segunda-feira, 31 de outubro de 2011
Da Desobediência Civil de Henry David Thoreau
Não é desejável cultivar o respeito pelas leis ao mesmo nível do respeito pelos direitos. A única obrigação que tenho direito de assumir é fazer a qualquer momento aquilo que julgo certo. Costuma dizer-se, e com toda a razão, que uma corporação não tem consciência; mas uma corporação de homens conscienciosos é uma corporação com consciência. A lei nunca fez os homens sequer um pouco mais justos; e o respeito reverente pela lei tem levado até mesmo os bem-intencionados a agir quotidianamente como mensageiros da injustiça. Um resultado comum e natural de um respeito indevido pela lei é a visão de uma coluna de soldados - coronel, capitão, cabos, combatentes e outros - marchando para a guerra numa ordem impecável, cruzando morros e vales, contra a sua vontade, e como sempre contra o seu senso comum e a sua consciência; por isso essa marcha é muito pesada e faz o coração bater forte. Eles sabem perfeitamente que estão envolvidos numa iniciativa maldita; eles têm tendências pacíficas. O que são eles, então? Chegarão a ser homens?
Le cerveau, objet technologique (2/8) : Le plus complexe non-ordinateur du monde
Le cerveau, objet technologique (2/8) : Le plus complexe non-ordinateur du monde
Comprendre le fonctionnement du cerveau est l'un des enjeux de la convergence des technologies à la fois parce qu'il est devenu un objet de technologie, mais également parce l'étude de son fonctionnement permet d'envisager des technologies pour dépasser ses limites. C'est ce que va essayer de nous faire comprendre Rémi Sussan dans ce dossier d'InternetActu.On imagine trop souvent le cerveau comme l'organe central supervisant le corps entier. Un organe enfermé dans une boite (crânienne), recevant des nouvelles du monde via les sens et communiquant ses dictats au corps (qui n'est pour lui qu'un appendice secondaire, mais bien utile) pour effectuer des actions. Dans une perspective informatique, le cerveau serait le processeur qui est capable à tout moment de consulter sa mémoire, tandis que les organes sensoriels sont les périphériques d'entrée et le corps dans son ensemble le périphérique de sortie.
Qu'est-ce qui, dans cette description, correspond à la réalité biologique ? En gros, rien.
Le mystère de l'incarnation
D'abord, finissons-en avec la machine à penser enfermée dans une boite. Notre esprit est incarné. Nous pensons avec notre corps. Nous percevons en agissant. L'expérience des chatons de Held et Hein, qui date de 1958, en reste un exemple frappant, malgré son ancienneté. Les chercheurs ont pris un groupe de chatons peu après la naissance et les ont enfermés dans le noir. Une heure par jour, ils les sortaient à la lumière, mais le groupe était divisé. Une première équipe devait se déplacer dans la pièce en tirant une carriole miniature. Les autres chatons se tenaient dans la carriole, immobiles. Au bout de quelques jours, les animaux furent libérés. Le premier groupe, celui des "pilotes", n'eut aucun problème à s'adapter au monde extérieur, mais les chats "passagers" restèrent comme aveugles : parce qu'ils n'avaient pas pu interagir avec le monde extérieur, ils ne pouvaient donner du sens à leurs perceptions visuelles. Comme l'explique Francisco Varela dans L'inscription corporelle de l'esprit :"voir des objets ne consiste pas à en extraire des traits visuels, mais à guider visuellement l'action dirigée vers eux."Un autre exemple particulièrement éclairant est issu des recherches d'Umberto Castiello (.pdf), professeur de psychologie à l'université de Padoue. Celui-ci a démontré que nous avons tendance à esquisser les gestes de préhension d'un objet situé dans notre champ visuel, même si nous n'avons pas l'intention de le prendre dans nos mains. Pour cela, l'équipe de recherche a examiné la manière dont on prend une cerise sur une table, puis ensuite comment on prend une pomme. De façon évidente, l'écart entre les doigts de la main est plus large lorsqu'on saisit la pomme que la cerise ! Mais là où les choses deviennent bizarres, c'est lorsque la pomme et la cerise se trouvent toutes les deux sur une table et qu'on demande au sujet de prendre la cerise. L'écart entre ses doigts sera alors plus large que nécessaire, comme si la seule présence de la pomme obligeait les doigts à s'écarter. Comme l'explique Chris Frith dans son livre Making up the Mind: "l'action nécessaire pour saisir la cerise interfère avec mon action d'attraper la pomme."
