segunda-feira, 23 de maio de 2011

Em França, o Governo da República Reforça o seu Poder na Renault

Le gouvernement veut refondre la direction de Renault

LEMONDE.FR avec AFP | 23.05.11 | 09h14  •  Mis à jour le 23.05.11 | 10h09



L'Etat, qui est actionnaire à hauteur de 15 % de Renault, entend profiter de la désignation du successeur de Patrick Pélata pour obtenir une refonte de l'organigramme et de la gouvernance.
L'Etat, qui est actionnaire à hauteur de 15 % de Renault, entend profiter de la désignation du successeur de Patrick Pélata pour obtenir une refonte de l'organigramme et de la gouvernance.AFP/FABRICE COFFRINI
L'exécutif français souhaite que Renault engage une refonte de sa direction à la faveur du remplacement de son numéro deux suite au scandale de prétendu espionnage qui a secoué le constructeur automobile, affirment Les Echos, lundi 23 mai.


Patrick Pélata, qui a démissionné de ses fonctions de directeur général en raison du scandale, pourrait être remplacé par Carlos Tavares, l'actuel patron des activités de Nissan pour le continent américain. Celui-ci est soutenu par le patron du groupe, Carlos Ghosn, et son conseil d'administration, rapporte le quotidien.

LIMITER L'AUTONOMIE DE CARLOS GHOSN
M. Tavares a déjà rencontré le cabinet du ministre de l'industrie, Eric Besson, le 9 mai, et celui de la ministre de l'économie, Christine Lagarde le 20. Mais l'Etat, qui est actionnaire de Renault à hauteur de 15 %, entend profiter de cette désignation pour obtenir une refonte de l'organigramme et de la gouvernance dans le but de peser davantage sur la stratégie industrielle du groupe et de limiter quelque peu l'autonomie de Carlos Ghosn.
Selon Les Echos, les fonctions de Patrick Pélata pourraient être réparties entre plusieurs personnes. Le futur numéro deux pourrait siéger au conseil d'administration et bénéficier du titre de directeur général avec une plus grande autonomie par rapport à Carlos Ghosn, ce qui en ferait son successeur désigné.
Mais, souligne le quotidien, M. Ghosn n'envisage pas de mettre quelqu'un en position, avant 2014, de lui succéder ni de faire entrer le futur numéro deux au conseil d'administration. Pour l'heure, le gouvernement attend les propositions du patron du groupe. La désignation du directeur général adjoint pourrait n'avoir lieu que dans une semaine, affirme le quotidien économique.

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