quinta-feira, 23 de outubro de 2014
quarta-feira, 22 de outubro de 2014
Les nouveaux défis de la question sociale
Les nouveaux défis de la question sociale
Risques, sécurités, solidarités
* * *
Publié le jeudi 02 octobre 2014 par Céline Guilleux
RÉSUMÉ
Ce colloque a un double objectif : penser la question sociale aujourd’hui en mobilisant et en rendant hommage aux travaux de Robert Castel, dans la dynamique nationale du « Printemps Castel : Quand Robert Castel nous aide à penser le travail social ». En effet, au-delà de son travail devenu incontournable sur la condition salariale et la gestion de la maladie mentale (il contribue largement à faire connaître les travaux d’Erving Goffman en France à la fin des années soixante), ses ouvrages sur la « question sociale » ont profondément renouvelé la compréhension des transformations radicales de l’« État social ».
ANNONCE
Argumentaire
Objectifs et problématiques du colloque
Ce colloque a un double objectif : penser la question sociale aujourd’hui en mobilisant et en rendant hommage aux travaux de Robert Castel, dans la dynamique nationale du « Printemps Castel » : « Quand Robert Castel nous aide à penser le travail social ». En effet, au-delà de son travail devenu incontournable sur la condition salariale[1] et la gestion de la maladie mentale[2] (il contribue largement à faire connaître les travaux d’Erving Goffman[3] en France à la fin des années soixante), ses ouvrages sur la « question sociale » ont profondément renouvelé la compréhension des transformations radicales de l’« État social ».
Qu’entend-on par question sociale ? En France, les travaux de Jacques Donzelot[4], Pierre Rosanvallon[5], Robert Castel, plus récemment Serge Paugam[6] font ressortir une définition commune: la question sociale renvoie à la question de la cohésion, du lien social et de la manière dont la société s’organise pour mettre en place des processus de solidarité et ainsi éviter l’anomie/la déliaison et les phénomènes de violence. Pour Robert Castel, la « question sociale commence en 1349 » car c’est à ce moment que s'inaugure de manière explicite une nouvelle problématique sociale fondée sur l'impératif catégorique du travail[7]. L'histoire de la question sociale et de ses métamorphoses rencontre ainsi inévitablement celle du salariat et de son corollaire, la désaffiliation. Si l’indigence existait depuis longtemps, le développement du salariat fait apparaître une nouvelle question au sein de la société : l’existence d’individus qui occupent dans la société la position de surnuméraires. La figure originelle du désaffilié est donc celle du vagabond, c'est-à-dire de l'indigent valide. Puis, avec le développement de la société industrielle, le « prolétaire » remplace le vagabond. L’industrie se développant grâce à une utilisation intensive de main d’œuvre, elle fait disparaître les surnuméraires. Mais le prolétaire est à la fois un travailleur libre et sans statut ni protection. Pour Robert Castel, la société salariale moderne se développe pour répondre au problème posé par cette forme de désaffiliation, avec la mise en place d’un ensemble de protections reliées au statut de travailleur. Les trente glorieuses représentent ainsi un âge d’or, pourtant de courte durée puisque, rapidement, le visage du surnuméraire resurgit.
Dans un autre contexte, celle de la mondialisation néolibérale, Robert Castel pense les transformations de la question sociale. En effet, dans ses travaux récents, Robert Castel décrit l'ébranlement du salariat et avec lui le retour de l'assistance, la montée de l’insécurité sociale[8] (de l'incertitude), de la vulnérabilité et de ce qu'il appelait la désaffiliation. Les travaux de Robert Castel ont ainsi contribué à renouveler l'intérêt porté à l'intervention sociale « auxiliaire de l’État social », comme il le soulignait. Les journées scientifiques organisées par le P2RIS, le réseau thématique 3 « Normes, déviances et réactions sociales » de l’AFS et l’ACOFIS visent alors à interroger les nouveaux défis de la question sociale à partir de travaux de recherches en sciences sociales, d’études et de diagnostics, de pratiques professionnelles et d’expérimentations pédagogiques.
Penser les mutations de l’« État social »
Pour Robert Castel, en effet, les nouveaux défis de l’État social sont le produit d’une relation forte entre le développement de l’État social et le développement du travail social. Pour celui-ci, la période qui a suivi la seconde guerre mondiale jusqu’aux années soixante-dix a permis le développement d’importants progrès sociaux, en particulier la généralisation de la sécurité sociale et la couverture des principaux risques sociaux à partir du travail. Dans ce contexte, selon Robert Castel, la mission principale du travail social est de s’occuper de la partie minoritaire de la population qui n’est pas couverte par la protection liée au travail. C’est, en ce sens, que le travail social représente un « auxiliaire de la politique générale d’intégration ».
Cependant, à partir du milieu des années soixante-dix, la « société assurantielle » est remise en question par le développement de ce que l’on appelle alors la « crise économique ». Robert Castel souligne que cette situation de crise déconstruit le rôle protecteur assuré par l’État durant les années de croissance et de progrès sociaux, notamment la garantie des droits sociaux ayant une vocation universaliste et, plus généralement, la protection contre les facteurs d’insécurité. Cette situation de crise se caractérise ainsi par l’installation du chômage de masse et la précarisation des relations de travail. Selon Robert Castel, la « concurrence généralisée » opère donc une grande entreprise de « décollectivation » renvoyant les individus à eux-mêmes, à leurs difficultés et à la particularité de leurs trajectoires.
En fait, Robert Castel souligne que cette décomposition d’un mode de gestion collectif de la question sociale est surtout rendue visible à partir des années quatre-vingt par la critique systématique de l’État social qui émane, au-delà du clivage droite/gauche, d’une grande partie du monde politique et médiatique. Selon Robert Castel, il est reproché à l’État social d’assurer des droits collectifs généralisés encourageant alors les bénéficiaires de ces droits à s’installer dans une « culture de l’assistance ». Dans la pratique, ces critiques sont certes néolibérales (moins d’État) mais également « sociales-libérales » (mieux d’État), ce qui signifie que les interventions de l’État sont ciblées sur des situations particulières.
Robert Castel affirme alors que nous assistons à l’émergence d’un nouveau paradigme, celui de l’« activation ». Autrement dit, la recomposition de l’État s’organise, principalement, à partir de la mobilisation des « usagers ». Dans ce cadre, le développement du précariat (institutionnalisation de la précarité) associé au chômage de masse et à la décomposition de la solidarité collective amène les travailleurs sociaux à accompagner des « valides invalidés ». En outre, les travailleurs sociaux sont tenus de mobiliser et d’activer les personnes vivant des épreuves difficiles. En effet, pour Robert Castel, sous l’impulsion des travailleurs sociaux, les usagers des services sociaux sont incités à faire des projets et à entrer dans une « logique de contrepartie » pour mériter les efforts qui sont faits pour eux. Or, cette dynamique d’activation est ambiguë. D’un côté, ce paradigme est, en effet, positif dans la mesure où il prend en compte la singularité des individus, d’un autre côté, il est aussi contestable, voire obscène puisqu’il fait reposer sur les individus, s’inscrivant dans un processus de désaffiliation, la principale responsabilité de leur propre réhabilitation.
En définitive, en continuum des travaux de l’économiste Karl Polany[9], Robert Castel décortique la « grande transformation du capitalisme ». Néanmoins, il insiste sur les conséquences mortifères de cette transformation sur l’individu, l’organisation du travail, la solidarité[10] et les liens sociaux (déliaison). Pour autant, Robert Castel n’est pas un sociologue hyper-critique puisqu’il est un analyste du changement[11] qui a le souci de faire des propositions pour sortir des rapports de domination propres à la société capitaliste contemporaine. Dans cette optique, pour Robert Castel, le déplacement de la responsabilité des difficultés vécues par les individus, en particulier les « individus par défaut[12] », sur les individus eux-mêmes doit alors être rééquilibré par la référence aux droits universels pour tous les citoyens. Cette dotation des droits est, en effet, indispensable à l’émancipation des individus qui représente une idée centrale de l’œuvre fondamentale de Robert Castel.
Aujourd’hui, en mobilisant les apports de Robert Castel, il s’agit d’analyser les nouveaux défis de la question sociale et les réponses que la société y apporte. Pour cela, cet appel à communication souhaite articuler trois axes thématiques :
Perceptions et construction sociale de nouveaux désordres et de risques sociaux et sanitaires
Les transformations de la question sociale entraînent la production de nouveaux désordres et risques (désordres des inégalités). Lesquels ? A quels représentations et discours donnent-ils lieu ? Quels en sont les acteurs ? Quelles pratiques en découlent et en quoi celles-ci contribuent à la production sociale de ces désordres et risques?
Sécurité / insécurité sociale et civile : représentations et actions
Les transformations de la question sociale ont pour corollaire l’émergence de l’insécurité sociale et civile comme problèmes sociaux et politiques. Quelles sont les représentations dominantes de l’insécurité aujourd’hui ? Quelles actions individuelles et collectives entraînent-elles ? Assistons-nous à des transformations dans les registres d’action politique, sociaux ? Qu’en est-il des pratiques professionnelles des travailleurs et intervenants sociaux ? En quoi les pratiques participent à la production sociale de l’insécurité ?
