terça-feira, 30 de março de 2010
segunda-feira, 29 de março de 2010
domingo, 28 de março de 2010
Theory of Mind: Specialized Capacity or Emergent Property? Perspectives from Non-human and Human Development
- Edited by Elisabeth Sterck, Sander Begeer, Juliane Cuperus and Richard van Wezel.
Table of Contents
Author Biography
Salon du livre 2010
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sábado, 27 de março de 2010
Présentation d'ouvrages - J-B Jeangène Vilmer, Ethique animale
ETHIQUE ANIMALE, de Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, préface de Peter Singer, Paris, Presses Universitaires de France, 2008.
Les animaux ont-ils des droits ? Avons-nous des devoirs envers eux ? Dans quelle mesure peut-on les tuer pour se nourrir, se divertir, faire de la recherche, enseigner, faire la guerre ? En quoi l’élevage industriel est-il problématique ? Pourquoi le foie gras est-il interdit dans certains États ? Quels sont les enjeux éthiques des animaux transgéniques ? Faut-il abolir la corrida, la chasse aux phoques, l’utilisation d’animaux sauvages dans les cirques ? Quelles sont les motivations du terrorisme animalier ?
L’éthique animale est l’étude du statut moral des animaux, c’est-à-dire de la responsabilité des hommes à leur égard. Pour la première fois dans le monde francophone, cette discipline d’origine anglo-saxonne est introduite dans un style clair et pédagogique, dans une perspective interdisciplinaire, à la fois théorique et pratique, qui s’adresse autant aux étudiants et aux chercheurs qu’aux professionnels de la protection animale et au grand public.
TABLE DES MATIERES
Préface de Peter Singer
Avant-Propos
Introduction
PREMIÈRE PARTIE : IDEES
1. Éléments historiques
L’antiquité (Pythagore, Empédocle, Plutarque, Porphyre, Aristote, épicuriens, stoïciens, Pline, Cicéron, Celse)
Le Moyen-Âge (Saint Thomas, cathares, procès d'animaux)
La Renaissance (Vinci, Montaigne, Tryon)
Les cartésiens (Descartes, Malebranche, Leibniz)
Les Lumières (Primatt, Rousseau, Bentham, Kant, Schopenhauer)
Les pères du débat contemporain (Darwin, Salt, Géraud, Gandhi, Schweitzer)
Le nazisme et l’animal (Horkheimer, Adorno, Patterson)
La naissance du débat contemporain
2. Les notions primitives
L’antispécisme (spécisme et esclavagisme, une schizophrénie morale, le spécisme dès l'enfance, l'ignorance volontaire)
La souffrance animale (l'existence d'une souffrance animale, la souffrance de quels animaux ?)
Bien-être animal et droits des animaux
Quels animaux ? (les animaux sensibles, les sujets-d'une-vie de Regan, les chimpanzés de Wise et Cavalieri)
L’argument des cas marginaux (les critères intellectuels ne sont pas pertinents, le dilemme, critiques)
3. Les principales positions
L’utilitarisme de Singer (l'égalité de considération des intérêts, n'est ni l'égalité de traitement ni l'égalité des vies, critiques)
Abolitionnisme et théorie des droits (Regan, Francione)
L’intuitionnisme (Sapontzis, Clark, Habermas, le pragmatisme américain)
L’éthique du care (Luke)
L’approche par les capacités de Nussbaum
Le débat français (LFDA, Cahiers antispécistes)
4. Les approches alternatives
Les religions (l'animal dans les grandes religions, pratiques religieuses, la théologie de la libération animale)
Les sciences (Rodd, Rollin)
L’éthique environnementale (écocentrisme et biocentrisme)
L’écoféminisme (Adams)
Les théories politiques (Garner, Nibert)
5. Les stratégies d’exclusion
Les discours-alibis
Les stratagèmes (négation des torts causés, découpage des responsabilités, dévalorisation de la sympathie pour les animaux)
6. Les critiques spécistes
L’anthropocentrisme de Cohen
L’utilitarisme de Frey
Le contractualisme de Carruthers
L’humanisme spéciste français (Ferry, Chanteur, Ariès)
7. Le terrorisme animalier
L’ALF
Les courants violents
Les « libérateurs » de Screaming Wolf
DEUXIÈME PARTIE : PROBLEMES
8. Les animaux de consommation
L’élevage industriel (bien-être animal, sécurité alimentaire, coût environnemental, coût humain)
Le foie gras
9. Les animaux de recherche
Quelques expériences controversées (Draize, DL50, Harlow)
Le problème de l’extrapolation
La règle des 3 R (réduction, raffinement, remplacement)
Les animaux transgéniques
Les xénogreffes
Autres problèmes (animaux cyborgs, animaux de l'espace)
10. Les animaux de divertissement
Zoos et cirques (captivité des animaux sauvages, situations propres au cirque)
La corrida (préparation, déroulement, initiation des enfants, l'humanisme de la corrida ou sa justification philosophique)
Le sport (course hippique, course de lévriers, autres courses, rodéo)
Les combats d’animaux
11. Les animaux de compagnie
La création des races
L’alimentation
Les chirurgies électives
L’euthanasie
L’abandon
Autres problèmes
La bestialité
12. Les animaux sauvages
La disparition des espèces
Le commerce (viande de brousse, médecine traditionnelle)
La fourrure (piégeage, élevage, abattage, chiens et chats, environnement)
La chasse (élevage et lâcher, chasse à courre, problèmes divers)