Les exemples de ce genre sont multiples. Ils suffisent à montrer que la différence entre les "entrées" et les "sorties" est loin d'être aussi claire qu'on pourrait le penser. Dans l'expérience des chatons, la "sortie" (l'action musculaire) détermine "l'entrée" (la vision). Dans le second cas, "l'entrée" perturbe la "sortie" (le mouvement des doigts).
Ces constats ouvrent la porte à de nouvelles méthodes d'éducation. Selon le Boston Globe, Susan Goldin-Meadow, professeur de psychologie à l'université de Chicago, a découvert que les enfants ayant des problèmes mathématiques s'en tiraient mieux s'ils réfléchissaient en gesticulant. De même, un acteur se remémorera mieux le texte qu'il doit apprendre s'il le fait en bougeant. Aristote, qui enseignait la philosophie en marchant, avait-il déjà entrevu l'existence de ce rapport entre le corps et l'esprit ?
Comme Angeline Lillard, professeur de psychologie à l'université de Virginie, l'a expliqué au Boston Globe, un tel type de recherche validerait les méthodes d'une pédagogue comme Maria Montessori, où les enfants apprennent la lecture, l'écriture ou les mathématiques par la manipulation systématique d'objets : "nos cerveaux ont évolué pour nous aider à vivre dans un environnement dynamique, à y naviguer, y trouver la nourriture et échapper aux prédateurs. Il n'a pas évolué pour nous aider à écouter quelqu'un, assis sur une chaise dans une salle de classe, puis à régurgiter l'information."
On peut se demander cependant si les enfants qui ont des capacités manuelles limitées ou des problèmes visio-spatiaux, comme ceux qui ont tendance à la dyspraxie, ne se trouveraient pas, eux, handicapés par un tel type d'enseignement. Peut-être ne suffit-il pas de remplacer une méthode "universelle" par une autre ?
On aperçoit là une question qui pose le problème de la neurodiversité, une notion sur laquelle nous aurons l'occasion de revenir.
La mémoire n'est pas la mémoire
Nous n'avons pas de disque dur interne. Se rappeler, c'est recréer. Et nous ne nous souvenons pas d'un évènement, nous nous rappelons la dernière fois que nous nous en sommes souvenus, ce qui est bien différent. C'est que semble montrer la fameuse expérience "d'effacement des souvenirs" de Nader, Schafe et LeDoux. On a dressé des rats à associer deux stimuli, dans la bonne tradition pavlovienne : par exemple un bruit de cloche et une stimulation électrique. Puis on a laissé mariner les malheureuses bêtes pendant 45 jours, afin de les laisser bien intégrer cette association dans la "mémoire à long terme". Ensuite, on a réactivé le souvenir en utilisant le premier des deux stimuli. Immédiatement après, on a introduit dans le cerveau du rat un produit chimique effaçant la mémoire à court terme. Le rat était donc incapable de se souvenir de ce dernier évènement. Pourtant, après l'expérience on découvrit que les rats étaient amnésiques. Ils avaient oublié l'association entre les deux stimuli, faites 45 jours plus tôt. En supprimant leur dernier souvenir, les rongeurs avaient perdu la trace de leur souvenir plus lointain.Pour Jonah Lehrer, journaliste à Seed Magazine et auteur du brillant Proust was a neuroscientist, ce genre d'expérience confirme l'intuition de Proust qui considérait la mémoire non comme un entrepôt d'informations statiques mais comme une constante réactivation et recréation de l'expérience. Comme il l'explique, "cela nous montre que chaque fois que nous nous souvenons de quelque chose, la structure neuronale de la mémoire est délicatement transformée en un processus nommé reconsolidation (Freud appelait ce processus Nachtraglichkeit ou "rétroaction"). La mémoire est altérée en l'absence du stimulus original, elle est de moins en moins concernée par ce dont vous vous souvenez et de plus en plus par vous-même".
Une telle "mémoire créative" est bien sûr aux antipodes de l'archivage d'un disque dur, ou de techniques comme le lifelogging, et donc d'une part de la question de l'identité numérique. Si la mémoire est une création constante, en quoi puis-je être considéré comme étant identique à "mes traces" ? Si mon expérience subjective diverge radicalement de l'accumulation de données concernant mon passé, le risque de ces pratiques ne serait-il pas, non de nous faire perdre la mémoire, comme le craignent certains, mais plus subtilement (et plus dangereusement) d'asservir notre psyché un modèle de la mémoire radicalement opposé à notre mode d'être et surtout non créatif, non stimulant pour le fonctionnement du cerveau ?