Anciennes et nouvelles formes de solidarité
Nous assistons à la décomposition des anciennes formes de solidarité. La question sociale est aujourd’hui perçue comme un ensemble de « problèmes sociaux », associés à des territoires, à des catégories de populations ou à des individus, conduisant à une logique de culpabilisation et de stigmatisation. A quelles conceptions et à quelles pratiques donnent lieu les nouvelles formes de solidarité ? Quels sont les effets, pour les travailleurs sociaux et pour les usagers, de ces nouvelles conceptions et pratiques ? (contractualisation, activation, responsabilisation, individualisation, etc.). De manière plus large, comment penser le travail social aujourd’hui ? (rôle et sens du travail social)
Cet appel à communication, volontairement large et transversal, s’adresse aux chercheurs et enseignants-chercheurs professionnels et aux doctorants en sciences sociales ; aux formateurs, praticiens et étudiants de l’intervention sociale qui souhaitent valoriser les résultats de projets de recherche, d’études, d’innovations professionnelles et pédagogiques auxquels ils auraient participé. Ceux-ci devront s’inscrire dans un des axes définis ci-dessus et se référer aux travaux et concepts de Robert Castel. Ils peuvent prendre des formes diverses : communication écrite restituant une recherche, une étude ou un diagnostic ; une expérimentation professionnelle ou pédagogique innovante; un film documentaire ; une présentation photo…. Les communications s’appuyant sur des résultats de recherche empirique et sur des expériences concrètes seront privilégiées
Références
[1] Robert Castel, Les métamorphoses de la question sociale, Paris, éd. Fayard, 1995.
[2] Robert Castel, L’ordre psychiatrique, Paris, éd. de Minuit, 1977.
[3] Erving Goffman, Asiles. Études sur la condition sociale des malades mentaux et autres reclus (1961) ; traduction de Liliane et Claude Lainé, présentation, index et notes de Robert Castel, éd. de Minuit, coll. Le Sens Commun, 1979.
[4] Jacques Donzelot, L’Invention du social. Essai sur le déclin des passions politiques, Paris, éd. Le Seuil, 1994
[5] Pierre Rosanvallon, La crise de l’Etat-providence, Paris, éd. Le Seuil, 1981; Pierre Rosanvallon, La nouvelle question sociale. Repenser l’Etat-providence, Paris, éd. Le Seuil, 1995.
[6] Serge Paugam, L' avenir de la solidarité, Paris, éd. PUF, 2013 ; Serge Paugam, La disqualification sociale, éd. PUF, Coll. Quadrige, 2013 ; Serge Paugam, Le lien social, éd. PUF, Coll. Que sais-je ?, 2013.
[7] Robert Castel, Les métamorphoses de la question sociale, Paris, éd. Fayard, 1995, p.
[8] Robert Castel, L’insécurité sociale. Qu’est-ce qu’être protégé ?, Paris, éd. du Seuil, 2003 ; La montée des incertitudes, Paris, éd. du Seuil, 2009.
[9] Karl Polanyi, La grande transformation, Aux origines politiques et économiques de notre temps, éd. Gallimard, (1944) 1983.
[10] Robert Castel, Nicolas Duvoux (dir.), L’avenir de la solidarité, Paris, éd. La vie des idées/Puf, 2013.
[11] Robert Castel, Claude Martin (dir.), Changements et pensées du changement. Echanges avec Robert Castel, Paris, éd. La Découverte, 2012.
[12] Robert Castel, Claudine Haroche, Propriété privée, propriété sociale, propriété de soi. Entretiens sur la construction de l’individu moderne, Paris, éd. Fayard, 2001.
Modalités de soumission
Dans tous les cas, un court texte présentant le projet devra être envoyé au comité de sélection. Les propositions devront indiquer :
- Nature de la communication (présentation d’une recherche (préciser la discipline), d’une étude, d’un diagnostic ; projet associatif ou de service innovant ; expérimentation professionnelle ou pédagogique ; documentaire ; exposition photo etc.) ;
- Nom, prénom, adresse électronique et institution d’attache du ou des auteur(s).
Ils n’excèderont pas 1500 signes (espaces compris), devront être rédigés en français et devront parvenir sous format word, à contact@p2ris.fr
au plus tard le 14 novembre 2014.
Les avis du comité de sélection seront transmis aux auteurs fin novembre.
Comité d’organisation
- Manuel Boucher (P2RIS, ACOFIS, RT3 AFS, LERS-IDS, CADIS-EHESS)
- Pierre Chapillon (Doyen UFR SHS - Université de Rouen
Comité scientifique
- Mohamed Belqasmi (ACOFIS, LERS-IDS, URMIS-UNICE)
- Manuel Boucher (P2RIS, ACOFIS, RT3 AFS, LERS-IDS, CADIS-EHESS)
- Stéphanie Boujut (Université de Rouen-Département Carrières sociales, DYSOLA)
- Michel Chauvière (CNRS)
- Xavier De Larminat (Centre d'Etudes Sociologiques (CES) Université Saint-Louis - Bruxelles)
- Konstantinos Delimitsos (RT3 AFS, LASURES, Université de Lorraine)
- Jacques Donzelot (Université Paris X – Nanterre)
- François Dubet (Université Bordeaux II, EHESS)
- Nicolas Duvoux (Université Paris Descartes)
- Laurent Lescouarch (Université de Rouen-Département Sciences de l’éducation, CIVIIC)
- Hervé Marchal (2L2S, Université de Lorraine)
- Eric Marlière (ACOFIS, CERIES, Université de Lille III)
- Candice Martinez (P2RIS, IDS)
- Gérard Mauger (CSE, CNRS)
- Anne Petiau (IRTS Montrouge – Neuilly sur Marne)
- Régis Pierret (ACOFIS, ITSRA, CADIS-EHESS)
- Martine Trapon (ENS)
- Jean-Luc Viaux (Université de Rouen-Département des Sciences de l’homme et de la société, PSY.NCA)
Partenaires institutionnels
- Conseil Général de l’Eure
- Conseil Général de Seine-Maritime
- CREFOR
- CRES
- DRJSCS
- ENPJJ
- INSEE
- IREPS Haute-Normandie
- PJJ
- Région Haute-Normandie
- UNIFAF
- URIOPSS
CATÉGORIES
- Sociologie (Catégorie principale)
- Périodes > Époque contemporaine > XXe siècle
- Périodes > Époque contemporaine > XXIe siècle
- Espaces > Europe > France
- Sociétés > Études du politique > Politiques et actions publiques
- Sociétés > Histoire > Histoire sociale
sábado, 18 de outubro de 2014
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sexta-feira, 10 de outubro de 2014
Ministro da Educação - Ignorância e Preconceito
Kant, um filósofo moderno intelectualmente hiper honesto, defende uma teoria que não acredita que conheçamos o mundo tal como ele é. Podemos dizer que os modernos encontram em Kant as bases do construtivismo, coisa que Nuno Crato critica, manifestamente sem saber do que fala. Simplificando, segundo Kant, conhecemos o mundo como que usando uma espécie de lentes, digamos azuis. Todo o mundo nos parece, por isso, azulado; escapa-nos a sua verdadeira cor. O problema é que se retirarmos as lentes para o vermos melhor, veremos nada, porque ou o vemos assim construído pela nossa mente (ou entendimento) ou não o conhecemos. No seguimento desta teoria encontramos a Gestalt teoria e os seus famosos estudos das ilusões da perceção, e outras teorias, por via de regra, de natureza construtivista, como as constantes nos estudos epistemológicos de J. Piaget. Não tenho aqui a intenção de corrigir os disparates ditos a respeito do construtivismo no livro do Eduquês de Nuno Crato. Aquilo é muita ignorância concentrada. O construtivismo é criticável, mas não do modo como o autor o concebe como se fosse uma coisa que depende da vontade do próprio Crato. Tal como as críticas que faz a Rousseau, no mesmo sucedâneo de livro, ignoram a complexidade das suas conceções. Desde que li esse livro num sofá da FNAC que contesto firmemente a alegria infantil de muitos professores e opinadores, cansados certamente, e com razão, de reformas da educação para nada. Nuno Crato, embalado pela infantilidade crítica, guindou-se a ministro da educação. E agora temos que o aturar. E é aqui que está o problema.
Os erros dos concursos de professores não resultam então, a meu ver, exclusivamente de uma ideia errada sobre como devem ser feitos. Resultam muito mais de uma estrutura mental, de umas lentes, que impede que o ministro, os seus colaboradores e os próprios funcionários vejam as coisas como elas são. O que é normal, acho eu. Só que esta cegueira pode e deve ser interpretada. O problema em causa não é meramente ideológico. É anterior à construção da ideologia. Na verdade, Crato e os seus colaboradores gostariam de ver reduzidos, na admissão de novos professores, os direitos adquiridos por professores mais experientes. Estão cansados de aturar professores que percebem mais do sistema do que eles próprios. Alguns até são oportunistas e chegam a secretários de estado, recorrendo a um nível de conhecimento do sistema mais de natureza pessoal, o que não lhes serve de nada para o melhorar, mas é muito útil para aceder ao poder.