La pêche (aquarium, pêche industrielle, prises non intentionnelles, pêche de loisir, pisciculture)
Les mammifères marins (chasse aux phoques, chasse à la baleine)
13. Les animaux de travail
Les usages civils
Les animaux et l’armée (animaux militaires, tests militaires sur des animaux, conséquences des exercices militaires sur la faune sauvage)
Conclusion
Bibliographie
Index
Séminaire de printemps
L'Hexagone-Scène nationale de Meylan, 14 h – 18 h
« L’infime progression du mal »
Evoquer le concept de mal revient à prendre implicitement position quant à son existence : formuler une telle notion consiste en effet à identifier et à qualifier comme telles des expériences multiples, variées et souvent confusément vécues. Or, avant de tabler sur l’existence du mal, il semble d’abord nécessaire de saisir la part de mystère qu’il comprend – cela dit sans verser dans la moindre fascination à son égard. En effet, même les postures humaines qui apparaissent comme les formes les plus avérées de conduites mauvaises, telles que la méchanceté (dans l’ordre moral) et la tyrannie (dans l’ordre politique) ne se laissent pas aisément réduire à l’œuvre d’une volonté, ni à l’effet d’un calcul clair et distinct. Ensuite, il convient de se demander quelles fins sert, aux niveaux social et moral, l’imputation de mal. Quels services rend aux sociétés humaines la logique qui va de la stigmatisation de la différence à la diabolisation ? En prenant appui sur plusieurs spectacles proposés par L’Hexagone, et grâce à un dialogue entre la réflexion en philosophie morale et politique, l’analyse des cas historiques et le savoir sociologique et psychologique, ce séminaire s’attachera à examiner les divers processus par lesquels se constitue ce qui est rétrospectivement qualifié comme mal.
Avec ces séminaires de la Société alpine de philosophie, il s’agit de questionner un thème, en présentant le contenu de recherches en cours menées par des experts, qui en rendent compte de manière claire et à destination d’un public le plus ouvert possible ; il ne s’agit ni d’information culturelle ni de formation universitaire, mais d’une mise en mouvement des idées, destinée à apporter du sens sur des questions dont l’intelligence revêt toujours une certaine importance pour la liberté démocratique.
Avec la participation de :
· François Flahaut, philosophe et anthropologue, directeur de recherches au Centre de Recherche sur les Arts et le Langage, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Paris
« Comprendre comment de braves gens font le mal »
F. Flahaut est notamment l’auteur de :
- Adam et Eve. La condition humaine, Paris Fayard, 2007.
- « Be Yourself », Paris, Mille et une nuits, 2006.
- Le Paradoxe de Robinson. Capitalisme et société, Paris, Mille et une nuits, 2005.
- Le Sentiment d’exister. Ce soi qui ne va pas de soi, Paris, Descartes & Cie, 2002.
- La Pensée des contes, Paris, Anthropos, coll.« Economica », 2001.
- La Méchanceté, Paris, Descartes & Cie, 1998.
· Jacques Semelin, Historien et politiste, Centre d’Etudes et de Recherches Internationales – CNRS, Professeur à l’Institut d’Etudes Politiques, Paris :
« Faire le mal – avec plaisir, malgré soi, au nom du bien »
Jacques Semelin est notamment l’auteur de :
- J'arrive là où je suis étranger, Paris, Éditions du Seuil, 2007.
- Purifier et détruire. Usages politiques des massacres et génocides, Paris, Editions du Seuil, « La couleur des idées », 2005.
- La Liberté au bout des ondes. Du coup de Prague à la chute du mur de Berlin, Paris, Belfond, 1997.
- La Non-violence expliquée à mes filles, Paris, Editions du Seuil, 2000.
- La Non-violence, avec Christian Mellon, Paris, P.U.F., « Que sais-je ? », 1994.
- Sans armes face à Hitler. La Résistance civile en Europe (1939–1943), Paris, Payot, 1989 ; 2ème édition Payot, « Petite bibliothèque », 1998.
- Pour sortir de la violence, Éditions de l'Atelier, 1983.
Jacques Semelin est de plus à l’initiative de la création de l’Encyclopédie en ligne des violences de masse : http://www.massviolence.org/
· Thierry Ménissier, philosophe politique, maître de conférences HDR, Département de philosophie / UPMF-Grenoble 2, Président de la Société alpine de philosophie.
« La politique, ou la banalité du mal radical ? »
Il a notamment publié :
- Machiavel ou la politique du Centaure, Paris, Hermann, « Hermann Philosophie », 2010.
- (dir.) L’idée d’empire dans la pensée politique, historique, juridique et philosophique, Paris, L’Harmattan / Université Pierre Mendès France – Grenoble 2, collection « La Librairie des Humanités », 2006.
- Éléments de philosophie politique, Paris, Ellipses Marketing, 2005.
- Machiavel, la politique et l’histoire. Enjeux philosophiques, Paris, P.U.F., collection « Fondements de la politique », 2001.
- Éros philosophe. Une interprétation philosophique du Banquet de Platon, traduction du Banquet suivie d'un essai, Paris, Kimé, collection « Philosophie Épistémologie », 1996.
