémentaires à l'Union», affirme M. Delors dans un entretien publié conjointement par le journal belge Le Soir et le quotidien suisse Le Temps.
L'ancien président de la Commission européenne (1985-1994) se montre sévère sur le résultat de la rencontre entre le président Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel. «Tel quel, cela ne servira à rien», dit-il. Il se montre tout aussi critique sur la proposition de créer un ministre des Finances de la zone euro en qualifiant ce projet de «gadget farfelu».
M. Delors plaide notamment pour une mutualisation partielle de la dette des Etats «jusqu'à hauteur de 60% de leur PIB».
«La mutualisation partielle des dettes, c'est la pompe pour éteindre le feu et redonner un sens à la coopération communautaire. Les Etats membres, simultanément, doivent lever leurs dernières objections aux six projets de directives sur la gouvernance économique, dont le Parlement européen a logiquement durci le contenu pour rendre plus automatique les sanctions en cas de dérapage budgétaire», a-t-il expliqué.
«J'ai toujours dit que le succès de l'Europe, sur le plan économique, repose sur un triangle: la compétition qui stimule, la coopération qui renforce et la solidarité qui unit. Il faut passer à l'acte. Car si on ne le fait pas, les marchés continueront de douter», a-t-il mis en garde.
«Depuis le début de la crise, les dirigeants européens sont passés à côté des réalités. Comment peuvent-ils penser que les marchés vont croire aux promesses du sommet de la zone euro, le 21 juillet, s'il faut attendre la fin septembre pour les transformer en actes?», a-t-il ajouté.

PSICOLOGIA

quarta-feira, 17 de agosto de 2011

La révolte des abeilles contre les frelons

Point de vue | LEMONDE | 17.08.11 | 15h06   •  Mis à jour le 17.08.11 | 15h26

par Jean-Louis Guigou,économiste



Dans le monde des insectes, les abeilles travaillent et produisent du miel, tandis que les frelons, grands prédateurs, leur sucent le miel et les détruisent. 