Então, a ideia seria a de ordenar com prioridade professores com baixa graduação profissional, portanto, recorrer a uma fórmula um pouco mais favorável para professores mais jovens que não precisariam de ter uma graduação profissional apresentável.
O segundo passo seria o de introduzir este procedimento numa parte do sistema de recrutamento que, gradualmente, haveria, por distração dos docentes, de reconfigurar a sua distribuição pelas escolas. A obsessão da administração da educação revelou-se de tal modo grave, psicótica mesmo, que, nem perante o erro óbvio da fórmula de ordenação, conseguiu detetar, primeiro, o que é que não estava bem e, depois, o que é que era preciso corrigir. Este é o verdadeiro problema. O ministro e a sua administração colocaram umas lentes que ofuscavam a realidade, mas que lhes davam a ilusão de estar a fazer uma reforma subtil.
Ora acontece que uma reforma da autonomia das escola com consequências no recrutamento de professores não pode ser feita desta maneira. Enquanto a autonomia se referir a um conjunto diminuto de escolas, mesmo incluindo as que se situam em TEIPs, não faz qualquer sentido que, para elas sejam recrutados docentes com critérios distintos dos que os colocam nos quadros: a desilusão, a sensação de injustiça e arbitrariedade serão inevitáveis e agravar-se-ão até que um novo ministro, com outras lentes e menos ignorante, corrija o problema.
Depois, e mais importante, a autonomia das escolas implica uma territorialização prévia do sistema educativo, isto é, uma definição rigorosa, democrática e consensual sobre como o sistema se implanta, com autonomias variáveis, no terreno. É no quadro desta territorialização que podem ser definidos diferentes critérios e procedimentos de recrutamente de docentes. Enquanto isso não for feito, os critérios devem ser nacionais e, sendo nacionais, tanto faz que o equipamento de ordenação e colocação esteja em Lisboa, em Bruxelas, em Hong Kong ou em Arruda dos Vinhos.
Um primeiro movimento de reforma da educação é a territorialização do sistema com a definição de direitos e deveres do Estado, das Autarquias, das Famílias, dos Agentes Locais, das Ecolas, dos Alunos, dos Professores e suas organizações.
Os disparates, a que o ministro da educação se está a dedicar empenhadamente, poderiam ser vistos como uma oportunidade (mais uma) para pensar no que é urgente fazer para melhorar o sistema educativo.
Os erros dos concursos de professores não resultam então, a meu ver, exclusivamente de uma ideia errada sobre como devem ser feitos. Resultam muito mais de uma estrutura mental, de umas lentes, que impede que o ministro, os seus colaboradores e os próprios funcionários vejam as coisas como elas são. O que é normal, acho eu. Só que esta cegueira pode e deve ser interpretada. O problema em causa não é meramente ideológico. É anterior à construção da ideologia. Na verdade, Crato e os seus colaboradores gostariam de ver reduzidos, na admissão de novos professores, os direitos adquiridos por professores mais experientes. Estão cansados de aturar professores que percebem mais do sistema do que eles próprios. Alguns até são oportunistas e chegam a secretários de estado, recorrendo a um nível de conhecimento do sistema mais de natureza pessoal, o que não lhes serve de nada para o melhorar, mas é muito útil para aceder ao poder.
Então, a ideia seria a de ordenar com prioridade professores com baixa graduação profissional, portanto, recorrer a uma fórmula um pouco mais favorável para professores mais jovens que não precisariam de ter uma graduação profissional apresentável.
O segundo passo seria o de introduzir este procedimento numa parte do sistema de recrutamento que, gradualmente, haveria, por distração dos docentes, de reconfigurar a sua distribuição pelas escolas. A obsessão da administração da educação revelou-se de tal modo grave, psicótica mesmo, que, nem perante o erro óbvio da fórmula de ordenação, conseguiu detetar, primeiro, o que é que não estava bem e, depois, o que é que era preciso corrigir. Este é o verdadeiro problema. O ministro e a sua administração colocaram umas lentes que ofuscavam a realidade, mas que lhes davam a ilusão de estar a fazer uma reforma subtil.
Ora acontece que uma reforma da autonomia das escola com consequências no recrutamento de professores não pode ser feita desta maneira. Enquanto a autonomia se referir a um conjunto diminuto de escolas, mesmo incluindo as que se situam em TEIPs, não faz qualquer sentido que, para elas sejam recrutados docentes com critérios distintos dos que os colocam nos quadros: a desilusão, a sensação de injustiça e arbitrariedade serão inevitáveis e agravar-se-ão até que um novo ministro, com outras lentes e menos ignorante, corrija o problema.
Depois, e mais importante, a autonomia das escolas implica uma territorialização prévia do sistema educativo, isto é, uma definição rigorosa, democrática e consensual sobre como o sistema se implanta, com autonomias variáveis, no terreno. É no quadro desta territorialização que podem ser definidos diferentes critérios e procedimentos de recrutamente de docentes. Enquanto isso não for feito, os critérios devem ser nacionais e, sendo nacionais, tanto faz que o equipamento de ordenação e colocação esteja em Lisboa, em Bruxelas, em Hong Kong ou em Arruda dos Vinhos.
Um primeiro movimento de reforma da educação é a territorialização do sistema com a definição de direitos e deveres do Estado, das Autarquias, das Famílias, dos Agentes Locais, das Ecolas, dos Alunos, dos Professores e suas organizações.
Os disparates, a que o ministro da educação se está a dedicar empenhadamente, poderiam ser vistos como uma oportunidade (mais uma) para pensar no que é urgente fazer para melhorar o sistema educativo.
segunda-feira, 6 de outubro de 2014
domingo, 5 de outubro de 2014
O Tempo
Há tempo em que o tempo caminha devagar. Nós, com pressa, e ele, nada. Imperturbável, pé ante pé, nem olha para a nossa pressa de crescer, de amar. Tanto para viver, tanto para fazer e desfazer, e o tempo, em compasso de caracol, caminha ladeira abaixo, ladeira acima, como se tivesse o tempo todo do mundo. À espera que o tempo passe, desesperamos o primeiro dia de escola, o primeiro dia de ser grande, o primeiro dia de todos os dias, que ainda todos são os primeiros, mas um haverá que será o primeiro dos primeiros. E ele não passa. Esperamo-lo à janela, aos pulos de calções na rua, com ar de intelectual de buço a despontar por cima dos beiços, ou de caroços a rebentar no peito. E nada.
Tempo há em que o tempo corre depressa demais. Nós, com vagar, e ele, nada. Imperturbável, em passo de corrida, nem se dá conta do vagar com que queremos parar os olhos, encostar a testa na montra do mundo, cobiçar a beleza lenta das coisas que respiram e das coisas que respiramos. Parece, agora, que o tempo não tem tempo, e nós, que o temos, não o temos, que ele não se deixa agarrar. Por vezes, os pobres, os miseráveis imploram, os joelhos esfolados de pedir, a língua seca de rezar, os olhos queimados de olhar o nada e o vazio, que o tempo apresse o passo, que o fim do mês tarda e a côdea de boroa não chega. Infelizes, chamam a morte, e não sabem. O tempo, ao som das preces, apura o ouvido e, por negligência e gosto de mordomias, abranda a passada, só para contrariar. Desespero dos infelizes. Caladas as orações, chegado o fim do mês, o tempo recupera o tempo perdido, e corre mais depressa do que antes. Tragédia.
O tempo é um cão. Morde-nos as carnes, e lambe-nos as feridas. Cão sem dono, mete o rabo entre as pernas quando o fitamos de frente, e arranca-nos as canelas quando lhe viramos as costas e nos deslumbramos com a imensidão do mar. Sentados à beira-rio, a colar pensos nas carnes rasgadas e a enxaguar lágrimas ressequidas, procura-nos o tempo para nos lamber os dedos magoados. Disso e da mágoa se alimenta o tempo, esse cão danado e doce.
Por uma hora, uma singular hora, um tempo há em que o tempo se ajusta ao compasso da vida. Os ponteiros e as horas ajustam-se, aconchegam-se, vedam todas as frinchas que entre si podem deixar escapar o calor, o frio, a água e o fogo. E ali mesmo se amam o tempo e a vida, por uma hora, uma singular hora, em todo o tempo e em toda a vida. Amam-se como dois amantes que se amam pela primeira e última vez. Os rios que percorrem os corpos entumescem, galgam as margens, tecem almofadas de água e sol, e recuam e brincam, e saltam do leito e fecundam campos, rios e mares à sua volta, e, quando tudo é água e fogo, explodem em raios e trovões, a uma só voz, acordando os céus e fazendo tremer as profundidades da terra. Os olhos olham-se e, surpresos de se verem a si mesmos, cerram as pálpebras, ofuscados de luz, cegueira e saudade, e esperam que os rios voltem ao seu lugar.
Assim é quando o tempo, por um instante, se acerta com a vida, por uma hora, uma singular hora, que é como esse instante se chama. Não tem família, nem nome de família, esse instante. Hora é o seu único nome e dela só podemos dizer como se chama a chama desse instante. Hora é o seu nome.
O respeito impõe que a veneremos como se fosse uma deusa. É a primeira das primeiras e é a única. Foi por ela que a vida caminhou mais depressa do que o tempo, é por ela que a vida não quer ir para a frente e arrasta os pés. O tempo, por uma singular hora apaixonado, continua inexorável, cão, como se tivesse ido às putas, e não pára sequer para recordar. Nada.
