“56. Enquanto os lucros de poucos crescem exponencialmente, os da maioria situam-se cada vez mais longe do bem-estar daquela minoria feliz. Tal desequilíbrio provém de ideologias que defendem a autonomia absoluta dos mercados e a especulação financeira. Por isso, negam o direito de controle dos Estados, encarregados de velar pela tutela do bem comum.”
Excerto de: Papa Francisco. “A alegria do evangelho.” iBooks.
Pour recruter des enseignants, l’Europe a des idées
Le Monde.fr | • Mis à jour le |Par Angèle Guicharnaud
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L’Europe manque d'enseignants. Partant de ce constat, la Commission européenne a réalisé une étude menée dans 32 pays – les 28 pays de l'Union ainsi que l'Islande, la Norvège, la Turquie et le Lichtenstein – pour mieux cernerles raisons du manque d’attractivité de ce métier et dresser une liste de recommandations pour y remédier. Dans son rapport intitulé Comment rendre le métier d’enseignant plus attractif publié fin mai, l’Union européenne souligne que le vieillissement de la population risque d'accentuer cette pénurie dans plusieurs pays comme l'Allemagne, la Suède ou encore l'Italie.
La mauvaise image de la profession et les bas salaires expliquent en grande partie la désertion du métier. C'est ce que relève l'étude, qui s'est appuyée, pourparvenir à ses conclusions, sur un sondage, réalisée par Bruxelles auprès de plus de 80 000 professeurs, étudiants, formateurs et chefs d'établissement de 31 pays européens. En France, à titre d'exemple, la moitié des postes mis au dernier concours de mathématiques n’ont pas été pourvus.
UN PRÉ-SALAIRE PENDANT LA FORMATION
En outre, si la plupart des sondés répondent qu'ils ont choisi ce métier par vocation, un enseignant sur trois envisage de changer de profession. En France, ils sont même plus de 60% à rêver d'une reconversion.Un projet que seule une minorité d'entre eux mettra probablement à exécution, faute d'y êtreaidés. Développer les reconversions est par conséquent l'une des nombreuses propositions émises par la Commission pour rendre le métier plus attractif.
Pour encourager les candidatures, Bruxelles dresse une liste de recommandations. Il faut d'abord, selon l'exécutif européen, augmenter les salaires, jugées trop bas au regard du niveau d'études demandé. Accélérer les hausses de salaires pour les enseignants « les plus efficaces » est également nécessaire, estiment les experts du rapport.
Entre 2000 et 2009, les salaires réels des enseignants ont pourtant augmenté dans tous les pays européens. Partout... sauf en France, où les salaires des enseignants en début de carrière étaient parmi les plus bas d'Europe en 2009. Depuis, la paye des jeunes profs français a été légèrement revalorisée – par le ministre de l'éducation Luc Chatel, fin 2011 – mais ils restent encore bas. En revanche, les salaires français progressent plus que dans d'autres pays européens pendant la carrière : un enseignant français rattrape donc son retard sur ses homologues étrangers au bout de 15 ans.
Attirer de nouveaux enseignants passe aussi, selon l'exécutif européen, par la mise en place d'un pré-salaire pendant la formation en échange d'un engagement à exercer au moins huit ans et le maintien des aides de début de carrière jusqu'à trois ans après la prise de fonction. Une mesure qui existe en France sous le nom d’Emploi d’avenir professeur (EAP) et a du mal à attirer.
Repenser la formation et le recrutement est l'une des autres pistes proposées. Pour la Commission européenne, il faut continuer à recruter les enseignants à bac+5. Mais la formation initiale doit mieux articuler cours théoriques et cours pratiques, pour que les étudiants soient plus rapidement et plus efficacement confrontés à la réalité du métier. La formation continue, préconise le rapport, devrait être obligatoire, gratuite et encouragée par les chefs d'établissements. Aujourd’hui, souligne Bruxelles, les crédits manquent et les plans académiques de formation sont souvent consacrés aux changements de programmes ou aux nouveaux enseignements.
Pour ce qui est du vivier de candidats, il devrait être élargi aux personnes ayant exercé, au préalable, une autre profession, propose le rapport. Peu à peu, les « secondes carrières enseignantes » se développent sur le terrain. Mais elles pourraient être encouragées et sont freinées par les nominations qui se font à l’échelle nationale en France.
Enfin, lancer des stratégies de communication pour améliorer l'image de la profession dans les fictions et dans les médias permettrait aussi, même si ce n’est pas central, de renforcer l'attractivité du métier d'enseignant selon la Commission. Côté financement, Bruxelles se montre toutefois réaliste : la crise est un frein majeure à la mise en place de ces mesures.
