L’homme est-il condamné à se faire des illusions sur lui-même ?
Introduction
Le sujet rend compte de la complexité qui constitue chacun d’entre nous. Pour rendre compte de lui-même il faut supposer qu’en dessous de son apparence première, l’homme possède une conscience lui permettant de découvrir la réalité du monde extérieur et sa propre réalité, bien plus de connaître son intériorité. C’est ce que l’on appelle la subjectivité par opposition à la connaissance des objets inertes, voire aux autres vivants. Il faut se demander quel type de condamnation pèse ici sur l’homme l’empêchant ainsi de se connaître lui-même. Plus encore, l’homme condamné à se faire des illusions sur lui-même serait dans l’incapacité non seulement de se connaître mais aussi d’agir, d’intervenir dans le monde d’une façon ou d’une autre. Ainsi ses pensées, ses actions, ses désirs et même ses perceptions, son existence toute entière, renverraient à un moi dont il est impossible de dire qui il est, et s’il a simplement conscience de lui-même c’est à l’instar du malin génie de Descartes, une tromperie dont il n’a pas d’issue. L’enjeu, pour la connaissance et la responsabilité que chacun a de sa propre personne, est de nous condamner à la vanité et à l’illusion
La connaissance et la maitrise de soi
Dénoncer l’illusion
L’illusion ou se prendre pour un autre
Les moyens pour se connaître soi-même
On s’illusionne soi même mais on ne peut pas être un autre soi-même
La responsabilité de nos actions
Les autres, obstacles à notre liberté
Nos pulsions inconscientes, obstacles à la maitrise de soi Freud, « nous ne sommes pas maître dans notre propre maison »
Le rôle de la volonté dans la construction de soi et la mauvaise foi chez Sartre
Les limites de nos certitudes
Connaître et croire, l’obstacle de l’opinion
Le propre de l’illusion est de ne pas faire d’effort
Il n’y a pas de condamnation dans le domaine de la connaissance
L’authenticité de la personne
La conscience de soi ne signifie pas la connaissance
« Je pense donc je suis » une chose qui pense, j’ai conscience d’être en train de penser
L’hypothèse du malin génie : il peut me tromper sur moi même mais pas m’empêcher d’être
La subjectivité de l’introspection : on ne se connait pas soi même, Kant distingue la connaissance objective de la conscience de soi : je me connais tel que je m’apparais à moi-même
Le fondement essentiel de la personne est la dignité humaine
Contre l’illusion : le regard d’autrui
La connaissance de soi dépend de notre responsabilité
Il ne peut y avoir de connaissance particulière de soi , son caractère, son apparence sa qualité mais une connaissance de l’homme dans toute sa dignité.
Conclusion
Dire que l’homme est condamné à l’illusion en matière de connaissance, c’est renoncer à son pouvoir de se rendre « comme maître et possesseur » de sa propre nature pour parodier une fameuse formule de Descartes. Cependant, nous avons toujours affaire à nous même et essayons de déjouer cette condamnation en cous méfiant de toute illusion. C’est le rôle de la raison que de faire de l’homme le maître de sa vie intérieure. Si le moi résiste à la connaissance, nous pouvons déjouer les illusions prendre du recul , ne pas se laisser séduire par les apparences.
Sem comentários:
Enviar um comentário