Felizes daqueles que estão acordados nessa hora. O tempo para trás e o tempo para a frente, mesmo cão, será sempre doce, até quando, furioso, rasgue as carnes e roa os ossos. Será sempre doce. Da sua saliva de fúria nascerá bálsamo perfumado. Jasmim é o perfume. É bom estar acordado na hora em que o tempo acerta com a vida.
Por mim, sei que estava a dormir na hora de acertar. Um sono pesado, de cansaço e desespero. Dormia para esquecer. Agora nada tenho para lembrar.
(...)
As novidades são como os bebés. Fazem o que fazem os bebés. Por isso, os pais e as mães e os tios e tias, avós, sobrinhos e sobrinhas das novidades têm que passar uma boa porção do seu tempo a mudar-lhes as fraldas. A novidade é mudar as fraldas. Essa azáfama incessante de limpar, de assear para não curtir as peles. Essa é a verdadeira novidade. A outra, a que faz como os bebés, é uma nora de tirar água, velha de milénios. Copo atrás de copo puxa água atrás de água. Pinga que pinga, puxa que puxa, roda que roda. Só é novidade se virmos o que faz a nora, e se lhe mudarmos as fraldas. São os nossos olhos que fabricam a novidade. As nossas mãos, numa de tirar e pôr trapos, benzem o que os olhos vêem. E assim bendita, a novidade caminha com as fraldas coladas ao rabo.
Já não tenho novidades para te dar. Não me agradeças. Que o mérito não é meu. Ao tempo, sim. Agradece ao tempo, à cegueira do tempo que não deixa ver numa nora mais do que uma nora. Descalça as sandálias, cobre a cabeça, esconde o corpo numa túnica azul, fecha os olhos, os lábios húmidos, a alma compungida e os pés ungidos com óleos sagrados, e balbucia uma oração ao tempo.
Não digas nada, não vá estragar-se a intenção. Não ouças nada. Não sintas nada. Mexe só os lábios, sinal de respeito. E agradece. Ao tempo.
Agradece por mim também, que não uso sandálias. Caminho descalço, os pés curtidos. Não há óleo que os benza. E não consigo fechar os olhos, medo de perder a pouca luz que o grande luzeiro, por negligência, deixou em mim. Não o avises, não digas nada. Não roubei. Não criei nem matei para roubar.
Esta pequena luzinha ficou em mim, a iluminar as nódoas negras deste meu corpo magoado porque quis.
JB. 2001
A Novíssima Ciência da Banalidade (excertos)
Banalidade é um conceito de largo espectro. Aplica-se a um vasto conjunto de acções do quotidiano e a sua característica nuclear á a inconsciência. Este Tratado para debutantes, tendo preocupações didácticas, acaba por não responder positivamente a essa exigência central de inconsciência. É este o preço a pagar pela ambição desmedida de transpor para a didáctica um conceito tão complexo como o da banalidade.
Infelizmente, portanto, este Tratado não cumpre os requisitos mínimos da banalidade, embora uma grande quantidade de esforço seja aplicada nesse sentido. A tradução da banalidade para um acto pedagógico conseguirá, na melhor das hipóteses, constituir-se em metabanalidade. Assim me assista o engenho e a arte nesta tarefa, a todos os títulos, generosa, se, por via da sua metabanalidade, não conseguir ser um pouco mais do que isso.
Infelizmente, portanto, este Tratado não cumpre os requisitos mínimos da banalidade, embora uma grande quantidade de esforço seja aplicada nesse sentido. A tradução da banalidade para um acto pedagógico conseguirá, na melhor das hipóteses, constituir-se em metabanalidade. Assim me assista o engenho e a arte nesta tarefa, a todos os títulos, generosa, se, por via da sua metabanalidade, não conseguir ser um pouco mais do que isso.
Publicado 16th August 2006 por Jorge Barbosa
O povo está farto de falinhas mansas. Quem manda tem de proclamar o seu poder, urrando com quanta força tenha. Aos urros, deve acusar os trabalhadores em geral de falta de produtividade, os médicos e farmacêuticos de falta de honestidade, os juízes de preguiça, os professores de falta de profissionalismo. O povo rejubilará. Finalmente o poder foi entregue a quem de direito. a gente que proclama o seu poder aquém e além mar.
Em simples repartições, do poder já se sabe, surgirão novos líderes: mulheres com voz de bagaço, dentes enferrujados de tabaco e com o riso fácil de uma gaveta de ferragens a abrir com cavilhas, porcas, anilhas, tubos e parafusos a chocalhar; a assessorá-las, homens com trejeitos de donzelas virgens e voz de limonada. A chefe urrará "aqui quem manda, sou eu", e não fará nem dirá mais nada que tenha jeito; os subchefes urrarão "aqui quem manda, sou eu", e prestarão vassalagem à chefe.
Em reunião com a chefe da repartição maior, a chefe da repartição menor perguntará suavemente, tanto quanto lhe permitam os pregos, tesouras e alicates da gaveta em que se transformou a sua boca, "chefinha, ali quem manda, sou eu?". "Ali. manda quem urrar melhor, aqui, quem manda, sou eu", urrará a grande chefe.
Impor-se-á que as conclusões desta reunião maior sejam divulgadas por toda a repartição. Uma nota de serviço será redigida a dizer: "Na sequência de importante reunião com a grande chefe, informa-se que foi decidido que aqui quem manda sou eu. Com os melhores cumprimentos, Viva Portugal"
O funcionário que afixe na parede um cartaz esclarecendo que "aqui quem manda é ela", será chamado de urgência ao Gabinete da Chefe para se explicar: "quem é essa ela? Aqui quem manda sou eu. Está despedido", urrará a chefe de boca em gaveta, "e nem tente justificar-se", completará, para que não surjam dúvidas.
Com tempo, a chefe passará do bagaço à vinhaça e à cervejola, em dias de festa, ao wisky, e o subchefe será promovido da limonada à seven-up e ao ice-tea, em dias de festa, à vitalis com sabor a limão. Os seus urros acabarão por ser apreciados. O povo respirará de alívio: o futuro estará assegurado por esta geração imparável de urradores profissionais.
Em simples repartições, do poder já se sabe, surgirão novos líderes: mulheres com voz de bagaço, dentes enferrujados de tabaco e com o riso fácil de uma gaveta de ferragens a abrir com cavilhas, porcas, anilhas, tubos e parafusos a chocalhar; a assessorá-las, homens com trejeitos de donzelas virgens e voz de limonada. A chefe urrará "aqui quem manda, sou eu", e não fará nem dirá mais nada que tenha jeito; os subchefes urrarão "aqui quem manda, sou eu", e prestarão vassalagem à chefe.
Em reunião com a chefe da repartição maior, a chefe da repartição menor perguntará suavemente, tanto quanto lhe permitam os pregos, tesouras e alicates da gaveta em que se transformou a sua boca, "chefinha, ali quem manda, sou eu?". "Ali. manda quem urrar melhor, aqui, quem manda, sou eu", urrará a grande chefe.
Impor-se-á que as conclusões desta reunião maior sejam divulgadas por toda a repartição. Uma nota de serviço será redigida a dizer: "Na sequência de importante reunião com a grande chefe, informa-se que foi decidido que aqui quem manda sou eu. Com os melhores cumprimentos, Viva Portugal"
O funcionário que afixe na parede um cartaz esclarecendo que "aqui quem manda é ela", será chamado de urgência ao Gabinete da Chefe para se explicar: "quem é essa ela? Aqui quem manda sou eu. Está despedido", urrará a chefe de boca em gaveta, "e nem tente justificar-se", completará, para que não surjam dúvidas.
Com tempo, a chefe passará do bagaço à vinhaça e à cervejola, em dias de festa, ao wisky, e o subchefe será promovido da limonada à seven-up e ao ice-tea, em dias de festa, à vitalis com sabor a limão. Os seus urros acabarão por ser apreciados. O povo respirará de alívio: o futuro estará assegurado por esta geração imparável de urradores profissionais.
Publicado 17th August 2006 por Jorge Barbosa
Nos tempos conturbados em que vivemos, é frequente confundir-se banalidade com inutilidade. Como veremos mais adiante, há motivos válidos para que se estabeleça tal confusão. Analisemos esta questão, a partir de uma clarificação conceptual, por enquanto, ainda cientificamente válida.
A inutilidade, segundo se crê, refere-se ao que é inútil. Pelo contrário a banalidade é, por via de regra, muito útil e, a maior parte das vezes, indispensável para o bom governo do comportamento individual, dos povos e das sociedades. Inútil, qualquer um pode ser; banal, só é quem souber ser.
Todavia, a História, é uma construção do ser humano, como se sabe, e, por via disso, o ser humano está progressivamente a promover uma profunda alteração nos conceitos de banalidade e inutilidade. Vivemos um momento histórico de transição. Neste período transitório, os dois conceitos surgem muitas vezes baralhados, sendo já possível encontrar inutilidades banais (o que as transforma em inutilidades úteis) e banalidades inúteis (o que torna a utilidade inútil).
Vejamos como as coisas se passam.