Ce séminaire sera présenté et animé par Anne Eyssidieux,
Professeure agrégée de philosophie
Tarifs d’entrée :
Adhérents de la Société alpine de philosophie : 5 euros
Non adhérents : 10 euros
Moins de 18 ans, étudiants, demandeurs d’emploi : entrée gratuite.
quarta-feira, 24 de março de 2010
terça-feira, 23 de março de 2010
Fwd: [ISEI-INFO] CONFERENCE ANNOUNCEMENT
CONFERENCE ANNOUNCEMENT
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The Ontario Association for Infant and Child Development invites you
to submit abstracts for workshops or posters to be presented at the
30th annual conference presented by ChildrenFirst:
The 30th Annual Conference on the Ontario Association
for Infant and Child Development (OAICD)
The Power of Relationships:
Families, Professionals & Policy Makers
Oct 21-22, 2010
Caesars Windsor Hotel & Casino
Windsor, On
For more information about this conference please go to:
http://www.oaicd.ca/savethedate
Contact: Sharri Hamelin, Conference Coordinator
shamelin@chidlren-first.ca
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segunda-feira, 22 de março de 2010
História de dois Patifes
Fialho de Almeida
Toda a manhã, Fernanda andou impaciente pelas casas, esperando os gatinhos. Ao acordar, fora
aquela a sua primeira ideia – os dois pequeninos animais, cheios de viveza e graça, em cujos olhos
ria uma inocência travessa e doce. Havia tempos que a tia Consuelo lhos prometera, quando fossem
crescidinhos. E a cada visita à boa senhora, Fernanda levava horas e horas com eles, brancos de
neve, uma finura de penugem que acariciava a pele, as duas cabecinhas inquietas com orelhas que
se fitavam petulantemente, a cada ruído do gabinete. Fernanda tinha uma paixão por aqueles dois
diabitos brancos que levavam os dias, ou sugando as tetas da mãe, grande gata de pêlo fulvo e
pupilas glaucas, ou rebolando no tapete os corpinhos eléctricos, numa embriaguez de vida que fazia
prazer. O gato era o mais leviano, com as suas patinhas fofas e os dedos rosados na planta, de que as
unhas transparentes e curvas saíam desembainhadas, nos momentos de irritação, se lhe pisavam a
cauda. Tinha os olhos azuis, cheios de fibrilhas inquietas mais escuras, uma ingenuidade selvagem
no encarar, fitando as orelhas veludinosas, em que parecia residir toda a petulância dessa cabeça
infantil. O focinho cor-de-rosa, com barbicas alvoroçadas, sorria um pouco, mesmo quando
assanhado, e de gengivas, vermelhas e húmidas, os dentinhos em serra, agudos e pequenos,
ressaíam gulosos, desafiando a gente. A gatinha afectava mais seriedade e mais coquetterie, uma
ambição contida de se fazer senhora, e uma ciência complicada em se fazer amar do macho. Nunca
era a primeira no ataque, e zangava-se, mal pressentia uma ofensa. À comida exigia os melhores
pedaços, rosnando sôfrega, com a pata irriçada de unhitas curvas, contra o primeiro que lhe
chegasse ao prato. Dormitava muito, como a mãe; às vezes o irmãozito chegava-se cauteloso,
estendendo as patas e movendo vagarosamente a cauda, as pupilas cheias de um clarão de patifaria.
Com um movimento destro erguia uma pata – zás! – no ventre da sua companheira, que entreabria
preguiçosamente os olhos, imóvel, com o focinho enterrado na penugem do ventre. Esta indiferença
benévola arrojava o gaillard do gatinho a maiores garotices. Chegava-se muito meigo, unhas
escondidas, o dorso alto, as orelhas chatas e deitadas para trás. Com as duas patas da frente, cingia o
pescoço da pequenina, e entrava a morder-lhe repetidamente o peito, os lábios, a pontinha das
orelhas, enquanto com as unhas traseiras lhe raspava voluptuosamente o ventre e as coxas,
provocando cócegas.
Ela estremecia, toda percorrida de um gozo íntimo e alongando o corpo para trás; e de ventre
para o ar ficava imóvel, espreitando, com a boca entreaberta e os olhitos reluzentes de uma cáustica
lascívia, de bacante nua. Abraçavam-se então, lutando, as caudas em espiras; armavam saltos por
cima dos móveis, iam esconder-se nas franjas espessas dos fauteuils muito baixos e, suspendendose
em cacho dos pés esculpidos das consolas incrustadas de metal e madrepérola, sacudiam-se,
balançando os corpos como dois ginastas em exercícios de destreza. A tia Consuelo impacientava-se
já de semelhantes correrias. Descobria uma nódoa no carmesim do divã da sala e achara estripado a
unhadas o ventre de uma antiga bergère preciosa, do tempo da senhora infanta D. Ana. Além disso,
a estroinice dos brutinhos punha uma nota impertinente na monotonia sonolenta da casa, antiga casa
cheia de silêncio e conforto, onde o piano dormia meses inteiros e os móveis do salão alinhavam,
como colegiais em revista, os seus bojos vestidos em camisas de bretanha.
A gatarrona mãe, toda insensível às festas, muda e empertigada como a dona da casa, era tão
indolente como esta; e ao lado de D. Consuelo, sobre uma almofada de seda, dormia dias inteiros,
com uma coleira escarlate de fechos de ouro. Só ela, com a sua idade circunspecta e a sua moleza
freirática, dizia bem no salão de cores austeras em que D. Consuelo recebia os padres de S. Luís e
as irmãs do Coração de Maria, e levava as tardes sepultada na voltaire, toda amortalhada em veludo
negro, touca de rendas pretas e as Meditações sobre o Divino Jesus nos joelhos. De forma que, um
domingo, determinou expulsar do santuário os patifes ruidosos, o que alegrou Fernanda vivamente:
ia enfim ser toda daqueles garotinhos gentis e ferozes.
