quarta-feira, 30 de novembro de 2011

segunda-feira, 28 de novembro de 2011


La Belgique espère un répit après l'accord sur le budget fédéral

LEMONDE.FR avec AFP | 28.11.11 | 06h53

"Le budget 2012 permet de réduire le déficit budgétaire de notre pays à 2,8 % du PIB. Et les budgets 2013 et 2014 nous permettent d'atteindre l'équilibre budgétaire en 2015", s'est félicité le chef des négociateurs et premier ministre pressenti, le socialiste francophone Elio Di Rupo.
"Le budget 2012 permet de réduire le déficit budgétaire de notre pays à 2,8 % du PIB. Et les budgets 2013 et 2014 nous permettent d'atteindre l'équilibre budgétaire en 2015", s'est félicité le chef des négociateurs et premier ministre pressenti, le socialiste francophone Elio Di Rupo.AP/Virginia Mayo

La Belgique attendait avec anxiété l'ouverture des marchés en espérant que l'accord conclu sur le budget fédéral qui sonne la fin de la plus longue crise politique du royaume, allait permettre une baisse des taux auxquels elle finance sa dette. Sur les marchés, les taux belges à dix ans se sont envolés ces derniers jours. Ils s'approchaient des 6 % vendredi. Le "spread" ou écart de taux par rapport au "bund" allemand ne cesse lui aussi de s'étirer dangereusement.

"Le budget 2012 permet de réduire le déficit budgétaire de notre pays à 2,8 % du PIB. Et les budgets 2013 et 2014 nous permettent d'atteindre l'équilibre budgétaire en 2015", s'est félicité le chef des négociateurs et premier ministre pressenti, le socialiste francophone Elio Di Rupo. "Nous avons pris des mesures pouréconomiser 11,3 milliards (d'euros) dès 2012. C'est un des exercices d'assainissement budgétaire les plus importants de notre histoire d'après-guerre", a-t-il ajouté.
La Commission européenne, qui avait mis la pression sur la Belgique en laissantplaner la menace d'une sanction financière de quelque 700 millions d'euros si rien n'est annoncé pour réduire le déficit public d'ici mi-décembre, a salué l'accord budgétaire annoncé par M. Di Rupo. Il faut maintenant que ce projet de budget soit approuvé "très vite" par le Parlement belge, a dit le commissaire chargé des affaires économiques, Olli Rehn.
CRITIQUES
M. Di Rupo a également insisté pour un vote rapide du budget et a demandé au premier ministre en affaires courantes, Yves Leterme "de rédiger au plus vite les textes de loi qui traduisent notre accord". "On espère pouvoir former (un gouvernement) dans le courant de la semaine prochaine", a dit par ailleurs M. Di Rupo qui devrait gouverner avec une coalition rassemblant socialistes, démocrates-chrétiens et libéraux francophones et flamands.
Mais l'encre de l'accord budgétaire à peine séchée, des critiques ont fusé et démontré que la Belgique, sans gouvernement de plein exercice depuis avril 2010, n'est pas forcément tirée d'affaire. "L'agitation sociale est inévitable" face aux mesures de rigueur prévues, ont annoncé dimanche les représentants des principaux syndicats du royaume qui ont appelé les salariés belges à descendredans la rue le 2 décembre.
Du côté politique, les nationalistes flamands de la N-VA, première formation politique de Flandre (nord), qui ne seront pas associés au prochain gouvernement, ont catégoriquement rejeté le compromis trouvé par les six partis politiques (dont trois flamands) qui ont négocié l'accord budgétaire.

Education : Hollande attend des « contreparties » aux 60 000 postes qu’il veut recréer


Education : Hollande attend des « contreparties » aux 60 000 postes qu’il veut recréer