Quando se diz que o ser humano é o actor e o autor da História não se está a dizer que cada um de nós está a ser capaz, sozinho, de alterar o rumo da História. O que se está a dizer é que cada um de nós contribui com algumas gotas de água para o grande rio. Por outro lado, sabe-se hoje que não só o ser humano, mas também os outros animais contribuem para a contrução da História. Experiências científicas, realizadas com cães e gatos, demonstraram esse fenómeno de forma inequívoca. Foram, no entanto, muito contestadas por se saber que estes animais têm por hábito adquirir algumas características dos seus donos, o que enviesa claramente os resultados. Experiências mais recentes, realizadas com burros, confirmaram entretanto os mesmos resultados que tinham sido obtidos com cães e gatos. O problema destas experiências com burros reside no facto de serem animais que, no seu estado natural e indisfarçado, estão em vias de extinção. Com efeito, essas experiências demonstram também que a maior parte dos burros vive difarçada de camaleões e de osgas. Descobriu-se portanto que os burros não estão verdadeiramente em vias de extinção, mas em metamorfose.
Ora, é neste ponto que se percebe a importância de pequenos países, mas com gloriosos destinos, como é o caso de Portugal, na construção da História. Com efeito, Portugal é, neste momento, o país com mais recursos para ajudar o mundo a superar o caos que resulta da confusão entre banalidade e inutilidade.
Vejamos algunms exemplos concretos:
Considerar os exames nacionais como uma medida eficaz de combate do insucesso escolar é banal, portanto útil. Se não era banal antes, tornou-se agora que comentadores desportivos começaram a apoiar esta ideia genial da Ministra. Acontece que, se é útil, então os alunos deveriam limitar-se a fazer exames nacionais todos os dias. É claro que teríamos de resolver o problema seguinte: o que fazer com tantas crianças e jovens com sucesso escolar? Na verdade, todos os alunos teriam sucesso, o que constituiria um problema gravíssimo que as próximas gerações teriam de herdar. Assim sendo, os exames nacionais passaram a ter um calendário que impõe a todos os alunos a disciplina férrea de só os poder fazer de três em três anos ou mais de intervalo. Esta medida banal e útil foi tornada inútil, não deixando de ser banal.
O desemprego está a baixar e o emprego não está a aumentar. De facto, esta constatação parece um enigma, mas não é. O que se passa é que a população do país está a diminuir. Sendo o emprego um mal que mina as empresas e o Estado, e o desemprego um flagelo social, para superar este dilema, há que reduzir, eliminar mesmo, a população do país. Aqui, também Portugal já deu os primeiros passos: as professoras que decidam ter filhos, terão de pagar do seu próprio bolso os prejuízos causados ao Estado por essa imprudente decisão. A contribuição não é assim tão elevada quanto poderia parecer à primeira vista, dada a gravidade da maternidade. A única penalização, para já, é a de o tempo de licença de maternidade não ser contabilizado para progressão na carreira. Só uma "mulher com tomates" (perdoe-se-me a expressão) teria coragem de tomar esta medida tão necessária. Cá está mais uma medida banal e útil. Só que a penalização é tão baixa - que mulher vai colocar os interesses do Estado acima dos seus, só por três meses de prejuízo na sua carreira? - que se torna inútil. A utilidade passa a ser inútil, mais uma vez.
Exemplos, como estes, são imensos em Portugal, sendo o país que mais contributos positivos tem dado para o hiper-modernismo a que alguns chamam pós-modernidade.
Para colaborar neste imenso movimento a favor do hiper-modernismo basta-lhe compreender o que fazem os melhores do seu país.
Por exemplo, sindicalistas defensores intransigentes dos direitos dos trabalhadores, uma vez chegados ao poder, transformam-se em verdadeiros e genuínos sacanas contra precisamente os trabalhadores. Por outro lado, ser-se de esquerda corresponde a uma imagem de marca que está, neste momento, aberta a todos os oportunismos. Em boa verdade, está a dar. Se és mulher e queres mandar em alguma coisa, basta-te seres de esquerda (as tuas ideias não interessam para nada - a esquerda é uma marca de sabonetes) e teres um amigo gay; se és homem, deves ser gay primeiro e de esquerda depois. Se não quiseres ser gay (ninguém te pede para já explicações), dedica-te à agricultura e à criação de gado. Pelo menos trabalharás para prevenir a fominha que vem aí.
Isto é o que se está a passar agora, mas dentro em breve, terás de mudar para continuar a tua colaboração nesse imparável movimento hiper-moderno. Não falta muito tempo para que tenhas de ser de direita: se fores homem, não te esqueças de ser heterossexual, e se fores mulher não te esqueças de ser bonita e feminista q.b., sem exageros. Se fores mulher, de direita e feia podes chegar ao poder, mas vais ter problemas de todo o tamanho. As feias devem ser de esquerda... (de novo, alerto para o facto de as ideias não interessarem nada - podes ser de esquerda com ideias de direita e vice-versa, é o que está a dar).
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A inutilidade, segundo se crê, refere-se ao que é inútil. Pelo contrário a banalidade é, por via de regra, muito útil e, a maior parte das vezes, indispensável para o bom governo do comportamento individual, dos povos e das sociedades. Inútil, qualquer um pode ser; banal, só é quem souber ser.
Todavia, a História, é uma construção do ser humano, como se sabe, e, por via disso, o ser humano está progressivamente a promover uma profunda alteração nos conceitos de banalidade e inutilidade. Vivemos um momento histórico de transição. Neste período transitório, os dois conceitos surgem muitas vezes baralhados, sendo já possível encontrar inutilidades banais (o que as transforma em inutilidades úteis) e banalidades inúteis (o que torna a utilidade inútil).
Vejamos como as coisas se passam.
Quando se diz que o ser humano é o actor e o autor da História não se está a dizer que cada um de nós está a ser capaz, sozinho, de alterar o rumo da História. O que se está a dizer é que cada um de nós contribui com algumas gotas de água para o grande rio. Por outro lado, sabe-se hoje que não só o ser humano, mas também os outros animais contribuem para a contrução da História. Experiências científicas, realizadas com cães e gatos, demonstraram esse fenómeno de forma inequívoca. Foram, no entanto, muito contestadas por se saber que estes animais têm por hábito adquirir algumas características dos seus donos, o que enviesa claramente os resultados. Experiências mais recentes, realizadas com burros, confirmaram entretanto os mesmos resultados que tinham sido obtidos com cães e gatos. O problema destas experiências com burros reside no facto de serem animais que, no seu estado natural e indisfarçado, estão em vias de extinção. Com efeito, essas experiências demonstram também que a maior parte dos burros vive difarçada de camaleões e de osgas. Descobriu-se portanto que os burros não estão verdadeiramente em vias de extinção, mas em metamorfose.
Ora, é neste ponto que se percebe a importância de pequenos países, mas com gloriosos destinos, como é o caso de Portugal, na construção da História. Com efeito, Portugal é, neste momento, o país com mais recursos para ajudar o mundo a superar o caos que resulta da confusão entre banalidade e inutilidade.
Vejamos algunms exemplos concretos:
Considerar os exames nacionais como uma medida eficaz de combate do insucesso escolar é banal, portanto útil. Se não era banal antes, tornou-se agora que comentadores desportivos começaram a apoiar esta ideia genial da Ministra. Acontece que, se é útil, então os alunos deveriam limitar-se a fazer exames nacionais todos os dias. É claro que teríamos de resolver o problema seguinte: o que fazer com tantas crianças e jovens com sucesso escolar? Na verdade, todos os alunos teriam sucesso, o que constituiria um problema gravíssimo que as próximas gerações teriam de herdar. Assim sendo, os exames nacionais passaram a ter um calendário que impõe a todos os alunos a disciplina férrea de só os poder fazer de três em três anos ou mais de intervalo. Esta medida banal e útil foi tornada inútil, não deixando de ser banal.
O desemprego está a baixar e o emprego não está a aumentar. De facto, esta constatação parece um enigma, mas não é. O que se passa é que a população do país está a diminuir. Sendo o emprego um mal que mina as empresas e o Estado, e o desemprego um flagelo social, para superar este dilema, há que reduzir, eliminar mesmo, a população do país. Aqui, também Portugal já deu os primeiros passos: as professoras que decidam ter filhos, terão de pagar do seu próprio bolso os prejuízos causados ao Estado por essa imprudente decisão. A contribuição não é assim tão elevada quanto poderia parecer à primeira vista, dada a gravidade da maternidade. A única penalização, para já, é a de o tempo de licença de maternidade não ser contabilizado para progressão na carreira. Só uma "mulher com tomates" (perdoe-se-me a expressão) teria coragem de tomar esta medida tão necessária. Cá está mais uma medida banal e útil. Só que a penalização é tão baixa - que mulher vai colocar os interesses do Estado acima dos seus, só por três meses de prejuízo na sua carreira? - que se torna inútil. A utilidade passa a ser inútil, mais uma vez.
Exemplos, como estes, são imensos em Portugal, sendo o país que mais contributos positivos tem dado para o hiper-modernismo a que alguns chamam pós-modernidade.
Para colaborar neste imenso movimento a favor do hiper-modernismo basta-lhe compreender o que fazem os melhores do seu país.