Era domingo, luminoso dia de Primavera germinadora e florida, sonoro de rumores de gente
festiva e cortada de voos de andorinhas meigas, que entravam a construir os ninhos pelas cimalhas
das águas-furtadas. Fernanda não quis almoçar sem que os bichos viessem; conseguira dois lugares
à mesa para eles; a gatinha ficar-lhe-ia quase no colo, o gato mais longe, com um pratinho de
porcelana provido dos melhores bocados. E que nome lhes poriam? Foi um meditar profundo sobre
o problema.
Houvera em casa uma gata francesa, que morrera de velha e tinha um rabo branco caricioso – a
Blanche. Pobre querida! Estava sepultada no jardim entre duas roseiras de todo o ano. E Fernanda
recordava o seu modo subtil de se roçar pelas saias à comida, com o ronrom dolente de uma beata
oferecendo rezas, e o seu comer dificultoso de desdentada, rejeitando os ossos das perdizes e
preferindo bolos fofos, de recheios aromáticos, que ao almoço se serviam em pilhas, sobre
cabazinhos de rosas, de velho Sevres rococó. E aparecera morta uma manhã de Inverno, ao pé do
lago. A gatinha devia chamar-se Blanche também, um nome da cor do seu vestido cetinoso de
princesa. Mas o Artur, o garoto mais velho da casa, era de opinião diversa. Segundo ele, deviam
baptizar-se os dois bebés, na banheira de mármore do rés-da-chão, sendo ele padrinho, mais o
trintanário.
Mergulhariam os moiritos na banheira cheia de uma água perfumada, ao som de rezas que só ele
sabia, e de umas bengaladas valentes, ao primeiro berro que soltassem os neófitos, na banheira
trasvazando. Depois do que, seria servido vinho aos pequenos, com aplicação de pancadaria
suplementar e guizadas ao pescoço – o que os tornaria fortes, avisados e aptos à compreensão da
vida e à constância na luta com as arganaças, que por acaso encontrassem nas excursões à despensa
ou às cocheiras da casa. Fernanda magoou-se com semelhantes opiniões, e quase chorou pelos
pobres inocentes que lhe mandava, do fundo do seu conforto beato e egoísta, a boa tia Consuelo.
Quando eles chegaram num cabaz de vimes, com laços ao pescoço e um pouco assustados da
jornada, Fernanda não sabia que fazer para melhor exprimir a sua satisfação: era um coro de risos
cândidos e gorjeios inocentes; ia do pai para os joelhos da mamã e, esquecida já das maldades do
Artur, passava-lhe os braços ao pescoço, cobrindo-lhe a face de beijos. Quisera para os dois
gatinhos todo um palácio de seda e gulodices, com o seu trem completo de cozinha, a longa bateria
de peças de folha reluzentes e pequenas, fogões instalados nos respectivos poiais de madeira
pintada, um serviço de porcelana fina, mobília e carruagens elegantemente forradas a pedaços de
cetim de todas as cores, lavatórios e leitos, uma multidão de objectos microscopicamente
construídos, que a paciência da mamã adquirira durante uma semana inteira de investigações, pelos
armazéns de quinquilharias da cidade. E a instalação, que encantadora e que trabalhosa!...
A gatinha saltava desdenhosamente por cima das otomanas e das causeuses delicadas, atirava
com lavatórios e caçarolas, fazendo com a cauda desabar os guarda-louças tão ricamente providos.
Quanto ao gato, foi impossível metê-lo no quiosque dourado, onde tantas preciosidades de mobília
se acumulavam. Ao primeiro esforço de Fernanda para o fazer entrar, assoprou raivoso,
desembainhando unhas ameaçadoras contra a doce protectora, que tão generosamente lhe ofertara
opulência e conforto. E, apenas o largaram no parquet, desatou a fugir pelas salas como um
desalmado evadido. Em breve, Fernanda se persuadiu da impossibilidade completa de fazer caseiro
o ménage.
E a pomposa e pequenina residência passou a ser habitada por uma família extraordinária de
bonecas de todos os tamanhos. A paixão do loiro amorzinho pelos dois maus animais vertia agora o
fel de uma ingratidão profunda. Ela não podia compreender realmente o desdém soberano dos gatos
pelas magníficas provas de amor que lhes dera, no seu entusiasmo de pequena caprichosa. E, nos
primeiros dias, os seus afagos para os gatinhos orvalhavam-se das lágrimas dum ressentimento
angélico e mal contido. Eles, os dois patifes, adquiriram pouco a pouco a sua franca e leviana
liberdade; ao almoço e ao jantar subiam pelos vestidos e pela toalha, reclamando em voz alta o seu
talher de pessoas de família; atacavam sem a menor cerimónia os pratos que apanhavam sem guarda
no aparador e nas bancas da cozinha; iam miar em coro por baixo das alcofas da carne crua e dos
cabazes providos de peixe fresco; escamugiam-se sorrateiramente para a despensa, a encherem os
bandulhos de quanto apanhavam de suculento, e umas vezes por outras, nas noites húmidas e
chuvosas, tinham o péssimo costume de afiar as unhas nos mognos polidos e nos estofos matizados
dos gabinetes, sulcando e rasgando, sem preferência e sem atenção de preços. Fernanda ria com eles
e achava-os de uma graça cativante.