En économie, depuis la nuit des temps, les hommes n'ont trouvé que deux façons d'acquérir des ressources : prendre, comme le fait le frelon, ou créer, comme le fait l'abeille. En économie, les abeilles sont celles qui produisent de la richesse et de la valeur ajoutée : agriculteurs, monde de l'industrie et des services à la production, finance dédiée à l'investissement productif. Les frelons, en revanche, sont des prédateurs. Les plus connus, ce sont les rentiers qui exploitent et spéculent sur les richesses naturelles ou qui bénéficient de monopoles par les importations, la construction, etc.
Dans les pays arabes et africains, ces prédateurs sont encore très nombreux. Mais s'ajoutent, en Occident, des prédateurs nouveaux, très virulents, qui opèrent soit dans la manipulation de l'information, soit à travers la dérégulation financière.
Au Sud, comme au Nord, les frelons prédateurs tirent leurs revenus exorbitants non pas de la production-création-innovation, mais de leur proximité avec les pouvoirs politiques, par la corruption, en prenant directement dans les caisses de l'Etat, comme de nombreux dictateurs arabes et africains.
Ainsi, la crise actuelle du groupe Murdoch en dit long sur la capture de l'Etat opérée par des groupes privés et sur le rôle décisif de l'information pour détourner les populations des enjeux réels. De même, par avidité et court-termisme, l'économie financière qui a infléchi à son avantage les règles du jeu plonge le monde occidental dans la crise, la ruine et le déclin. Dans les pays émergents prévalent les abeilles. Ce sont elles les grandes gagnantes de la mondialisation, de par leur appétit pour l'industrie, tandis que l'Occident, depuis trente ans, n'a fait qu'accumuler de la richesse virtuelle, qui peut partir en fumée en une nuit de panique boursière.
Deux exemples : pour 1 % de "banques abeilles" qui financent encore l'activité de production de richesses existent 99 % de "banques frelons" qui capturent les politiques pour déréguler la finance et nous vendre des produits dérivés inutiles - des milliards de produits toxiques - et de la spéculation instantanée. Autre exemple, "l'esprit frelon" envahit même nos grandes écoles, puisque plus de la moitié des élèves de Polytechnique se destinent aux métiers de la finance.
Partout dans le monde, les abeilles travailleuses se révoltent contre les frelons prédateurs qui les exploitent. Un lien très fort de parenté unit les "printemps arabes", les "indignés" de Madrid, les révoltés d'Athènes, les insurgés de Tel-Aviv, et même les casseurs de Londres. Tous veulent vivre de leur travail et retrouverleur dignité. Partout dans le monde, les abeilles, agriculteurs, artisans, taxis, jeunes diplômés, artistes, chefs d'entreprise, ouvriers, clercs, etc. osent affronter dans la rue le monde des frelons prédateurs : les dictateurs, le monde de la finance, les rentiers en tout genre, les privilégiés, les oisifs, tous ceux qui vivent assis devant leur "péage" ("gate keeper business") à attendre que les ressources des abonnés à tous les services possibles leur envoient le prix de leur abonnement où de l'accès au service.
En finir avec les dictateurs des pays arabes, en finir avec les politiciens grecs corrompus, en finir avec les spéculateurs immobiliers espagnols, en finir avec le gouvernement israélien, qui privilégie inutilement la guerre, en finir avec les prédateurs qui se réfugient à Wall Street et dans la City ; partout, et dans tous les pays, c'est la même lutte : contre la dictature politique, au Sud, et contre la dictature financière, au Nord.
Ce que la crise en Occident met à nu, c'est un système dévié, bâti sur le virtuel, loin des grandes innovations. Emerge un désir de nouveau modèle économique et social, avec plus de production de biens, d'ingénieurs, d'industrie, d'agriculture et de vision à long terme, plus de travail pour les jeunes et les moins jeunes. Il est encore temps pour la France et l'Europe de redresser le cap.
Il serait injuste de demander aux abeilles de travailler plus pour réparer des dégâts occasionnés par les frelons du système financier qui ont réussi à imposer le maintien du système (produits dérégulés, agences financières impériales, dettes souveraines à leur merci...) aux politiques, qui plient devant ces nouveaux monstres qu'il faut sans cesse "rassurer". Mais qui s'occupe de rassurer les chômeurs, les ouvriers, les industriels ? Une solution : traquer tous les faux métiers que les frelons ont investis, toutes les niches proches des pouvoirs politiques où ils prospèrent, et taxer tous ces acteurs improductifs. Mais aussi regrouper toutes les abeilles et rejoindre leur révolte contre les frelons.

terça-feira, 16 de agosto de 2011

Merkel e Sarkosy Finalmente Juntos

Merkel e Sarkosy, com pompa e circunstância, vieram dizer, entre outras coisas, que o Euro é e será a moeda comum da Alemanha e da França. Esqueceram-se dos outros países da Zona Euro, ou a história é outra?
Para mim, a história é outra. Sarkosy, um Astérix falhado, a quem o povo francês parece não querer dar a poção mágica, tinha de se submeter. E submeteu-se.
É que, em França, há uma corrente de opinião, suportada por economistas de relevo que defendem que, no caso de os países do Euro terem de se separar da moeda única, a França não deve acompanhar a Alemanha, nem os países do Norte, mas a Espanha, a Itália, Portugal. E porquê? Dizem eles que a Alemanha faz "dumping" com a sua capacidade exportadora de produtos com muito valor acrescentado: 40% da riqueza alemã tem origem no mercado externo. Esta vocação alemã seria particularmente perigosa para a França, culturalmente mais apostada na dependência do mercado interno.
Nestas condições, a França não deveria ficar com a Alemanha numa linha da frente do Euro.
Ver o artigo Artigo.
O autor, com efeito, propõe no "Le Monde" uma União da Europa Mediterrânica, como alternativa ao "dumping" económico e social praticado pela Alemanha, que consegue, através de uma economia virada para o mercado externo, o efeito brilhante de fazer com que os importadores paguem a sua crise.
Decididamente, para mim, Merkel quer pôr termo a este tipo de conversas, de resto, compreensíveis e até louváveis. E Sarkosy foi na onda...