Por exemplo, sindicalistas defensores intransigentes dos direitos dos trabalhadores, uma vez chegados ao poder, transformam-se em verdadeiros e genuínos sacanas contra precisamente os trabalhadores. Por outro lado, ser-se de esquerda corresponde a uma imagem de marca que está, neste momento, aberta a todos os oportunismos. Em boa verdade, está a dar. Se és mulher e queres mandar em alguma coisa, basta-te seres de esquerda (as tuas ideias não interessam para nada - a esquerda é uma marca de sabonetes) e teres um amigo gay; se és homem, deves ser gay primeiro e de esquerda depois. Se não quiseres ser gay (ninguém te pede para já explicações), dedica-te à agricultura e à criação de gado. Pelo menos trabalharás para prevenir a fominha que vem aí.
Isto é o que se está a passar agora, mas dentro em breve, terás de mudar para continuar a tua colaboração nesse imparável movimento hiper-moderno. Não falta muito tempo para que tenhas de ser de direita: se fores homem, não te esqueças de ser heterossexual, e se fores mulher não te esqueças de ser bonita e feminista q.b., sem exageros. Se fores mulher, de direita e feia podes chegar ao poder, mas vais ter problemas de todo o tamanho. As feias devem ser de esquerda... (de novo, alerto para o facto de as ideias não interessarem nada - podes ser de esquerda com ideias de direita e vice-versa, é o que está a dar).
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Publicado 21st August 2006 por Jorge Barbosa
Há cada vez menos pessoas que acreditam que a democracia significa uma justa repartição dos bens públicos entre os cidadãos, a partilha aberta de informação e a participação activa dos cidadãos na vida do seu país. A democravia é como um gelado de chocolate: é uma coisa boa, mas em excesso pode provocar doenças fatais. Essas pessoas que pensam que a democracia é como acima se diz fazem pior: transformam o gelado de chocoate em remédio para matar ratos.
Portugal é um exemplo de democracia equilibrada: a ninguém passa pela cabeça, por exemplo, que os dirigentes políticos sejam eleitos porque são mais competentes para isto ou para aquilo. Na verdade, o povo sabe lá para que é que eles servem. Nem lhe interessa saber. Nem interessa a ninguém, se formos rigorosos.
Importa então que clarifiquemos como podes ambicionar a ser um dirigente político respeitado num país tão encantador como Portugal, onde a democracia não peca por exageros, onde até, se for necessário para o bem do povo, pode haver falta dela, mas ninguém se queixa. Maravilhoso país este.
Portugal é um exemplo de democracia equilibrada: a ninguém passa pela cabeça, por exemplo, que os dirigentes políticos sejam eleitos porque são mais competentes para isto ou para aquilo. Na verdade, o povo sabe lá para que é que eles servem. Nem lhe interessa saber. Nem interessa a ninguém, se formos rigorosos.
Importa então que clarifiquemos como podes ambicionar a ser um dirigente político respeitado num país tão encantador como Portugal, onde a democracia não peca por exageros, onde até, se for necessário para o bem do povo, pode haver falta dela, mas ninguém se queixa. Maravilhoso país este.
- Em primeiro lugar, deves aprender a discursar sem conteúdo. O conteúdo daquilo que dizes não interessa a ninguém: só baralha as mentes e cria embaraços. Tudo o que digas deve ser pura retórica, como faz por exemplo o Ministro Santos Silva, um verdadeiro bastião na arte de dizer nada com muitas palavras e todas redondas. Essa arte de retórica, absolutamente vazia de conteúdo (isto é importante) será o que vai permitir que insultes o povo que te elegeu, e todos os cidadãos, um de cada vez, é claro, ou então uma corporação de cada vez, fiquem verdadeiramente extasiados e te prometam mais votos para a próxima vez.
- Mais do que tudo, o combate à pobreza e à miséria deve ser um estilo, uma maneira de falar, de ficar com o ar compungido, sobrancelhas caídas, cantos dos lábios tombados, um dedo tremente na testa, seguido de um sorriso de dentes lavados e encerados, optimista e confiante. Quanto ao resto, quem quiser que faça pela vida, que os governantes têm mais em que pensar. Só a título de exemplo, citemos o enorme trabalho que lhes dá preparar um discurso, uma entrevista, um debate: que roupa devem usar? que cores devem ter a gravata e o casaco? Qual a cor do fundo do palco em que se vão exibir? As unhas estão bem cortadas? E o cabelo? como está? O fecho da saia, ou das calças está bem fechado? - não vá o diabo infiltrar-se e colaborar com o adversário . A um homem político, o pior desastre que pode acontecer, aquilo que o levará à derrota certa não são as suas ideias, mas o espectáculo degradante de a gravata não combinar com as cores de fundo de palco, ou então que as calças lhe caiam em pleno discurso. A uma mulher não lhe fica mal que um ou mais botões da blusa se lhe desapertem, no ímpeto do debate, se tiver alguma coisa que se veja, mas morrerá definitivamente para a política se a tinta do baton tiver um milímetro que seja a mais do que devia ter. Pensar nestes e em muitosa outros pormenores ocupa todo o tempo a cabeça de governantes que se prezem. Se queres seguir essa maravilhosa carreira profissional, é bom que te prepares desde já. Essa carreira é impiedosa para mentes preguiçosas.
- Se não sabes o que fazer (porque pelo menos de três em três meses tens de tomar uma medida, que não seja um discurso - a vida de governante tem este senão), pensa em algo que te irrite solenemente. Se por exemplo não gostaste que a tua namorada ou namorado te tenha trocado por outro ou outra, mesmo que sejas gay, e nem tivesses nenhum interesse nela ou nele, trata de tomar uma medida qualquer que prejudique o novo amigo ou amiga do traidor ou da traidora. Já agora, e antes que me esqueça, usa sempre o feminino e o masculino (nesta ordem), como fiz atrás, mesmo que te estejas a referir a calhaus: neste caso dirás "as pedras e os calhaus deste país merecem o que têm", por exemplo. Se, pelo contrário, alguém te apoiou e te ajudou a superar esse problema de traição inqualificável, toma uma ou mais medidas que beneficiem essa pessoa e os seus familiares. Se ela prejudicar alguém, tanto melhor, porque não precisarás de fazer um penoso discurso com o seguinte conteúdo: "a quem me beija a mão, eu beijo a face, e não diga que vai daqui - é que as mãos (nunca se sabe) são o alojamento preferido dos micróbios." Um discurso, como este com conteúdo, é a morte do artista.
- Se alguém contestar o que dizes, ou, pior ainda o que não fazes ou o que fazes, acusa-o de deslealdade para com a organização. Ninguém sabe o que isso é, a organização. "Tragam-me aqui a organização que eu quero conhecê-la". Ninguém traz. Não se sabe onde mora, onde vai tomar café ou que praia frequenta na época balnear. A "organização" é uma palavra-chave: abre as portas a toda a intriga e a toda a arbitrariedade. Não te esqueças que a capacidade de intriga e de arbitrariedade são duas das qualidades mais importantes de um qualquer político que queira fazer carreira digna. "Organização" é então a palavra-chave desta coisa. Se, num lapso programado, trocares a palavra organização pelo teu próprio nome, limita-te a sorrir e com toda a displicência deste mundo, na próxima oportunidade, troca o teu nome pela palavra organização, e estarás perdoado.
- Se te acusarem com razão que não estás a ser democrata, filia-te rapidamente num partido de esquerda. Aí , não tens de dar qualquer justificação. Esses partidos são democratas de cognome. E podes tranquilamente fazer e dizer o que fazias e dizias antes. Se te acusarem que está a hipotecar o futuro da economia do país, filia-te logo que possas num partido de direita. Aí , não terás de dar qualquer explicação. Os partidos de direita são insuspeitos nessa matéria. A palavra matéria é outra que deves aprender a usar. Se pensas que matéria quer dizer aquilo de que são feitas as coisas, isso é porque és primitivo, ainda pensas como Aristóteles que viveu há muito mais de 2 000 anos. Não te admires que digam que estás ultrapassado: 2 000 anos é muito tempo... "Matéria" quer dizer o que muito bem te apetecer; sobretudo é uma palavra útil para te referires com eficácia e rapidez a um assunto de que nunca ouviste falar, nem queres ouvir, porque tens a panela ao lume e não há tempo para tudo.
Publicado 5th September 2006 por Jorge Barbosa
Se alguma vez chegares a fazer parte do Governo teu País, ou até (quem sabe?) do Governo dos outros, será seguramente porque entendeste e praticaste na perfeição o que se diz em 5 - Maravilhosa Democracia, Maravilhosa.Mas uma vez chegado ao governo tens de aprender a despachar. Queres isto ou aquilo, faz um despacho; não gostas deste ou daquele, faz um despacho; concordas com um comentário que saiu no jornal da tua aldeia, faz um despacho; se discordares, faz outro; se não souberes o que pensar sobre a matéria em apreço, faz outro. Nunca faças despachos a partir de comentários de jornais nacionais: ninguém precisa saber de onde tiraste a ideia.