E, a todo o transe, defendia-lhes as velhacadas, orgulhosa de sofrer pelos que amava com
tamanha loucura.
Chegou o dia dos anos do Artur – uma quinta-feira, em Maio. Determinaram ir passar o dia à
quinta, em Carriche.
Ia a boa dama Consuelo, as pequenas Magalhães, as primas Lopes e todo o mundo infantil da
família. Na véspera, disfarçadamente, enquanto o Artur estava no colégio, Fernanda saíra com a
mamã à compra de presentes para o dia seguinte. Tinha um mundo de projectos na mente: torres
ideais de cartonagem com sinos dourados e portais de colunelos; jardins de cascatas surpreendentes;
grandes exércitos de chumbo formados em ordem de ataque com baterias de latão; as arcas de Noé,
em que reside um mundo inteiro de bugigangas coloridas; esquadras empavesadas de flâmulas com
almirantes de estanho, comandando tripulações de madeira suíça; pequeninos teatros com figuras de
verniz e paisagens ternas de Nuremberg; tudo quanto a fantasia pode realizar de pueril e caprichoso
e quanto uma criança pode exigir, na incoerência dos seus devaneios cor-de-rosa.
A mamã aconselhava um cabazinho de doces frescos, do Baltresqui. Era mais delicado! Mas
Fernanda tinha os olhos numa catedral de madeira branca, elegantíssima de cúpulas e rendilhados,
por cujo pórtico profundo e alto, na sua escadaria de balaústres góticos, urna multidão de fiéis ia
subindo, colada com goma-arábica.
– Que lindo, mamã, que lindo! – dizia ela pousando devotadamente as duas mãozinhas toute
roses no magnífico zimbório com ventanas de espelho e ornatos de cartão, representando faunos
engalfinhados. E imperiosa, empertigada nos tacões dourados dos seus sapatinhos de verniz,
declarou que escolhera, e que o Artur deveria ficar muito encantado de um presente de tal modo
original. A catedral foi conduzida na carruagem com extremas cautelas, ao lado de um chapéu que
para a pequenina a mamã escolhera na Emília d'Abreu. Recolheram cedo a casa, antes de o pequeno
voltar, e à noite, num gabinete fechado e sobre a larga mesa coberta de tapete, os presentes da
família e dos amigos do Arturinho ostentavam, num soberbo bazar, as suas formas pitorescas e os
seus matizes originais. Eram os cabazes de camélias vermelhas, bordadas de heras e pequeninos
bouquets de violetas de Parma; as bocetas de cores vivas e esmaltes garridos, túrgidas de doçarias
caras; grupos de porcelana e terre-cuite numa infinidade de posições ingénuas ou garotas. A Laura
deixara a sua fotografia risonha de querubim pensativo, um rostinho doce coroado de uma bela
cabeleira loira, em anéis. E os amigos todos, o Alfredo, o José e os dois gémeos Nogueiras, tinham
vindo trazer uma lembrança amável, chicotes, capacetes, cavalos de molas, mágicos em caixas, o
diabo! Ao centro, a catedral de Fernanda, com as suas torres severas, de um gótico amaneirado, e o
seu zimbório de colunelos flexuosos, erguia-se majestosamente no meio da cidade de camélias e
violetas, e das pinturas vívidas dos cofres, cheios de rebuçados e pastilhas e aromatizados das mais
finas essências.
Por entre as corbeilles, extravasando cores e perfumes, os gitanos de terre-cuite dançavam aos
pares, e as pastorinhas de louça com os seus trajos coloridos e os seus rostinhos frescos, pareciam
de antemão celebrar a formosa manhã a desabrochar no aniversário do dia seguinte.
Como o Artur ficaria contente, quando ao outro dia abrissem à sua curiosidade aquele profuso
mundo de brinquedos e gulodices!... E Fernanda, nos bicos dos sapatinhos e sem fazer ruído,
arrumava e dispunha tudo, ao lado da mamã, tocando com as pontas dos dedos as cousas, como
numa capela, absorta num êxtase profundo de sonhos inocentes, como se o seu espírito viajasse por
um grande país de quinquilharias ideais e maravilhosas.
Quando acabaram a tarefa, a mamã sentou-a no colo, comovida por aquela dedicação fraternal e
solícita, que tudo queria para presente de anos do Artur; beijaram-se ambas, por muito tempo.
– É verdade – disse Fernanda –, e o chapéu?
A mamã foi buscar o chapéu: era um delicioso bijou de palha amachucado à banda, com um
ramalhete de miosótis adoravelmente perdido num tufo de gaze fina, tão fina que mal apertava na
mão, parecendo espumar por entre os dedos, como champanhe vertido de uma torneira.
A pequenina quis pô-lo: ficava graciosamente, um pouco tombado sobre os olhos.
De sob as abas, em caprichosos rodopios, rebentava a cabeleira loira de querubim, que adquiria
contra a luz transparências de oiro fino, enquanto uma onda de tule branco ia cingir-lhe o pescoço,
como aragens tecidas por mãos de princesas mouriscas, das que falam os contos do Meio-Dia.