Os Estados Unidos em decadência, por Noam Chomsky


Os Estados Unidos em decadência, por Noam Chomsky

A supremacia do poder corporativo sobre a política e a sociedade – por agora basicamente financeira – chegou ao grau em que as formações políticas, que nesta etapa dificilmente lembram os partidos tradicionais, estão muito mais à direita da população nos principais temas em debate.
“A decadência tem sido constante desde o ponto culminante do poderio dos EUA, logo após a Segunda Guerra Mundial” - Foto do site commondreams.org
“A decadência tem sido constante desde o ponto culminante do poderio dos EUA, logo após a Segunda Guerra Mundial” - Foto do site commondreams.org
É um tema comum que os Estados Unidos, que há apenas alguns anos era visto como um colosso que percorreria o mundo com um poder sem paralelo e um atractivo sem igual (...) estão em decadência, enfrentando actualmente a perspectiva de uma deterioração definitiva, assinala Giacomo Chiozza, no número actual de Political Science Quaterly.
A crença neste tema, efectivamente, está muito difundida. E com certa razão, se bem que seja caso para fazer algumas precisões. Para começar, a decadência tem sido constante desde o ponto culminante do poderio dos EUA, logo após a Segunda Guerra Mundial, e o notável triunfalismo dos anos 90, depois da Guerra do Golfo, foi basicamente um auto-engano.
Outro tema comum, pelo menos entre aqueles que não ficaram cegos deliberadamente, é que a decadência dos EUA, em grande medida, é auto-infligida. A ópera bufa que vimos este verão em Washington, que desgostou o país e deixou o mundo perplexo, pode não ter comparação nos anais da democracia parlamentar. O espectáculo inclusive está a chegar a assustar os patrocinadores desta paródia. Agora, preocupa ao poder corporativo que os extremistas que ajudou a pôr no Congresso de facto derrubem o edifício do qual depende a sua própria riqueza e os seus privilégios, o poderoso estado-babá que atende aos seus interesses.
A supremacia do poder corporativo sobre a política e a sociedade – por agora basicamente financeira – chegou ao grau em que as formações políticas, que nesta etapa dificilmente lembram os partidos tradicionais, estão muito mais à direita da população nos principais temas em debate.
Para o povo, a principal preocupação interna é o desemprego. Nas circunstâncias actuais, esta crise só pode ser superada mediante um significativo estímulo do governo, muito mais além do que foi o mais recente, que apenas fez coincidir a deterioração no gasto estatal e local, ainda que essa iniciativa tão limitada provavelmente tenha salvo milhões de empregos.
Mas, para as instituições financeiras, a principal preocupação é o défice. Assim, só o défice está em discussão. Uma grande maioria da população está a favor de abordar o problema do défice taxando os muito ricos (72%, com 27% contra), segundo uma sondagem do “The Washington Post” e da “ABC News”. Fazer cortes nos programas de cuidados médicos conta com a oposição de uma esmagadora maioria (69% no caso do Medicaid, 78% no caso do Medicare). O resultado provável, porém, é o oposto.
O Programa sobre Atitudes de Política Internacional (PIPA) investigou como a população eliminaria o défice. Steven Kull, director do PIPA, afirma: É evidente que, tanto o governo como a Câmara (de Representantes) dirigida pelos republicanos, estão fora de sintonia com os valores e as prioridades da população no que diz respeito ao orçamento.
A sondagem ilustra a profunda divisão: a maior diferença no gasto é que o povo apoia cortes profundos na despesa militar, enquanto que o governo e a Câmara de Representantes propõem aumentos modestos. O povo também defende aumentar as despesas na capacitação para o trabalho, na educação e no combate à poluição em maior medida que o governo ou a Câmara.
O acordo final – ou, mais precisamente, a capitulação ante a extrema direita – é o oposto em todos os sentidos, e quase com toda a certeza provocará um crescimento mais lento e danos de longo prazo para todos, menos para os ricos e as corporações, que gozam de benefícios sem precedentes.