On a parlé de l'importance du corps dans la perception. Mais il jouerait aussi son rôle dans la mémoire. En effet une récente étude affirme que la posture corporelle peut influencer fortement le rappel de certains souvenirs. Ceux-ci parviendraient effectivement plus vite à la mémoire si la position adoptée leur correspond. Par exemple, il est plus difficile de se remémorer sa participation à un match de basket si on est assis le dos bien droit sur une chaise, les mains sur la table.
Il existe bien d'autres manières d'évoquer les différences entre le cerveau biologique et les ordinateurs. Voici une une liste qui insiste sur des points différents de ceux abordés ici.
Reste le problème du processeur, de l'unité centrale. Comment raisonnons-nous ? Comment prenons-nous des décisions ? Sur ce point encore, nous divergeons radicalement de l'ordinateur. Nous ne sommes pas des programmes informatiques La rationalité est loin d'être le facteur déterminant de nos pensées et de nos actes, ainsi que nous allons le voir dans la prochaine partie.
Rémi Sussan
PS : Bien entendu, et cet avertissement vaut pour tous les exemples donnés dans ce dossier, il est très difficile de dire que ces expériences "prouvent" quoi que ce soit. Nous ne sommes pas dans le domaine de la physique nucléaire, où les mesures sont très précises. Avec l'humain, on est beaucoup plus dans le flou : la qualité du groupe test, le type d'interprétation adoptée, les méthodes mathématiques utilisées pour les statistiques, tout cela joue fortement dans les résultats obtenus. Il faut donc prendre toutes ces recherches avec une certaine distance. Et, contrairement à ce qu'on pourrait croire, l'IRM ne constitue en rien, du moins pour l'instant, un facteur objectif "irréfutable".
Ce dossier est paru originellement de janvier à février 2009 sur InternetActu.net. Il a donné lieu à un livre paru chez Fyp Editions : Optimiser son cerveau.
domingo, 30 de outubro de 2011
quinta-feira, 27 de outubro de 2011
BPN pesa mais no défice que corte nos subsídios
BPN pesa mais no défice que corte nos subsídios
Comprendre les mots de la finance
Comprendre les mots de la finance
Subprimes, dark pools, titrisation, sous-jacent... La crise économique charrie chaque jour son lot de termes plus ou moins obscurs. Ce lexique a pour but d'éclairer les concepts les plus abscons du monde de la finance.
BOURSES ET MARCHÉS- IPO (initial public offering) : introduction en Bourse d'une entreprise.
- OPA (offre publique d'achat) : l'OPA est déclenchée lorsqu'une entreprise (ou une personne physique) annonce officiellement qu'elle se porte acheteuse d'actions d'une entreprise cotée en Bourse, dans le but de monter au capital et d'en prendre le contrôle.
- Marché primaire : lieu d'émission des nouveaux titres.
- Marché secondaire : lieu où un acheteur peut revendre ses titres, à un cours défini par la confrontation de l'offre et de la demande.
- Plate-forme de trading : Euronext, Deutsche Börse, Nasdaq... Depuis plusieurs dizaines d'années déjà, la plupart des marchés boursiers ont été privatisés. De plus en plus, les grandes places historiques (New York, Londres, Chicago, Francfort...) sont concurrencées par des plates-formes alternatives (Turquoise, Chi X,...), moins régulées et offrant des frais de courtage qui se veulent inférieurs aux tarifs habituellement pratiqués. Les "dark pools" sont des plates-formes de trading encore plus opaques, où les transactions peuvent se faire à "l'aveugle", c'est-à-dire sans connaître le montant final de la transaction.
>> Lire "Finance de l'ombre : 'les autorités ont fermé les yeux'"
- Salle des marchés (ou front office) : ensemble des opérateurs au sein d'un lieu donné (Bourse, banque...) chargés de la négociation des transactions financières.
- Middle office : vérifie la régularité des transactions dans une société financière et s'occupe des tâches intermédiaires : apporte des informations (volume des transactions, risques identifiés, limites de trading...) au front office et en contrôle les activités et les résultats.
- Back office : assure la gestion, la comptabilité et le contrôle de gestion des opérations (saisie, règlement/livraison...).