O desejo de Fernanda era não tirar mais esse pequenino e fresco chapéu, cuja aba tombada
enchia de uma sombra húmida os seus grandes olhos. Mas era forçoso esperar o dia seguinte,
quando fossem para a quinta. A pequenina exigiu que o chapéu ficasse sobre a banca, entre os
presentes de anos do Artur, descoberto e aninhado na sua onda fofa de tule branco. Esteve ainda a
olhá-lo: os miosótis com as florinhas miúdas, de uma contextura paciente e nítida, dispostas num
forte cacho azul, entre folhas verde-baço, davam um encanto ingénuo à copa cónica, um pouco
extravagante talvez. Visto de lado, parecia um ninho de penugens tépidas, de que os passarinhos
houvessem partido um minuto antes. De repente a sineta tocou: voltava o Artut do colégio.
Fecharam a porta do gabinete muito depressa, não desconfiasse ele. No dia seguinte, quando lhe
mostrassem tudo, dizendo: – Aí tens, é para ti ... – que loucuras e que júbilos não comoveriam esse
vermelho endiabrado, de que os velhos criados tinham já medo! Apenas o gabinete ficou só, a
gatinha trepou para cima da mesa, e pôs-se a mirar tudo, dando passadinhas leves, toda cautelosa
pelo meio dos presentes acumulados, cheirando e lambendo aqui e além. Nos seus olhitos garotos,
um clarão de malícia ingénua, parecia beber enlevadamente os matizes; farejava os cofres por todos
os lados, baixando a cabecita, como quem reflecte. Diante da catedral o seu pasmo pareceu crescer,
porque se deteve de pescoço estendido, a medir a altura das cúpulas, de patas firmes nos primeiros
degraus da escadaria, com prejuízo de dois devotos de cartão, que esmagou com uma indiferença
soberana. Deu com o chapéu de Fernanda enroscado na faixa de tule branco, e a passadas lentas foi
para ele, com o dorso alto, espiralando a cauda, toda contente do achado. A tarde caía, e o gabinete
carregava-se de sombra.
Pela vidraça, a paisagem ganhava manchas sombrias e grandes esbatimentos de um vago picado
a pontinhos de gás rutilante. Subia do bairro comercial e das grandes ruas de trânsito um tohu-bohu
de labutas que esmorecem, e carruagens que se perdem circulando. Um sino tocava.
No gabinete, faziam-se deslocamentos confusos de formas e de aromas, e os olhos da gata,
fosforescentes, luziam como dois faróis em flutuação, na penumbra alastrada em torno. A palha do
chapelito gemeu: a gata acabava de enroscar-se no ninho da copa, fazendo posição, para dormir.
Nunca sentira cama mais macia e mais doce que aquele fundo de chapéu forrado de seda branca,
onde o tule enrolado dava uma moleza preguiçosa de coxim, de édredon! Inda porém não tinha
cerrado os olhos, e já o irmãozito, dando um salto ágil, caía em cheio sobre a ampla aba do chapéu
amachucando o precioso cacho de miosótis. A coquette então ergueu a cabecinha irónica com um
meneio crioulo de amante benévola. De cima da aba curva, como de cima de um muro, pendia a
patinha do gato, toda branca e nervosa, desafiando.
Essa pata estendeu-se, estendeu-se e, subtil como num jogo de prendas, deu uma sapatadazinha
no crânio da fêmea, retraindo-se logo. Mas a gatinha parecia querer dormir e aninhou-se de novo no
seu fundo de copa, onde a seda punha a alvura cariciosa de uma alcova.
A táctica do gato mudou então: rebolando-se lascivamente pelo declive da aba, o marau pôde
atrair a si todo o tule da faixa livre, que Fernanda enrolara ao pescoço, um momento antes.
Uma vez envolto nas ondas de espuma do tecido, entrou a arrastar o chapéu atrás de si, pela
mesa fora. Foi o sinal: a gatinha sacudiu rapidamente a sonolência, espreguiçou-se com uma
distensão prolongada de patas e de espinha dorsal, escancarando a goela e distendendo as unhas.
Esse movimento largo desenhou vigorosamente o corpinho da fera contente, que desperta. O dorso,
de uma alvura singular de arminho, teve um lampejo brusco de centelha, quando o crânio chato e
muito curto de maxilas ferozes, roçou com um deleite pérfido de volúpia as penugens
imperceptíveis das patas, armadas terrivelmente de alfanges curtos. Com um pulo agachou-se na
copa do chapéu, como numa caverna, à espreita. O seu olho inquieto fuzilava. Todo o corpo
encolhido percorria-se de pequeninos frémitos de impaciência, que as orelhas continuavam,
imprimindo à cabeça um grande cunho de astúcia recalcada. O gato vinha de rastos, apagando o
som dos movimentos, garrido no seu tule como um pajenzito aventureiro. E, à medida que ele
vinha, o pescoço da gata, do outro lado da aba, alongava-se, escorregando docemente pela seda do
forro. Por fim, as patas encontraram-se, e cada qual disputou o tule, às unhadas, a dente. A faixa que
se desenrolava do corpo dele, acabou em frangalhos nas unhas dos dois.