François Hollande au salon de l'éducation, à Paris, le 27 novembre 2011. AFP PHOTO / FRED DUFOUR
En visite au salon de l’éducation, dimanche 27 novembre, le candidat socialiste à la présidentielle, François Hollande a inscrit ses 60 000 postes, qui semblaient être un cadeau aux enseignants, dans une stratégie plus globale de réforme de l’école.
En septembre, avant la primaire, il avait annoncé qu’il recréerait les 60 000 postes que la droite a supprimé dans les écoles depuis 2007. L’annonce avait écorné son image de bon gestionnaire. Il a profité de sa visite dans ce temple de l’orientation qu’est devenu le salon de l’éducation, pour inscrire ce qui semblait être une improvisation, dans une double trame très logique.
La première, c’est que nous vivons dans une économie de la connaissance. Chaque centime mis dans l’école devient dès lors un investissement pour la nation. La seconde, c’est que cet effort financier conséquent se fera avec contreparties.
« Les mauvais résultats du système scolaire sont un gâchis pour la nation ; une souffrance pour les élèves et leurs parents », a-t-il scandé devant un parterre de journalistes, mais aussi d’acteurs de l’école venus entendre son premier discours sur l’éducation. « Pour des raisons d’économie et de compétitivité, nous devons investir dans l’école. La France n'a pas assez investi pour préparer le futur, pas assez investi dans la recherche et l'innovation, pas assez dans les industries nouvelles, dans l'enseignement supérieur et dans tous les sens du terme, dans son école », regrette François Hollande . Voilà donc justifiée la re-création des 60 000 postes.
Mais le présidentiable est allé plus loin, exposant plus avant sa stratégie, avançant l’idée que ces efforts méritaient « contreparties ». Un terme qui est revenu plusieurs fois dans son discours. Dans son entretien avec Le Monde (22 novembre), Vincent Peillon, le Monsieur éducation de François Hollande avait, lui, parlé de « concertation » et de « négociation » avec les syndicats. Contrepartie est un terme d’autant plus essentiel que le spectre de 1989 plane toujours sur le PS. 1989, c’est le moment où Lionel Jospin décide de revaloriser les enseignants sans leur demander aucune contrepartie. Cet épisode est dans les mémoires comme l’erreur à éviter dans une école qui a besoin d’avancer.
A coup sûr, l’avenir du métier enseignant sera au cœur des discussions entre l’équipe du candidat et les syndicats. François Hollande a estimé dimanche que ce métier était toujours « un peu le même et en même temps, il change… » Lui donner une nouvelle définition, c’est ce qui était sous-jacent dans son discours. Si le candidat n’en a pas dit plus, c’est que cela se discutera. Et bien avant l’élection. « Ce que nous n’aurons pas préparé dès aujourd’hui, nous ne pourrons le mettre en place », a-t-il rappelé à Bernadette Groison, la secrétaire générale de la FSU, première fédération du secteur, à la sortie de son allocution.
Le temps est en effet compté. Si la gauche arrive au pouvoir en mai, elle ne pourra pas vraiment intervenir sur la rentrée 2012. « Hélas, la rentrée 2012 est déjà faite, on en connaît les conditions : 14 000 emplois supprimés. L'urgence, nous la traiterons dans l'idée d'apporter des moyens supplémentaires aux établissements les plus en difficulté », a simplement regretté le candidat.
L’équipe de campagne a déjà la tête en 2013. Moment où elle pourrait faire prendre un virage à l’école. L’ensemble des organisations doivent être reçues entre le 5 et le 10 décembre. D’abord par Vincent Peillon. Ensuite par François Hollande.

quinta-feira, 24 de novembro de 2011

A Fórmula do Cérebro

L'agence Fitch abaisse d'un cran la note du Portugal


L'agence Fitch abaisse d'un cran la note du Portugal

LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 24.11.11 | 12h34   •  Mis à jour le 24.11.11 | 13h24