Nem sequer se discutiu que o défice poderia ser eliminado se, como demonstrou o economista Dean Baker, se substituísse o sistema disfuncional de cuidados médicos privados dos EUA por um semelhante ao de outras sociedades industrializadas, que têm a metade do custo per capita e obtém resultados médicos equivalentes ou melhores.
As instituições financeiras e as grandes companhias farmacêuticas são demasiado poderosas para que sequer se analisem tais opções, ainda que a ideia dificilmente pareça utópica. Fora da agenda por razões similares também se encontram outras opções economicamente sensatas, como a do pequeno imposto sobre as transacções financeiras.
Entretanto, Wall Street recebe regularmente generosos presentes. O Comité de Atribuições da Câmara de Representantes cortou o orçamento da Comissão de Títulos e Bolsa, a principal barreira contra a fraude financeira. E é pouco provável que sobreviva intacta a Agência de Protecção ao Consumidor.
O Congresso brande outras armas na sua batalha contra as gerações futuras. Apoiada pela oposição republicana à protecção ambiental, a importante companhia de electricidade American Electric Power arquivou o principal esforço do país para captar o dióxido de carbono de uma central actualmente impulsionada por carvão, o que significou um forte golpe às campanhas para reduzir as emissões causadoras do aquecimento global, informou o “The New York Times”.
Esses golpes auto-aplicados, ainda que sejam cada vez mais potentes, não são uma inovação recente. Datam dos anos 70, quando a política económica nacional sofreu importantes transformações, que puseram fim ao que se costuma chamar de “época de ouro” do capitalismo de Estado.
Dois importantes elementos desse processo foram a financeirização (o deslocamento das preferências de investimento, da produção industrial para as finanças, os seguros e os bens imobiliários) e a externalização da produção. O triunfo ideológico das doutrinas de livre mercado, muito selectivo como sempre, desferiu mais alguns golpes, que se traduziram em desregulação de regras de administração corporativa que condicionavam as enormes recompensas aos directores gerais com os benefícios de curto prazo e outras decisões políticas similares.
A concentração resultante da riqueza produz maior poder político, acelerando um círculo vicioso que trouxe uma riqueza extraordinária para 1% da população, basicamente directores gerais de grandes corporações, gerentes de fundos de garantia e similares, enquanto que a maioria das receitas reais praticamente estagnou.
Ao mesmo tempo, o custo das eleições disparou, fazendo com que os dois partidos tivessem que escavar mais fundo os bolsos das corporações. O que restava de democracia política foi minado ainda mais quando ambos os partidos recorreram ao leilão de postos directivos no Congresso, como apontou o economista Thomas Ferguson, no “The Financial Times”.
Os principais partidos políticos adoptaram uma prática das grandes empresas da distribuição, como Walmart, Best Buy e Target, escreve Ferguson. Caso único nas legislaturas do mundo desenvolvido, os partidos norte-americanos no Congresso colocam preço nos postos chave no processo legislativo. Os legisladores que conseguem mais fundos para o partido são os que indicam os nomes para esses postos.
O resultado, segundo Ferguson, é que os debates baseiam-se fortemente na repetição interminável de um punhado de consignas, aprovadas pelos blocos de investidores e grupos de interesse nacionais, dos quais depende a obtenção de recursos. E o país que se dane.
Antes do crashde 2007, do qual foram responsáveis em grande medida, as instituições financeiras posteriores à época de ouro que tinham obtido um surpreendente poder económico, multiplicando por mais de três a sua participação nos lucros corporativos. Depois do crash, numerosos economistas começaram a investigar a sua função em termos puramente económicos. Robert Solow, prémio Nobel de Economia, concluiu que o seu efeito poderia ser negativo. O seu êxito traz muito pouco ou nada à eficiência da economia real, enquanto os seus desastres transferem a riqueza dos contribuintes ricos para o sector financeiro.
Ao triturar os restos da democracia política, as instituições financeiras estão a lançar as bases para fazer avançar ainda mais este processo letal... enquanto as suas vítimas parecem dispostas a sofrer em silêncio.
Artigo publicado no jornal mexicano La Jornada