Um golpe desunira porém duas fibras de palha, da aba derrubada. O gatinho meteu a cabecita
pela abertura, radiante de maldade, e foi morder o cacho de miosótis. Do seu lado, a gata continuou
a obra, descobrindo os dentinhos brancos. Mas em breve o destroço se propagou aos presentes de
anos do Artur, com uma rapidez de saque premeditado. As corbeilles viram-se despojadas das suas
cintas de hera, reluzentes e excentricamente recortadas, e dos seus maciços de camélias reais. Na
vertigem do can-can desenfreado, que os dois diabitos armaram por cima da banca, todos os
objectos leves eram arrojados para a banda num rodopio constante: os gitanos partiram braços e
pernas, as pastorinhas ficaram sem cabeça; algumas bocetas violentadas cederam, e foi um destroço
geral de natas, especiarias e recheios. Um rebuçado de ovos ficou pegado à catedral de Fernanda,
obstruindo o pórtico por onde os devotos de cartão começavam a entrar, envernizados e festivos. E
a valsa extraordinária continuava sempre, sem respeito e sem cansaço. Na manhã do dia seguinte,
enquanto no pátio o cocheiro punha o landeau, e as carruagens chegavam, trazendo os priminhos e
as numerosas tias, Fernanda, com uma deliciosa túnica azul-céu e um largo colar de marinheiro
bretão, foi chamar o Arrur, que acabava de vestir-se.
– Bons-dias – disse ela, beijando-o. – Tens ali muitos bonitos; vem ver.
O pequeno não quis saber de mais; foi às carreiras abrir a porta e entrou cheio de avidez no
gabinete onde estavam dispostos os presentes.
Ao princípio, Fernanda e o irmão entreolharam-se num desolamento indescritível, vendo os dois
gatinhos abraçados, que dormiam tranquilos, no meio das ruínas do soberbo bazar construído na
véspera. E tão sossegados como se nada lhes pesasse do que haviam feito!
– Olha – balbuciou Fernanda, sentindo as lágrimas na garganta –, estragaram tudo!
– É verdade – fez atónito o Artur.
Veio-lhe um ímpeto de raiva sanguínea contra os dois patifes, que pareciam zombar, com os
seus tranquilos olhares, da assolação que haviam feito. E, com o primeiro chicote que viu,
descarregou nos lombos do grupo uma vergastada sibilante, que arrancou um berro às duas
gargantas contraídas.
Diante do esqueleto do gracioso chapéu de palha, tão pitorescamente ornado do seu cacho de
miosótis, a pequenita, cruzando as mãozinhas pálidas, de uma escultura fina e reticulada de veias
microscópicas, chorava silenciosamente as pérolas de uma dor serena e de um amor espezinhado de
ingratidões – porque amara com paixão os ingratos pupilos.
– Seus maus! – dizia ela sempre que os via na cozinha, já crescidos, dormitando na mesma
cadeira.
Mas quase sempre a sua mão, esquecida e meiga, lhes ia afagar as cabeças sonolentas e chatas,
como de dois pequeninos tigres preguiçosos.
(in Contos, pp. 161-174, Lello & Irmão Editores, Porto, 1981, 322 pp. - 1ª ed. 1881.)
O Coveiro
Alexandre Pushkin
Recorda-se, sem dúvida, o esclarecido leitor de que tanto Shakespeare como Walter Scott
descrevem os seus coveiros como sendo criaturas alegres e amigas de gracejar. Com a devida
deferência à verdade, não podemos seguir-lhes o exemplo, e, desde já, nós confessamos que as
disposições de espírito do nosso cangalheiro se harmonizam perfeitamente com o seu sombrio
mister.
Adriano Prokhorof era, por temperamento, carrancudo, pensativo e reservado. Apenas rompia o
silêncio habitual em ocasião de especial urgência, como por exemplo, para repreender as filhas, se
as apanhava ociosas, à janela, ou para pedir o triplo do preço pelos caixões dos infelizes (e às vezes
dos felizes) que de tal precisavam.
Eram variados e múltiplos os assuntos que preocupavam o espírito de Prokhorof, nessa tarde,
enquanto saboreava a sua sétima chávena de chá. Pensava no último enterro que tivera, sob um
memorável temporal, em que a chuva tanto prejudicara a essa, os fatos e o chapéu. Previa certas
despesas inevitáveis, porque o seu material funerário encontrava-se já em péssimo estado; ainda
assim depositava, era certo, grandes esperanças na riquíssima Sra. Truchina, que havia mais de um
ano flutuava entre a vida e a morte.
Truchina, porém, parecia inclinada a demorar a partida, e esta circunstância não deixava de o
preocupar. Além disto, afligia-o o receio de que os herdeiros procurassem outro agente funerário,
apesar de lhe terem solenemente prometido que só ele seria encarregado de lhes enterrar a mãe.
Cada vez mais triste e sombrio, Prokhorof chegara à sua décima chávena de chá, quando uma
repentina pancada à porta lhe paralisou a actividade do pensamento.
– Pode entrar! – exclamou o cangalheiro.
Apareceu um homem, que logo à primeira vista se via ser um lojista alemão, e aproximou-se do
cangalheiro com um alegre sorriso .
– Desculpe-me, meu bom vizinho, – começou ele, falando um russo bastante atrapalhado – de
vir perturbar assim, o seu sossego... Desejo travar conhecimento consigo. Sou, por ofício, sapateiro,
e chamo-me Gottlieb Schultz. Moro do lado oposto desta rua, naquela casita em frente das suas
janelas. Amanhã, celebro as minhas bodas de prata e esperamos que o senhor e suas filhas nos dêem
a honra de jantar connosco.
O convite foi delicadamente aceito, e, no dia seguinte, ao meio-dia em ponto, o recoveiro,
acompanhado de suas filhas, dirigiu-se à casa de Schultz.
A casita do sapateiro estava cheia a transbordar, constando as visitas, na sua maioria, de
operários alemães, com as suas mulheres e os seus aprendizes.