Le Portugal est paralysé jeudi 24 novembre par une grève générale contre les mesures d'austérité que le gouvernement de centre droit s'est engagé à mettre en œuvre pour redresser l'économie du pays en contrepartie d'une assistance financière.
Le Portugal est paralysé jeudi 24 novembre par une grève générale contre les mesures d'austérité que le gouvernement de centre droit s'est engagé à mettre en œuvre pour redresser l'économie du pays en contrepartie d'une assistance financière.AFP/PATRICIA DE MELO MOREIRA
DÉSÉQUILIBRES, ENDETTEMENT, PERSPECTIVES CONTRAIRES
L'agence justifie sa décision en raison des "grands déséquilibres budgétaires, du niveau élevé de l'endettement dans tous les secteurs et des perspectives macroéconomiques adverses". Fitch table désormais sur une contraction de 3 % du PIB du Portugal en 2012, mais estime que les importantes réformes structurelles engagées par le pays devraient le rendre plus compétitif à long terme. L'agence considère toutefois que le pays parviendra à respecter son objectif deramener le déficit public à 5,9 % du PIB cette année et à 4,5 % en 2012, bien qu'un risque de "dérapage" ne soit pas exclu en raison d'une dette publique qui devraitpasser de 93,3 % du PIB fin 2010 à 116 % en 2013.
Troisième victime de la crise de la dette en zone euro, le Portugal est devenu incapable de se financer sur les marchés à des prix soutenables et bénéficie depuis mai d'un plan d'aide financière de l'Union européenne et du Fonds monétaire international de 78 milliards d'euros en échange d'un vaste plan d'austerité et de réformes. Le taux des obligations à dix ans du Portugal s'est tendu jeudi matin, atteignant 11,036 % contre 10,944 % la veille. Le dernier record, qui s'était établi à 13,441 %, remonte au 15 juillet.
AIDE AUX BANQUES
Selon Fitch, la dette des entreprises publiques risque de peser sur les comptes du pays et pourrait entraîner en 2012 "la mise en place de mesures de consolidation supplémentaires". Par ailleurs, Fitch estime que la crise de la dette pourrait avoir des "conséquences significatives" sur le système bancaire, qui n'a plus accès au marché interbancaire pour se financer. En raison de cette situation, l'agence souligne qu'une recapitalisation ou un recours aux liquidités de la Banque centrale européenne sont "nécessaires". Le plan d'aide accordé au Portugal en mai dernier prévoit une enveloppe de 12 milliards pour une éventuelle recapitalisation du système financier. Jusque-là, les banques se sont abstenues d'y avoir recours redoutant que l'Etat devienne par ce biais leur actionnaire. Mais plusieurs banques portugaises ont toutefois indiqué récemment qu'elles pourraient se recapitaliser grâce à ce fonds.
L'agence indique qu'elle a révisé les prévisions de croissance du pays en raison des mauvaises perspectives économiques en Europe. Fitch table sur une contraction de 3 % du PIB du Portugal en 2012, mais estime que les importantes réformes structurelles engagées par le pays devraient le rendre plus compétitif à long terme. Lundi, le ministre portugais des finances, Vitor Gaspar, estimait que la récession au Portugal devrait s'aggraver en 2012, à - 3% du PIB, contre - 2,8% estimés précédemment. La prévision du gouvernement pour 2012 rejoint ainsi celle de la Commission européenne, selon laquelle l'économie portugaise devraitconnaître l'an prochain la plus mauvaise performance de l'UE. Le ministre a en revanche précisé que pour 2011, la récession devrait être moins accentuée que prévu, à - 1,6 % du PIB contre - 1,9 % précédemment.
Le Portugal enregistre un recul de son PIB depuis le dernier trimestre 2010, et son économie s'est contractée au troisième trimestre 2011 de 0,4 %. Le Parlement portugais a adopté en première lecture, le 11 novembre, la loi de finance pour 2012 d'une rigueur draconienne et qui va au-delà des mesures recommandées par l'UE et le FMI, qui accordent au Portugal une aide financière. Le vote définitif est prévu le 30 novembre.

sábado, 19 de novembro de 2011

Esta rapariga tem FIBRA.