"Este direito que se define pela potência da multidão costuma chamar-se estado. E detém-no absolutamente quem, por consenso comum, tem a incumbência da república, ou seja, de estatuir, interpretar e abolir direitos, fortificar as urbes', decidir sobre a guerra e a paz, etc. E se esta incumbência pertencer a um conselho que é composto pela multidão comum, então o estado chama-se democracia; mas, se for composto só por alguns eleitos, chamase aristocracia; e se, finalmente, a incumbência da república e, por conseguinte, o estado estiver nas mãos de um só, então chama-se monarquia".
(...)
"Assim, O pecado não pode conceber-se senão no estado, ou seja, onde o que é bom e o que é mau é determinado com base no direito comum de todo o estado e onde ninguém (pelo art. 16 deste cap.) faz segundo o direito senão aquilo que faz segundo o decreto ou consenso comum. É, com efeito, pecado (como dissemos no art. ant.) o que não se tem o direito de fazer ou o que é proibido no direito; é a vontade constante de cumprir aquilo que é bom segundo o direito e que, segundo o decreto comum, deve fazer-se".
Après Londres en 2012 et 2013, c'est au tour de Berlin d'organiser sa nuit de la philosophie. Plus de 60 philosophes européens participeront à cet événement ponctué de performances artistiques.
L’Institut français de Berlin organise dans la nuit du 13 au 14 juin 2014 la première édition berlinoise de La Nuit de la philosophie.
Plus de 60 philosophes de renom venus de toute l’Europe (Allemagne, France, Grèce, Grande-Bretagne, Italie, Macédoine, Autriche, Portugal, Roumanie, Suisse, Slovaquie, Espagne et République tchèque) interviendront sur des sujets tels que « Le bruit des choses », « Être ou ne pas être », « Philosophie vitale et jazz », « La politique nucléaire », « Le moi qui est le nous, et le nous qui est le moi », « Philosophie nocturne, philosophie urbaine »… Autant de sujets choisis par les intervenants eux-mêmes et qui donneront un panorama très large de la philosophie aujourd’hui en Europe.
Douze performances (spectacles de marionnettes, musique, installations sonores, poésie, DJs, etc.) permettront, au rythme d’une par heure, de nouer un dialogue vivant entre philosophes et artistes internationaux, ouvrant ainsi la voie à une approche inédite de la philosophie. Films et vidéos seront projetés en parallèle et une bibliothèque philosophique sera accessible tout au long de la nuit.
Cette nuit berlinoise est la 4e édition de la Nuit de la philosophie, organisée en 2010 à l’École normale supérieure à Paris, en 2012 et 2013 à l’Institut français de Londres. Elle bénéficie du soutien de l’Institut français dans le cadre de son programme « Sciences humaines et sociales – Nouvelle scène intellectuelle française ». Le programme de l’événement a été conçu par Mériam Korichi, philosophe et dramaturge française, également à l’origine de la programmation des trois premières éditions.
INTERVENANTS FRANÇAIS
Dorian Astor, École normale supérieure (Paris), « La philosophie comme la soif de pouvoir d’un instinct »
Jocelyn Benoist, Université Paris-I Panthéon-Sorbonne, « La philosophie et le bruit des choses »
Gérard Bensussan, Université de Strasbourg, « Philosophie de l’expérience, expérience de la philosophie »
Christian Bonnet, Université Paris-I Panthéon-Sorbonne, « La philosophie allemande : une passion française »
Emmanuelle Coccia, École des hautes études en sciences sociales, « La bonté dans les choses »
Catherine Colliot-Thélène, Université de Rennes, « Propriété et communauté »
Marc Crépon, École normale supérieure (Paris), « L’épreuve de la haine »
Marc de Launay, École normale supérieure (Paris), L »a contemplation réfléchie dans l’image »
Franck Fischbach, Université de Strasbourg, « Le moi qui est le nous, et le nous qui est le moi : quelle actualité pour l’esprit hégélien ? »
Katia Genel, Université Paris-I Panthéon-Sorbonne, « Que peut la critique face aux nouvelles formes d’autorité ? »
Jean-François Kervegan, Université Paris-I Panthéon-Sorbonne, « Qu’est-ce qui caractérise une société ? »
Jérôme Lebre, Collège international de philosophie, « Pour une statique – tentative de répondre à l’accélération mondialisée »
Arnaud Macé, Université de Franche-Comté, « L’invention de la nature dans la Grèce antique »
“Those who administer or possess governing power, always try to surround their high-handed actions with a cloak of legality, and to persuade the people that they act from good motives; this they are easily able to effect when they are the sole interpreters of the law; for it is evident that they are thus able to assume a far greater freedom to carry out their wishes and desires than if the interpretation if the law is vested in someone else, or if the laws were so self-evident that no one could be in doubt as to their meaning.”
Excerto de: Benedictus de Spinoza. “Theologico-Political Treatise — Part 4.” iBooks.