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segunda-feira, 15 de agosto de 2011

O Cistianíssimo Governo Passista

O Cristianíssimo Governo Passista

segunda-feira, 1 de agosto de 2011

Le fédéralisme économique est une question de survie pour l'Europe

Le fédéralisme économique est une question de survie pour l'Europe

Point de vue | LEMONDE.FR | 20.07.11 | 14h53   •  Mis à jour le 20.07.11 | 14h53
par Thomas Guénolé, doctorant en science politique (Cevipof), maître de conférences en mathématiques financières à Sciences Po

Les dettes publiques de la Grèce et de l'Italie ont atteint en 2010 respectivement 143 % et 118 % du PIB. Stigmatisant tour à tour la falsification par l'une de ses comptes publics, la surestimation par l'autre de son PIB, et plus largement le laxisme de leurs politiques budgétaires, nombre d'analyses ont qualifié ces pays de"passagers clandestins" du navire européen.
Cette approche tient lieu de justification morale punitive à des plans d'austérité extrêmement durs, qui tiennent pourtant plus de la saignée que du remède efficient. Elle oublie en outre que le véritable passager clandestin, en l'occurrence, est l'Allemagne.
A l'intérieur du marche européen, la réussite de l'Allemagne repose sur la compétitivité-coût. Elle l'a obtenue d'une part grâce à la compression des salaires, d'autre part grâce à la réduction des charges sociales au prix d'une augmentation de la TVA, ce qui revient à faire cofinancer sa protection sociale par des importateurs principalement européens. A l'extérieur du marché unique, sa réussite repose sur la compétitivité-qualité. Elle l'a accrue encore en inspirant la politique de taux élevés de la Banque centrale européenne, qui favorise les économies basées d'abord sur l'export, dont l'archétype est l'Allemagne, et défavorise les économies basées d'abord sur la consommation intérieure, dont l'archétype est la France. En d'autres termes, l'Allemagne pratique envers ses rivaux européens un dumping à la fois économique, social et monétaire, ce qui fait d'elle un passager clandestin autrement plus problématique que la Grèce.
Le commerce entre les pays émergents s'apprête à prendre durablement la première place mondiale en volume, tandis que leurs chefs de file deviennent des"pays émergés" aptes à bientôt surclasser les pays européens pris isolément. Dans ce contexte, passer au plein fédéralisme économique est pour l'Europe une question de survie. Cela implique notamment un budget commun d'au moins 15 % du PIB (soit la moitié du niveau américain) au lieu de l'actuel 1 %, une fiscalité commune pour empêcher le dumping irlandais ou allemand, des obligations d'Etat européennes plutôt que nationales, une politique monétaire pensée pour l'ensemble plutôt que pour la seule Allemagne, une monnaie commune à tous pour empêcherle dumping britannique, une R&D pilotée et budgétisée au niveau fédéral, un Etat fédéral bicaméral au président élu sur le modèle américain, et la naissance de l'administration fédérale afférente. Ce saut qualitatif ne pourrait être dans un premier temps que le fait de quelques pays pionniers, en comptant sur l'effet d'entraînement d'une dynamique politico-économique aussi ambitieuse que, par parenthèse, les marchés plébisciteraient.
L'ALTERNATIVE D'UNE UNION MÉDITERRANÉENNE
Si l'Allemagne s'avère réticente, la question de l'intérêt pour la France d'approfondir l'aventure européenne sur les bases actuelles devra être posée. Dans ce cas, l'alternative d'une Union méditerranéenne plus étroite peut être à la fois un levier de négociation efficace et une piste féconde en elle-même. La complémentarité économique de cet ensemble est de fait réelle : la rive Sud a les jeunes actifs, le potentiel élevé de croissance et la compétitivité-coût nécessaires au Nord ; la rive Nord a les capacités de formation, les grands groupes intégrés et la compétitivité-qualité nécessaires au Sud. Ne lui manque qu'une union politique plus approfondie, à laquelle les récentes révolutions arabes offrent une fenêtre d'opportunité historique.
Cette démarche ferait d'ailleurs sens historiquement et culturellement, puisqu'elle retrouverait l'espace géopolitique de l'Empire romain et laisserait l'Allemagnerenouer avec la Mitteleuropa bismarckienne. En outre, l'identité commune méditerranéenne est tout aussi légitime, voire davantage, que l'identité commune européenne, la France ayant par exemple davantage en commun avec le Liban qu'avec l'Estonie.
Proposer le plein fédéralisme européen, ou acter l'impasse et miser sur l'Union méditerranéenne : comme initiateur de l'embryonnaire Union pour la méditerranée et du fait du bilan flatteur de sa présidence européenne au plus fort de la crise, Nicolas Sarkozy est dans les deux cas légitime pour prendre une grande initiative politique. Au reste, quelle que soit sa direction, elle est préférable aux rustines politico-économiques qui prévalent depuis des mois.