- Chambre de compensation : elle comptabilise au jour le jour les opérations financières sur les places boursières et calcule les sommes d'argent qu'elle doit payer (règlement) et le nombre de titres qu'elle doit livrer (livraison) aux acheteurs et vendeurs. Le fait que toutes les opérations financières doivent être finalisées au sein d'une chambre de compensation permet d'assurer le contrôle de la régularité des transactions.
- Algotrading : le "trading algorithmique", ou algotrading, est l'utilisation de modèles mathématiques complexes gérés par ordinateur pour passer des ordres basés sur des critères de timing, de prix, de quantité... L'algotrading est décrié car le facteur humain en est quasiment absent. Le "high frequency trading" (trading de haute fréquence) est une forme de trading algorithmique, qui consiste à passer les ordres dès qu'une information est disponible, avant même que les traders puissent intégrer cette information et en répercuter les conséquences.
- Prophétie auto-réalisatrice : mécanisme mis en évidence dans les années 1950 par le sociologue Robert K. Merton. On peut prendre l'exemple des "taches solaires" pour l'expliquer : si une majorité d'individus estiment que l'activité solaire a une influence sur le niveau général des prix, peu importe que cette croyance soit fondée ou non : en se mettant à acheter des titres afin de se prémunir contre l'inflation qu'ils pensent voir survenir, ils vont précisément, en augmentant la demande, provoquer l'inflation.
- Valeur mobilière : titre financier négociable (c'est-à-dire qu'on peut l'acheter et le vendre) émis par une entité juridique qui souhaite se procurer des financements pour développer son activité ou augmenter ses revenus.
- Action : titre de propriété représentant une part du capital social d'une société. Les actions sont émises soit lors de la création de l'entreprise, soit lors d'une augmentation de capital. Du point de vue juridique, l'actionnaire a le droit de vendre ses titres, de toucher un dividende, d'être informé sur la société dont il détient des parts, de participer à l'assemblée générale et de voter.
- Obligation : titre de créance à long terme émis par une entreprise, l'Etat ou un établissement de crédit. Pendant la durée de l'emprunt, le souscripteur reçoit une rémunération fixe. A l'échéance ("maturité"), l'emprunt est remboursé à sa valeur nominale. Plus le risque porté par l'obligation est fort (par exemple s'il s'agit d'une obligation grecque), plus le rendement sera élevé.
- Produit dérivé : produit financier dont la valeur dépend du "sous-jacent".
- Sous-jacent : actif sur lequel porte un produit dérivé. Cela peut être des devises, actions, bons du Trésor, indices boursiers, matières premières... La multiplicité, la diversité et parfois l'opacité des sous-jacents est régulièrement dénoncée comme un facteur de la crise financière de 2008.
- Contrats à terme (futures) : placement dans lequel l'agent s'engage à ne pas retirer les sommes placées avant une certaine date, déterminée à l'achat du titre. Il s'oppose au "placement à vue", dans lequel l'agent peut vendre son titre quand il le souhaite.
- Warrant : produit financier qui donne le droit d'acheter ou de vendre un actif dans des conditions de prix ("prix d'exercice") et de durée ("échéance") définis à l'avance.
- Tracker (exchange traded fund, ou ETF) : fonds indiciel, c'est-à-dire qui réplique la performance d'un indice (un ETF peut gagner à la hausse comme à la baisse). Son achat et sa vente sont négociés comme des actions.
- Décote : différence entre la valeur nominale d'un titre (c'est-à-dire la valeur fixée à l'émission du titre) et son cours de Bourse. Dans le cas des obligations grecques, les négociations se concentrent sur le taux de décote à appliquer pour dégonfler la dette du pays : par exemple, une décote de 40 % reviendrait à faire accepter aux investisseurs une perte (ou "hair cut") de 40 % de leur investissement initial.
- Titrisation : processus consistant à transférer des actifs ou les risques des crédits correspondants sous une forme structurée à des investisseurs tiers. La titrisation donne lieu à une émission de titres sur les marchés des capitaux, titres adossés au risque des actifs sous-jacents.
- Véhicule spécial ("Special purpose vehicule") : structure ad hoc (également appelée "structure de titrisation" ou "fonds commun de créances") destinée à gérer les portefeuilles financiers issus d'un processus de titrisation.
- Subprimes : crédit à risque proposé à un client qui ne présente pas de garanties suffisantes pour contracter un prêt dans des conditions normales. Aux Etats-Unis, les subprimes sont des crédits hypothécaires pour lesquels le logement de l'emprunteur est considéré comme une garantie en cas de défaut de paiement : l'hypothèse qui sous-tend ce système est que la valeur des biens immobiliers va continuer à augmenter. Dans ces conditions, un éventuel défaut de l'emprunteur serait compensé par la vente du bien en question.