Claro, terás de aprender a resistir não só às críticas de que a tua governação não respeita a democracia real - a esta crítica já sabes responder (aprendeste no capítulo anterior, o 5) -, mas também que não respeitas a democracia formal, que despachas sem suporte em Decretos-Lei ou em Leis.
Os teus despachos não são para regulamentar decretos: isso pode esperar; um decreto pode até nunca ser regulamentado, se para isso for necessário pensar mais do que aquilo que estás disposto a fazer. Os despachos também não são só para tomar medidas administrativas que regulem conflitos entre decretos, ou interpretações de decretos. Para isso, há os tribunais, que, pelos vistos, estão às moscas com falta de trabalho. Os despachos são precisamente para evitares a maçada de pedir autortizações legislativas para publicar decretos aos representantes do povo, que por sinal também têm mais que fazer. Toma o exemplo da ministra Lurdes Rodrigues. Ela acha que deve alterar os estatuto dos professores. Mas isso cria problemas do arco da velha. Então faz despachos como se o estatuto já tivesse sido alterado. Este é um dos melhores exemplos de ausência total e legítima de democracia real e formal. Legítima porque não há paciência para se ser democrata neste mundo globalizado e cheio de desafios, de futebol e não só, não se pense que, lá porque o futebol ocupa mais de 90% de todo o conjunto de desafios aceitáveis para um bom governo, não existe um ou outro que entre na categoria do desporto radical, ou safaris, ou coisa do género com a mesma legitimidade.
Despacha portanto sem parar. E quanto mais te criticarem, mais despachos deves fazer. Se alguma ou a maior parte nunca for posta em prática, não te arrependas de nada. Cumpriste a tua obrigação. Aos outros compete cumprir a deles.
Claro, terás de aprender a resistir não só às críticas de que a tua governação não respeita a democracia real - a esta crítica já sabes responder (aprendeste no capítulo anterior, o 5) -, mas também que não respeitas a democracia formal, que despachas sem suporte em Decretos-Lei ou em Leis.
Os teus despachos não são para regulamentar decretos: isso pode esperar; um decreto pode até nunca ser regulamentado, se para isso for necessário pensar mais do que aquilo que estás disposto a fazer. Os despachos também não são só para tomar medidas administrativas que regulem conflitos entre decretos, ou interpretações de decretos. Para isso, há os tribunais, que, pelos vistos, estão às moscas com falta de trabalho. Os despachos são precisamente para evitares a maçada de pedir autortizações legislativas para publicar decretos aos representantes do povo, que por sinal também têm mais que fazer. Toma o exemplo da ministra Lurdes Rodrigues. Ela acha que deve alterar os estatuto dos professores. Mas isso cria problemas do arco da velha. Então faz despachos como se o estatuto já tivesse sido alterado. Este é um dos melhores exemplos de ausência total e legítima de democracia real e formal. Legítima porque não há paciência para se ser democrata neste mundo globalizado e cheio de desafios, de futebol e não só, não se pense que, lá porque o futebol ocupa mais de 90% de todo o conjunto de desafios aceitáveis para um bom governo, não existe um ou outro que entre na categoria do desporto radical, ou safaris, ou coisa do género com a mesma legitimidade.
Despacha portanto sem parar. E quanto mais te criticarem, mais despachos deves fazer. Se alguma ou a maior parte nunca for posta em prática, não te arrependas de nada. Cumpriste a tua obrigação. Aos outros compete cumprir a deles.
Publicado 6th September 2006 por Jorge Barbosa
Numa perspectiva científica rigorosa, um problema só é um problema científico se a ciência assim o entender, isto é, se houver perspectivas de a ciência o poder resolver. Se não, então o problema será do domínio da especulação ou do ocultismo.
Ora, se procuras levar uma vida digna, sobretudo se essa dignidade passar pelo exercício do poder, tens de saber respeitar esse princípio científico. Só tem estatuto de problema aquele a que tu saibas responder. Se, de todos os que te colocarem, não souberes responder a nenhum, deves muito simplesmente ignorá-los a todos porque serão seguramente irrelevantes.
O mesmo se deve dizer relativamente ao problema da verdade.
Antes que comeces a fazer as confusões habituais de gente medíocre, convém que saibas que a verdade é um adereço. Num palco, por exemplo, nenhum adereço deve ofuscar o desempenho dos actores; pelo contrário, os adereço devem realçar o trabalho dos actores. Se algum adereço não cumprir esta missão, é porque é descartável e, em bom rigor, deve ser imediatamente descartado. Há gente medíocre que entende - vá lá saber-se porquê - que a verdade é a figura principal de todos os cenários políticos ou da vida comunitária. Tens portanto de optar: se queres continuar a ser medíocre, continua a pensar que a verdade vale o que quer que seja por si só, mas não te queixes de seres um falhado na vida; se queres ter sucesso, usa a verdade para embelezar os teus actos e se alguma vez, como acontecerá frequentemente, a verdade não servir para isso, aprende a pô-la de lado. A verdade deve estar ao teu serviço e não ao serviço de si mesma. A verdade ao serviço de si mesma é um totalitarismo que tu nunca podes aceitar, pela simpes razão de deixares de ser capaz de a controlar.
Esta linguagem, se foste educado como quase todos nós, numa perspectiva de vida medíocre, pode parecer-te estranha. E é, de facto, não porque seja ininteligível, mas porque é uma linguagem de elite, só acessível aos iniciados na ciência da banalidade.
A banalidade é, com efeito, uma ciência exacta que se perfila no horizonte do conhecimento humano como a final e a decisiva modalidade de conhecimento superior do ser humano. Embora seja adereço, como qualquer verdade, a verdade é que não te bastarão as lições que programei para este Tratado para que aprendas a ter sucesso. Mais grave ainda: sendo eu um simples mestre da banalidade, não alcançarei nunca a perfeição nesta ciência, que, no entanto está perfeitamente ao teu alcance. Passa-se comigo algo idêntico ao que se passa com um treinador de futebol: o treinador já não tem fôlego sequer para jogar um jogo a sério durante mais do que cinco minutos, fuma, tem barriga, etc., mas compete-lhe a ele fazer com que os seus jogadores sejam os melhores do mundo. Em ti, que lês este Tratado, deposito toda a esperança num futuro repleto de banalidades.
Voltando à vaca fria, compreenderás então que a verdade, sendo um adereço, deve estar ao teu serviço. De uma forma ainda muito incipiente, esta é já uma prática de sucesso de quase todos os poderosos. Por exemplo, quem não aceita de bom grado que quem revele as verdades de uma país, ou de uma comunidade, ou de um serviço, seja considerado traidor? Precisamente, o traidor é aquele que sabe a verdade e a divulga. Muitas vezes, essa verdade é conhecida de toda a gente, mas é guardada como um segredo, um segredo que toda a gente conhece, mas um segredo porque ninguém fala dele. Aplaude-se a condenação do traidor que teve a ousadia de falar de uma coisa que toda a gente sabe, mas que era segredo. Vejamos um caso concreto: qualquer governante tem o direito de dizer que o país está a enriquecer; se o que ele diz é verdade ou mentira, isso é um assunto que não lhe diz respeito: a verdade, como vimos, é aquilo que pode ilustrar a importância do actor, não aquilo que lhe tira a luz. Traidor será aquele, medíocre claro está, que se pergunta em voz alta: Como pode estar o país a enriquecer, se cada vez há mais pessoas a comer os seus próprios dentes para não passar fome? Esta é uma pergunta íntima, subjectiva, sem valor de verdade e que todavia configura alta traição aos superiores interesses do país.
Note-se que, em última análise, a banalidade enquanto ciência tem no seu horizonte, já não tão longínquo como se pensa, garantir a qualquer ser humano a possibilidade de decretar que a soma de 2 com 2 não tem de ter o resultado de 4, pode variar e até pode não dar resultado nenhum. Esta soma pode, se assim se quiser, por vontade política, deixar de existir no cenário das operações possíveis. O mesmo se diga, por exemplo, a respeito do facto de a soma dos ângulos de um triângulo ser equivalente a dois ângulos de um quadrado, qualquer que seja a dimensão de um e de outro. Esta é uma verdade que, como está bem de ver, pode não interessar a toda a gente. E depois como pode uma verdade estar acima de quem manda? Quem manda até pode estar distraído e não saber dela, e de repente alguém atira-lhe com a verdade à cara... Isto não é coisa que se faça. Um dos objectivos mais grandiosos desta emergente ciência da banalidade é garantir que este tipo de desfaçatez desapareça definitivamente nas nossas comunidades mais desenvolvidas.
Ora, se procuras levar uma vida digna, sobretudo se essa dignidade passar pelo exercício do poder, tens de saber respeitar esse princípio científico. Só tem estatuto de problema aquele a que tu saibas responder. Se, de todos os que te colocarem, não souberes responder a nenhum, deves muito simplesmente ignorá-los a todos porque serão seguramente irrelevantes.
O mesmo se deve dizer relativamente ao problema da verdade.