Germany, the ECB and the markets: Time to choose



Angela MerkelGermany, the ECB and the markets: Time to choose


Is the crisis in the eurozone the international equivalent of a bank run - an irrational market panic? Or is there something more fundamental going on - a moment of truth for countries that have borrowed too much, for too long?
This is the basic question now hanging over European policymakers, as they try to forge a common response to the market mayhem of the past few weeks. The problem, as I discussed on the Today programme this morning, is that Germany's answer is different from most of the others.
Like most politicians on the Continent, Angela Merkel thinks markets are irrational creatures. But in this case, the German Chancellor thinks investor pressure on countries like Spain and Italy - even France - is at least partly justified.
That is why she keeps saying that countries are masters of their own fate. They just need to try harder.
Put it another way: it might be contagion that we're seeing, but if the disease is spreading, that only makes it more important, in Germany's view, for governments to take their medicine.
Increasingly, other policymakers - inside and outside of the eurozone - take a different view. They look at rising government borrowing costs - bond yields - for the likes of France and, especially, the Netherlands and Austria (whose economies, if anything, are stronger than Germany's ) and they see a market panic, which has less and less to do with the economic fundamentals.
Of course, even a panic can be rational. If you think the very existence of the eurozone is now in question, then the funding pressure we are seeing across Europe - not just governments but also, as the Wall Street Journal and the FT report today, banks and major companies - is entirely rational. It is also prudent.
But the German Chancellor is not supposed to think the existence of the euro is in question. In fact, it is at the heart of her approach to the crisis - politically and economically - that the single currency must not only come out of this in one piece, but come out of it stronger, with the all members committed to behaving more like Germany.
Even that Germanic future for the euro might not be possible, if the market mayhem of the past few weeks is allowed to turn into a full-blown credit crunch, as many now fear. That would make it all but impossible for countries like Spain and Italy to re-balance their economies - or grow out from under the massive debts (public and private).
And, we should not forget, a prolonged financial crisis could also have devastating consequences for Germany.
Commentators naturally focus on the widening spread between German government borrowing rates (bund yields) and that of other countries. But it's striking that Germany's own bond yield has actually crept up slightly in the past few weeks. That is the not what you would expect if it were truly a "safe haven".
Investors know that even Germany, with 80% of GDP public debt and a massive dependence on exports to the rest of Europe, will not be a safe port in the storm if the crisis gets much worse.
Which brings us back to the question I started with: is this more like a bank run - or a moment of truth for the eurozone, and the great public and private imbalances between its members that have been allowed to build up for so long?
The answer, of course, is that it is both. David Cameron knows that. Angela Merkel knows that. But the German Chancellor needs to decide quite quickly whether she is willing to let the bank run element take over - let the financial markets run away with the idea that the euro is about to fall apart.
If she doesn't want that to happen, she needs to say so right now. And she needs to tell her officials to look for a way to deploy the balance sheet of the European Central Bank (ECB), in support of the euro, without putting its credibility or independence at any greater risk than they already are.
Perhaps, as I discussed in the summer, the rescue fund - the European Financial Stability Facility - could be given a bank licence, so it could borrow from the ECB, but governments themselves would be taking most if the credit risk from lending on to troubled governments.
Or maybe there is another, equally imperfect solution out there. The ECB president Mario Draghi is right to point out today that governments have been remarkably slow to deploy the tools for responding to the crisis that are already available to them.
But we may be long past the time when even the second, or third, best solution to the crisis was possible.
Today, in her meeting with Mr Cameron, might not be the day to do it. But some day soon, Mrs Merkel will have to decide whether she is going to allow a market panic about the future of the euro become self-fulfilling.

Q&A: Greek debt crisis


Q&A: Greek debt crisis

What went wrong in Greece?