- Junk bonds : "obligations pourries" à haut rendement mais présentant un fort risque (en dessous de BBB, le niveau "investment grade", si l'on se réfère par exemple à l'échelle de notation de Standard & Poor's). Les junk bonds ont connu leur heure de gloire dans les années 1980 pour financer la dette de certains pays en développement (dans le cadre d'un plan de titrisation de la dette). Aujourd'hui ils sont encore utilisés lors des rachats d'entreprises par des fonds d'investissement (LBO, voir ci-dessous).
- Credit default swap (CDS) : "assurance sur incident de crédit", type de contrat par lequel un "vendeur de protection" s'engage, contre le paiement d'une prime de risque et en cas d'incident de crédit (par exemple, un défaut de paiement ou une restructuration de dette), à dédommager l'acheteur. A part la prime de risque, aucun flux financier n'est échangé entre les deux parties si aucun événement de crédit ne survient. Le CDS est un produit "dérivé", c'est-à-dire que sa valeur dépend du prix de son sous-jacent.
- Asset backed securities (ABS) : titres adossés à des actifs qui sont généralement créés lors d'un processus de titrisation. Les plus courants sont les ABS adossés à des crédits hypothéquaires américains (mortgage backed securities).
- Collateralised debt obligation (CDO) : titres représentatifs de portefeuilles de créances bancaires ou d'instruments financiers de nature variée. Les CDO sont proposés aux investisseurs en différentes tranches, qui ont chacune un niveau de risque en adéquation avec leur rémunération. Le processus est le même que pour la titrisation de dette : l'initiateur cède sa créance à un "véhicule" ad hoc, le véhicule émet des tranches de dette pour se refinancer et les propose aux investisseurs.
- Vente à découvert : technique très critiquée consistant à vendre un titre dont on anticipe la baisse, et que l'on ne possède pas forcément au moment de la vente : le vendeur s'engage à fournir un titre à un certain prix à une certaine date, en faisant le pari que le cours de ce titre va baisser entretemps.
- Liquidité : un actif est dit liquide si l'on peut y avoir accès rapidement et à moindre coût. La monnaie – pièces et billets – est l'actif le plus liquide.
- Investisseurs institutionnels (également surnommé "zinzin") : caisses de retraite, Caisse des dépôts, organismes de placement collectif en valeurs mobilières...
- OPCVM (Organisme de placement collectif en valeurs mobilières) : entité qui assure la gestion d'un portefeuille dont les fonds sont placés en valeurs mobilières sur les marchés.
- Broker : courtier qui intervient sur les marchés organisés pour mettre en relation acheteurs et vendeurs.
- Hedge funds : fonds d'investissement pratiquant la gestion alternative, avec un niveau de risque élevé (utilisation massive des produits dérivés, ventes à découvert, spéculation à la baisse, effet de levier...). Beaucoup d'entre eux sont implantés dans des paradis fiscaux. Leur principal avantage est d'offrir des rendements plus élevés que des fonds "classiques".
- Banques d'investissement : conseillent les investisseurs pour leurs opérations sur les marchés, donnent accès à leurs clients à des produits financiers, aident les entreprises à se financer et gèrent leurs fonds.
- Capital investissement (ou private equity) : investissements en fonds propres dans des entreprises non cotées pour financer leur développement. Ces opérations sont généralement réalisées par des fonds d'investissement (Axa Private Equity, PAI Partners, Astorg, LBO France...).
- LBO : très courante pour régler les successions, l'opération de "leverage buy out" consiste à racheter une entreprise en faisant appel à de l'endettement et à des capitaux propres. Le repreneur table sur une augmentation de la rentabilité du capital pour rembourser sa dette avec les dividendes créés ("effet de levier").
- Agence de notation : évalue les sociétés, banques
ou investisseurs émettant des titres de dette. Elle s'intéresse
notamment à la solvabilité des émetteurs. Plus la note est bonne, plus
les taux auxquels l'émetteur se finance sur les marchés sera bas.
>> Voir l'infographie "Comment fonctionnent les agences de notation ?"