Antes que comeces a fazer as confusões habituais de gente medíocre, convém que saibas que a verdade é um adereço. Num palco, por exemplo, nenhum adereço deve ofuscar o desempenho dos actores; pelo contrário, os adereço devem realçar o trabalho dos actores. Se algum adereço não cumprir esta missão, é porque é descartável e, em bom rigor, deve ser imediatamente descartado. Há gente medíocre que entende - vá lá saber-se porquê - que a verdade é a figura principal de todos os cenários políticos ou da vida comunitária. Tens portanto de optar: se queres continuar a ser medíocre, continua a pensar que a verdade vale o que quer que seja por si só, mas não te queixes de seres um falhado na vida; se queres ter sucesso, usa a verdade para embelezar os teus actos e se alguma vez, como acontecerá frequentemente, a verdade não servir para isso, aprende a pô-la de lado. A verdade deve estar ao teu serviço e não ao serviço de si mesma. A verdade ao serviço de si mesma é um totalitarismo que tu nunca podes aceitar, pela simpes razão de deixares de ser capaz de a controlar.
Esta linguagem, se foste educado como quase todos nós, numa perspectiva de vida medíocre, pode parecer-te estranha. E é, de facto, não porque seja ininteligível, mas porque é uma linguagem de elite, só acessível aos iniciados na ciência da banalidade.
A banalidade é, com efeito, uma ciência exacta que se perfila no horizonte do conhecimento humano como a final e a decisiva modalidade de conhecimento superior do ser humano. Embora seja adereço, como qualquer verdade, a verdade é que não te bastarão as lições que programei para este Tratado para que aprendas a ter sucesso. Mais grave ainda: sendo eu um simples mestre da banalidade, não alcançarei nunca a perfeição nesta ciência, que, no entanto está perfeitamente ao teu alcance. Passa-se comigo algo idêntico ao que se passa com um treinador de futebol: o treinador já não tem fôlego sequer para jogar um jogo a sério durante mais do que cinco minutos, fuma, tem barriga, etc., mas compete-lhe a ele fazer com que os seus jogadores sejam os melhores do mundo. Em ti, que lês este Tratado, deposito toda a esperança num futuro repleto de banalidades.
Voltando à vaca fria, compreenderás então que a verdade, sendo um adereço, deve estar ao teu serviço. De uma forma ainda muito incipiente, esta é já uma prática de sucesso de quase todos os poderosos. Por exemplo, quem não aceita de bom grado que quem revele as verdades de uma país, ou de uma comunidade, ou de um serviço, seja considerado traidor? Precisamente, o traidor é aquele que sabe a verdade e a divulga. Muitas vezes, essa verdade é conhecida de toda a gente, mas é guardada como um segredo, um segredo que toda a gente conhece, mas um segredo porque ninguém fala dele. Aplaude-se a condenação do traidor que teve a ousadia de falar de uma coisa que toda a gente sabe, mas que era segredo. Vejamos um caso concreto: qualquer governante tem o direito de dizer que o país está a enriquecer; se o que ele diz é verdade ou mentira, isso é um assunto que não lhe diz respeito: a verdade, como vimos, é aquilo que pode ilustrar a importância do actor, não aquilo que lhe tira a luz. Traidor será aquele, medíocre claro está, que se pergunta em voz alta: Como pode estar o país a enriquecer, se cada vez há mais pessoas a comer os seus próprios dentes para não passar fome? Esta é uma pergunta íntima, subjectiva, sem valor de verdade e que todavia configura alta traição aos superiores interesses do país.
Note-se que, em última análise, a banalidade enquanto ciência tem no seu horizonte, já não tão longínquo como se pensa, garantir a qualquer ser humano a possibilidade de decretar que a soma de 2 com 2 não tem de ter o resultado de 4, pode variar e até pode não dar resultado nenhum. Esta soma pode, se assim se quiser, por vontade política, deixar de existir no cenário das operações possíveis. O mesmo se diga, por exemplo, a respeito do facto de a soma dos ângulos de um triângulo ser equivalente a dois ângulos de um quadrado, qualquer que seja a dimensão de um e de outro. Esta é uma verdade que, como está bem de ver, pode não interessar a toda a gente. E depois como pode uma verdade estar acima de quem manda? Quem manda até pode estar distraído e não saber dela, e de repente alguém atira-lhe com a verdade à cara... Isto não é coisa que se faça. Um dos objectivos mais grandiosos desta emergente ciência da banalidade é garantir que este tipo de desfaçatez desapareça definitivamente nas nossas comunidades mais desenvolvidas.
Publicado 11th September 2006 por Jorge Barbosa
A Morte Gloriosa do Filho de Staline e o Cheiro que lhe Sobreviveu
Autor: BARBOSA, Jorge N
Data: 1995
A SOMBRA DO PESSEGUEIRO
(redondilhas a mote de Milán Kundera e de “estranha leveza do ser”)
Jorge Nunes Barbosa
O filho de Staline considerava-se filho de Deus. Não é que os outros o não fossem, mas ele tinha, a esse respeito, aquela certeza insofismável que resulta de ser filho do homem mais poderoso do Universo conhecido do seu tempo, que, de resto, e para reforço da sua profunda convicção, ordenara, sem pestanejar, o fuzilamento de sua mãe.
Mandou a ironia do destino, ou o cinismo das tropas de Hitler (as numerosas pesquisas realizadas sobre este assunto nunca chegaram a uma verdadeira conclusão), que o filho de Staline, infamemente capturado, fosse encarcerado na, para si, detestável companhia de alguns dos súbditos de elite de Sua Majestade a Rainha de Inglaterra.
Entre o glorioso filho de Staline e os elegantíssimos súbditos de Sua Majestade estalou, em pleno auge da 2ª Guerra Mundial, uma guerra particular, motivada pela incapacidade congénita dos ingleses em suportar a ideia fixa do filho de Staline, que entendia que não devia limpar a merda que fazia. Os primeiros argumentavam que, para desinfestar o ambiente, era obrigação de cada um limpar a merda que fizesse. O outro, citando Galileu, ripostava, disparando ao ritmo de metralhadora todas as pragas e injúrias do léxico russo, que a melhor forma de apreciar o valor do homem era avaliando a obra por ele legada aos vindouros. Se a merda, que os ingleses faziam, os envergonhava, que a limpassem; a sua não seria removida do local onde ele a pusesse.
Os ingleses, superiormente educados na já famosa Universidade de Cambridge, ficaram apopléticos ao ouvirem da boca daquele energúmeno, que praguejava à velocidade da luz, uma citação do cientista que criara os princípios da Física Matemática. Pediram tréguas, que lhes foram concedidas em termos profundamente vexatórios: tiveram que aceitar que eles próprios deixariam de limpar a merda que fizessem.
Humilhados e vilmente ofendidos, os digníssimos súbditos de Sua Majestade, em Assembleia Geral secreta, facilitada pela brutal bebedeira que o filho de Staline tomara para celebrar a sua retumbante vitória, decidiram que cada um deveria analisar, com todo o espírito científico ainda disponível, após o vexame sofrido, quais as estratégias e tácticas das regatas, travadas contra os de Oxford, que se aplicariam a esta situação unanimemente reconhecida como absolutamente inadmissível.
Na sequência dessa assembleia, de conclusões vergonhosamente inconsequentes, a revolta nas hostes de Sua Majestade atingiu tais proporções que lhes deu volta aos intestinos. O ambiente da caserna, se já era insuportável, tornou-se agora decididamente pestilento. O próprio filho de Staline, num curtíssimo lampejo de lucidez, no meio da sua estrondosa bebedeira, pensou que talvez fosse ele o único a ter direito de deixar obra feita para a posteridade.
Logo que as cores do mundo passaram de branco invisível para o violeta vínico genuíno, o filho de Staline deslocou-se penosamente à casa do guarda, para que a autoridade legalmente instituída deslindasse, de uma vez por todas, o dilema que originara a sua guerra particular, e que tinha sido agravado pelo estabelecimento de tréguas. Toda a gente sabe, e o filho de Staline também, que quando as tréguas agravam o conflito que dá origem à contenda, estamos perante a ameaça de uma Guerra Mundial. Ora, duas guerras mundiais simultâneas só poderiam anular-se mutuamente por constituirem uma afronta à lógica elementar das coisas. Esta reflexão foi exposta ao SS de serviço que, depois de um longo momento de reflexão, retorquiu do alto das suas botas cardadas:
- Se a guerra acabasse agora, seríamos nós, os alemães, os principais beneficiados. Não vejo motivo para me preocupar com isso. De mais a mais, não estou aqui para tratar de assuntos de merda.
O filho de Staline, que ainda via tudo violeta à sua volta, passou a ver estrelas, também de cor violeta, mas muito mais brilhantes, a bailarem na secretária, na cadeira, nas botas, nas paredes, na fotografia de Hitler, no chão, no tecto e em tudo quanto era sítio.
Em passo de corrida firme, e sem qualquer hesitação, dirigiu-se, a grande velocidade, para os limites do campo. Parou dois segundos frente ao arame farpado electrificado que lhe servia de fronteira e atirou, decidido, contra ele todo o seu corpo. E ali se espalmou, projectando estrelas brancas, azuis, verdes, amarelas, mas sobretudo violetas, por todo o campo.
Para que conste, aqui fica registada a história verdadeira da morte gloriosa do filho de Staline, o único homem que, durante a 2ª Guerra Mundial, morreu por uma causa nobre, quase metafísica. Morreu por uma causa de merda; todos os outros morreram por causa da estupidez.
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