An old drachma note and a euro note
Greece's economic reforms, which led to it abandoning the drachma as its currency in favour of the euro in 2002, made it easier for the country to borrow money.
BACK1 of 7NEXT
Former European Central Bank vice-president Lucas Papademos has been named as Greece's interim prime minister, following days of negotiations.
He will head an interim government being formed to make sure the debt-strapped country gets its latest bailout payment.
His administration will also have to approve a new 130bn-euro ($177bn; £111bn) international rescue package from the European Commission, the European Central Bank (ECB) and the International Monetary Fund (IMF).
The three-point plan includes expanding the single currency's bailout fund to 1tn euros, banks being forced to raise more capital to protect themselves against losses resulting from any future defaults, and banks accepting a loss of 50% on money they have lent Greece.
Greece and its huge debts have weighed on the eurozone for more than a year.
The country has been bailed out twice - and investors still fear a default.
Why is Greece in trouble?
Greece has been living beyond its means since even before it joined the euro, and its rising level of debt has placed a huge strain on the country's economy.
The Greek government borrowed heavily and went on something of a spending spree after it adopted the euro.
Public spending soared and public sector wages practically doubled in the past decade. It has more than 340bn euros of debt - for a country of 11 million people, about 31,000 euros per person.
However, whilst money has flowed out of the government's coffers, its income has been hit by widespread tax evasion.
When the global financial downturn hit, Greece was ill-prepared to cope.
It was given 110bn euros of bailout loans in May 2010 to help it get through the crisis - and then in July 2011, it was earmarked to receive another 109bn euros.
But that still was not considered enough. Another summit was called in October in Brussels to solve the crisis once and for all.
Crisis jargon buster
Use the dropdown for easy-to-understand explanations of key financial terms:
Default
Strictly speaking, a default occurs when a borrower has broken the terms of a loan or other debt, for example if a borrower misses a payment. The term is also loosely used to mean any situation that makes clear that a borrower can no longer repay its debts in full, such as bankruptcy or a debt restructuring.
A default can have a number of important implications. If a borrower is in default on any one debt, then all of its lenders may be able to demand that the borrower immediately repay them. Lenders may also be required to write off their losses on the loans they have made.
How did we get to this point?
The aim of the original Greece bailout was to contain the crisis.
That did not happen. Both Portugal and the Irish Republic needed a bailout too because of their own debts.
Then Greece needed a second bailout, worth 109bn euros.
In July this year, eurozone leaders proposed a plan that would see private lenders to Greece writing off about 20% of the money they originally lent.
But bond yields continued to rise on Spanish and Italian debt - leading to fears that their huge economies will need to be bailed out too.
The failure of Franco-Belgian lender Dexia also added to woes - French and German banks are large holders of Greek debt.
The eurozone rescue fund - the European Financial Stability Facility - was 440bn euros, nowhere near big enough to deal with that scenario.
And so, in October, the eurozone agreed to expand the EFSF to 1tn euros and got banks to agree to a 50% "haircut" on their Greek holdings.
But then Greece's Prime Minister George Papandreou shocked European leaders by calling a referendum on the bailout package.
That led the leaders of Germany and France, as well as the IMF, to declare that Athens would not receive its next tranche of emergency aid until the referendum had passed.
Moreover, the question of Greece leaving the euro was raised for the first time by angry eurozone leaders.
That forced Mr Papandreou to back down over the referendum, and he has since made way for a new cross-party unity government that is expected finally to pass the latest bailout deal.
Why did the crisis not end with the Greek bailout?
Although Greece's troubles are the most extreme, they highlight problems in the eurozone that also apply to other economies.
Many other southern European countries ran up huge debts - government debts as well as household mortgage debts - during the past 10 years. They also enjoyed rapidly rising wage levels.
Now the bust has come, it is very hard for them to repay the debts. And the high wage levels leave their economies uncompetitive compared with, for example, Germany.
Because they are inside the euro, these governments cannot rely on their central bank - the ECB - to lend them the money. Nor can they devalue their currencies to regain a competitive edge.
Meanwhile they are having to push through very painful spending cuts and tax rises to get their borrowing under control.
But this is just pushing their economies into recession, which leads to higher unemployment, and therefore less income tax revenue and more benefit payments for the governments, compounding their financial problems.
What would happen if Greece defaulted?
Protesters clash with police in Athens on 15 JuneThere has been much public opposition to the austerity programme
Europe's banks are big holders of Greek debt, with perhaps $50bn-$60bn outstanding. An "orderly" default could mean a substantial part of this debt being rescheduled so that repayments are pushed back decades. A "disorderly" default could mean much of this debt not being repaid - ever.
Either way, it would be extremely painful for banks and bondholders.
What's more, Greek banks are exposed to the sovereign debts of their country. They would need new capital, and it is likely some would need nationalising. A crisis of confidence could spark a run on the banks as people withdrew their money, making the problem worse.
Nonetheless, the Greek economy is only a small part of the eurozone, and the losses should be manageable for its lenders.
The real risk is that a unilateral default by Greece could lead to a financial panic, as investors fear that other, much bigger eurozone countries may ultimately follow Greece's example.
This effect could be even worse if Greece also leaves the euro - something that was explicitly acknowledged as a possibility by the outgoing Greek Prime Minister, George Papandreou, as well as the German and French leaders at the end of October.
Such a move might be a repeat of the collapse of Lehman Brothers, which sparked a global financial crisis that pushed Europe and the US into deep recessions.
Countries most exposed to Greek debt
What does all this mean to the UK?
According to figures from the Bank for International Settlements, UK banks hold a relatively small $3.4bn worth of Greek sovereign debt, compared with banks in Germany, which hold $22.6bn, and France, which hold $15bn.
When you add in other forms of Greek debt, such as lending to private banks, those figures rise to $14.6bn for the UK, $34bn for Germany and $56.7bn for France.
The UK government's direct contribution to any Greek bailout is limited to its participation as an IMF member.
However, any knock-on from Greece's troubles would exacerbate the UK's exposure to Irish debt, which is larger.
And if it led to a major financial crisis, as well as a deep recession in the eurozone - the UK's main trading partner - the damage to the UK economy would be substantial.