>> Consulter "Les échelles de notation des principales agences"
>> Lire "Des chemins de fer aux Etats endettés, la longue histoire des agences de notation"
- Accords de Bâle I, II et III : accords de réglementation bancaire signés à Bâle (Suisse) et élaborés par le Comité de Bâle (quatre réunions par an, et qui dépend de la Banque des règlements internationaux). Bâle I est signé en 1988. Bâle II, qui renforce les premiers accords, est mis en place entre 2004 et 2008, à la suite des grands scandales financiers de la fin des années 90. Les accords de Bâle III, négociés à la suite de la faillite de Lehman Brothers en 2008, ont été publiés fin 2010 et leur mise en place est prévue entre 2012 et 2019. Le secteur de l'assurance a lui aussi ses accords de réglementation, dits "Solvency I et II" (Solvabilité I et II).
Les Européens évitent le pire avec un accord réel mais modeste
Les Européens évitent le pire avec un accord réel mais modeste
Nicolas Sarkozy espérait une réponse d’ampleur massive, qui stoppe définitivement la crise de la monnaie unique. Le chef de l’Etat a évité le pire, une absence d’accord entre les dix-sept chefs d’Etat et de gouvernement de la zone euro. Mais la réponse des Européens reste modeste. L’histoire est loin d’être terminée, parce qu’il faudra obtenir des aides des pays émergents et du FMI, si possible d’ici au G20 de Cannes, qui rassemblera début novembre les principaux dirigeants de la planète. Parce que les négociations avec les banques, qui vont accepter d’effacer la moitié de leurs créances sur la Grèce ne seront pas achevées avant janvier. Parce qu’il va falloir compter sur le secours de la banque centrale européenne (BCE) et de son président désigné Mario Draghi, pour éviter une contagion de la crise à l’Italie et à l’Espagne, sans qu’aucun accord formel n’ait été scellé.Dans le détail, les Européens ont décidé d’effacer la moitié de la dette grecque. Il en coûtera 100 milliards d’euros aux banques. La manœuvre ramènera la dette d’Athènes à 120% du produit intérieur brut d’ici 2020. Cet allègement est considérable par rapport aux 160% actuels. Il n’est pas certain que ce soit suffisant : ce taux est le double de la limite fixée par le traité de Maastricht. Nul ne peut prétendre que la Grèce soit tirée d’affaire avec un niveau de dette comparable, à terme, à celui de l’Italie actuellement. Pour l'aider, les Etats apporteront à la Grèce 130 milliards d'euros via le Fonds européen de stabilité financière ( FESF).
Pour parvenir à un accord, il a fallu tordre le bras aux banques, qui ont été convoquées dans la nuit par Angela Merkel, Nicolas Sarkozy, Herman Van Rompuy et Christine Lagarde, directrice générale du FMI. Mercredi matin, elles n’acceptaient pas une décote aussi massive. L’accord comporte deux risques. Le premier est que les marchés considèrent qu’il s’agit d’une faillite de la Grèce–un « événement de crédit » dans le langage des financiers- et qu’ils paniquent, jugeant que d’autres Etats européens suivront. La réponse sera la réaction des marchés, ce jeudi 27 octobre, mais aussi dans les prochaines semaines. Dans leur communiqué final, les Européens rappellent qu’à l’exception de la Grèce, « tous les autres membres de la zone euro réaffirment leur détermination inflexible à honorer complètement leur signature ». La question de la restructuration de la dette des pays en difficultés continue cependant de diviser.
Troisième sujet, la force de frappe du FESF, doté de 440 milliards d’euros. Elle sera de 1000 milliards d’euros, même si aucun chiffre n’a été convenu par écrit. On est encore très loin de 2000 milliards ou plus évoqués ces dernières semaines à Bruxelles et jugés nécessaires pour dissuader les marchés d’attaquer l’Italie. Certes, les Européens comptent sur le secours d’autres institutions. Nicolas Sarkozy déduit d’une déclaration de Mario Draghi, qui prendra le 1er novembre la présidence de la BCE, qu’elle continuera d’acheter de la dette italienne si nécessaire. Mais l’on est loin de la transformation du FESF en banque, originellement souhaitée par Paris, qui lui aurait permis d’avoir accès aux ressources illimitées de la BCE. Les Européens en sont réduits à faire la tournée des pays émergents et du FMI pour trouver d’ici quelques semaines des fonds supplémentaires. M. Sarkozy devait téléphoner au président Hu Jintao jeudi matin tandis que Klaus Regling, patron du FESF, se rend à Pékin vendredi. Enfin, l’idée de tirer des fonds sur le FMI n’est pas abandonnée.
La recapitalisation des banques est finalement le dossier le plus avancé. Les banques vont devoir renforcer leurs fonds propres de 106 milliards d’euros pour atteindre un ratio de fonds propres de 9% d’ici à fin juin 2012. Aide-toi le ciel t’aidera, c’est le leitmotiv. Les banques sont invitées à trouver des capitaux sur les marchés, à réduire leurs dividendes et leurs bonus. L’intervention de l’Etat en France a été exclue par M. Sarkozy, alors que les banques devront se renforcer à hauteur de 8,8 milliards d’euros. Les banques italiennes et espagnoles, dont les besoins sont chiffrés à 14,7 et 26 milliards d’euros, seront aidées par leurs gouvernements voire le FESF.
Dernier dossier, l’intégration économique et budgétaire. Nul le prononce le mot « fédéralisme », mais il progresse. Paradoxalement grâce aux pays les plus eurosceptiques qui ne supportent plus la mauvaise gestion des pays latins. Ainsi, la Finlande et les Pays-Bas ont obtenu que les pays qui ont des déficits excessifs voient leur budget examiné et commenté « avant leur adoption par le parlement national concerné ». La Commission européenne sera aussi chargée de surveiller l’exécution du budget et de proposer si nécessaire des corrections en cours d’année. Les Dix-sept saluent l’Espagne de Jose Luis Zapatero pour mieux surveiller l’application des promesses faites par le président du conseil italien Silvio Berlusconi.
Comme à chaque sommet depuis qu’a éclaté la crise grecque en janvier 2010, les dirigeants européens s’efforcent d’obtenir le meilleur accord possible. Il ne s’agit pas comme dans les négociations traditionnelles de défendre ses intérêts, mais de trouver l’impossible solution à une crise de surendettement et de perte de compétitivité, avec des pays qui ne peuvent pas dévaluer leur monnaie. Depuis deux ans, deux visions s’affrontent, celle de l’Allemagne qui veut assainir la Grèce, brutalement, pour la remettre sur les rails, quitte à braquer les marchés financiers. Celle de la France, qui veut sauver la zone euro dans son ensemble et éviter un risque systémique comme celui provoqué par la faillite de la banque américaine Lehman Brothers en septembre 2008.
Arnaud Leparmentier et Philippe Ricard
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Estado vai emprestar mais 2000 milhões ao BPN em 2012
publicado a 2011-10-27 às 01:41
terça-feira, 25 de outubro de 2011
segunda-feira, 24 de outubro de 2011
CALL FOR PAPERS - "Legados do autoritarismo em Portugal em perspectiva comparada" - Até 30 de Dezembro de 2011
Colóquio Internacional
"Legados do autoritarismo em Portugal em perspectiva comparada"
Lisboa, ICS-UL - 23 e 24 Abril de 2012
Organização:
António Costa Pinto (Instituto de Ciências Sociais, Universidade de Lisboa)
Filipa Raimundo (Instituto Universitário Europeu/Instituto de Ciências Sociais);
Irene Pimentel (Instituto de História Contemporânea, Universidade Nova de Lisboa);
Maria Inácia Rezola (Instituto de História Contemporânea, Universidade Nova de Lisboa / Escola Superior de Comunicação Social);
O presente 'call for papers' surge no âmbito do projecto 'Justiça política na transição para a democracia em Portugal (1974-2008)', financiado pela Fundação para a Ciência e Tecnologia (PTDC/HIS-HIS/103286/2008). O workshop visa pôr em contacto académicos que tenham vindo a desenvolver investigação sobre temas ligados aos legados do autoritarismo, justiça transicional, políticas da memória, e historiografia dos autoritarismos.
Aceitam-se propostas que tentem responder a alguma das seguintes questões: Que medidas de punição ou reconciliação foram adoptadas? Quais foram os principais factores explicativos para a adopção de medidas de punição e/ou reconciliação? Qual o papel dos movimentos sociais e dos diferentes agentes políticos no processo de ajuste de contas, durante e após a transição? Em que medida é que as vítimas da ditadura foram/têm sido reconhecidas e compensadas? Que tipo de legados do autoritarismo subsistem na democracia actual? Qual a narrativa predominante na historiografia sobre a ditadura?
As propostas devem consistir em resumos de não mais de 500 palavras. O prazo para recepção de candidaturas termina a 30 de Dezembro de 2011. As propostas serão analisadas ao longo do mês de Dezembro e os resultados serão divulgados até dia 31 de Janeiro. A partir de 1 de Abril de 2012 será pedido aos participantes que enviem as suas comunicações para os membros dos painéis que lhe tiverem sido atribuídos. O colóquio decorrerá entre os dias 23 e 24 de Abril de 2012, em Lisboa.
As candidaturas deverão ser enviadas para: legados2012ihc@fcsh.unl.pt
Vasco Lourenço diz que o poder foi tomado por "um bando de mentirosos"
sexta-feira, 21 de outubro de 2011
Melhores apps: Back in Time (iOS)
Back in Time conta a história do universo. Ou pelo menos do planeta mais interessante do Universo - o tal que é o terceiro a contar do Sol e que dá pelo nome de Terra.
terça-feira, 18 de outubro de 2011
"Le Capitalisme peut-il survivre"
"Le Capitalisme peut-il survivre", de Joseph Schumpeter
Beaucoup a été dit sur le concept de destruction créatrice. On a plus rarement souligné son ironie.
Le capitalisme peut-il survivre ? de Joseph Schumpeter. Payot, 206 pages, 18 euros.
sábado, 15 de outubro de 2011
PPC, o Talhante Desastrado
Imagine-se agora que a um talhante lhe é feito o mesmo pedido: que tire a gordura dos bifes, antes de os pesar. Parece justo. Mas se o talhante for desastrado e, ao tentar cortar a gordura, acabar por cortar a fêvera, diremos, com razão, que, a continuar assim, irá à falência.
Pois bem, que faz o nosso magnífico governo? Como cortar gorduras exige cuidado, uma faca afiada, critérios afinados e perícia, decide cortar por onde lhe dá mais jeito.
E temos isto que se está a ver: a gordura fica, a fêvera é retirada.
É que cortar no acesso à saúde, no acesso à educação e nos salários de quem trabalha não é cortar gorduras; é, pelo contrário, destruir a pouca fêvera que ainda subsiste.
PPC é muito mau talhante. A continuar assim, vai levar-nos à falência.
sexta-feira, 14 de outubro de 2011
Intel segue modelo de desenvolvimento da Apple
A Intel está a executar uma remodelação interna com o objetivo de desenvolver produtos focados numa boa experiência do utilizador final.
O gigante dos semicondutores está a alterar a forma como faz pesquisa e desenvolvimento. Foi o próprio Justin Rattner, diretor de tecnologia da Intel, que admitiu que os "engenheiros da empresa ficam sem resposta quando perguntamos o que é que as pessoas gostam", adicionando que "o modo tradicional de desenvolvimento dos produtos da Intel resultou durante muito tempo, mas tem de mudar para responder melhor às expectativas dos utilizadores".
A Intel está a investir em estudos do comportamento dos utilizadores e a contratar especialistas em ciência sociais para definir como pode criar produtos que criem uma experiência muito positiva para os utilizadores finais.
Rattner referiu diretamente o exemplo da Apple: "O futuro não é mais velocidade e mais informação. Steve Jobs percebeu melhor do que ninguém essa realidade", adicionando que "a compra de produtos tem, cada vez mais, a ver com as pessoas e não com a tecnologia propriamente dita".
No entanto, esta nova abordagem não significa que a Intel vai tomar decisões com base na intuição dos investigadores ou dirigentes, já que, segundo o CTO da Intel, a empresa está a "desenvolver métricas para medir estes estudos baseados na experiência do utilizador".
O TERRORISMO de PPC
O 13º mês de vencimento corresponde a uma rectificação do salário anual, em resultado da decisão de os salários passarem de semanais a mensais. Com efeito, o ano tem 52 semanas, mas só tem 12 meses. 12 meses vezes 4 semanas dá 48 semanas: faltam, portanto 4 semanas, isto é, um mês. O 13º mês corresponde à rectificação desta anomalia. Outra solução seria pagar salários diferentes em cada mês, em função do número de semanas de cada um.
A suspensão do pagamento do 13º mês aos funcionários públicos significa, na prática, que os funcionários públicos gozarão um mês de férias não pagas. Por outras palavras, cortar o 13º e o 14º mês significa na prática não pagar o mês destinado às férias dos trabalhadores.
As medidas anunciadas por PPC, para o orçamento de 2012, correspondem a uma estratégia terrorista condenável. Dizer que aculpa é dos outros, do anterior governo, por exemplo, é só uma das modalidades mais primitivas de terrorismo, na medida em que coloca os problemas como dados e não como problemas a equacionar e a resolver. Esta forma de terrorismo deveria implicar prisão efectiva do responsável durante toda a legislatura, para a qual tivesse sido eleito.