Havia lá, apenas, um funcionário russo, Urko, velho polícia, que, apesar de seu humilde nome e
das funções que desempenhava, aprendera habilmente a arte de predispor as pessoas de influência a
seu favor.
Era muito popular e conhecidíssimo entre os residentes alemães do distrito de Nikitski, e, sem a
sua presença, considerava-se incompleta qualquer das suas reuniões.
Adriano ProkhoroI, quase desde o primeiro momento, ficou encantado com Urko : "Vale a pena,
pensou, travar relações com um homem assim".
E, quando foram jantar, conseguiu arranjar lugar junto de Urko.
Tanto Schultz e a mulher, como Lotchen, sua filha, de dezassete anos, trataram do jantar com o
máximo cuidado, havendo de tudo em abundância. Apesar de Urko ingerir suficiente alimento para
sustentar quatro homens, Adriano Prokhorof não lhe quis ficar atrás. Fizeram ambos honra ao jantar.
A conversação, em alemão, no entanto, ia-se tornando mais e mais barulhenta.
De repente, o dono da casa pediu atenção. Tirando a rolha de uma garrafa, encheu o copo,
exclamando, em russo:
– Bebo à saúde de minha querida Luísa!
Depois, abraçou com ternura a consorte, que teria quarenta e cinco anos, imprimindo-lhe na face
rosada um ruidoso beijo. Os convivas, seguindo-lhe o exemplo, esgotaram as taças, bebendo à
saúde da "querida Luísa" ...
– Agora, bebo à saúde dos meus nobres amigos! – exclamou o anfitrião, abrindo outra garrafa.
Os convivas, agradecendo-lhe a gentileza, esvaziaram de novo os copos, e dali em diante
continuaram as saúdes, em rápida sucessão. Beberam, separadamente, à saúde de cada pessoa e,
depois, à de todos; à saúde da cidade de Moscovo e à saúde de uma dúzia de colónias alemãs,
dentro e nas cercanias da cidade de Moscovo; à saúde de todos os operários e artistas, como
corporação e separadamente, a cada individualidade conhecida; à saúde dos patrões e à saúde dos
seus aprendizes.
Prokhorof bebeu copo sobre copo, tornando-se tão alegre que chegou ele próprio a fazer uma
chistosa saúde. Seguiu-lhe o exemplo um gordo padeiro, que, empunhando um copo cheio de vinho,
bebeu à saúde Unserer Kundleute (dos nossos fregueses). A esta última saúde, como aliás às outras,
todos, unanimemente, responderam. Seguiu-se uma troca geral de amabilidades: o alfaiate
cumprimentou o sapateiro, o sapateiro cumprimentou o alfaiate e o padeiro cumprimentou o
sapateiro e o alfaiate. Enquanto se efectuava esta troca de cumprimentos, Urko levantou-se e,
voltando-se para seu vizinho, dirigiu-lhe a seguinte pergunta:
– Olhe lá, amigo, então não faz uma saúde aos seus fregueses enterrados?
Este gracejo fez rir às gargalhadas os circunstantes, mas o cangalheiro, sentindo-se ofendido,
assumiu um ar sombrio. Ninguém, contudo, lhe prestou atenção, e continuaram bebendo saúdes e
bebendo por beber, até chegar a madrugada. Por fim, os convivas ergueram-se para sair. O gordo
padeiro e o encadernador, que parecia ter a cara encadernada em couro vermelho, acompanhou
Urko, de braço dado, até a sua budka.
O cangalheiro voltou para casa, muito bêbado e muito zangado.
– O que faria rir tanto esses idiotas? Porventura não é tão honroso o meu ofício como os deles?
Ah!argumentou sozinho, em voz alta. – Quererão eles comparar um coveiro com um carrasco? Ora
esperem... Eu tencionava oferecer-lhes um jantar em minha casa... mas agora... nunca!... Convidarei
só os meus fregueses... Sim... os meus fregueses mortos e cristãos...
– Por que está dizendo tantas tolices, patrão? – observou-lhe a criada, que lhe estava
descalçando as botas. – Que está a dizer? Persigne-se e vá se deitar, ande... Ora, que ideia!...
Convidar gente morta para jantar! Então, não querem lá ver?...
– Pois está combinado. Tão certo como eu me chamar Adriano, hei de convidá-los a todos,
amanhã. Vinde, meus bondosos amigos mortos, vinde partilhar da minha hospitalidade. Vinde...
todos!...
E, após estas palavras, caiu sobre a cama e, daí a segundos, dormia profundamente.
Chegou, enfim, o dia em que a Sra. Truchina se resolveu a partir. Prokhorof foi logo chamado e
ficou tão satisfeito que até recompensou com uma bela moeda preta de dez kopecks o moço que lhe
trouxe o recado. Depois, vestiu-se, tomou um drosky e dirigiu-se, apressado, à casa da Sra.
Truchina. Junto ao portão, encontrou um grande grupo de polícias. de comerciantes e parentes, que
fazia lembrar um bando de corvos farejando carne morta. O cadáver, amarelecido e desfigurado, foi
colocado sobre uma mesa; amigos, parentes e criados logo o cercaram. Foram cerradas as janelas.
acesas as velas e o padre leu as orações apropriadas ao caso. Adriano dirigiu-se ao filho da Sra.
Truchina. um jovem comerciante, trajando com elegância, a fim de o informar de que tudo estava
preparado para o enterro, com a máxima perfeição. O moço herdeiro agradeceu-lhe o cuidado,
acrescentando que, atendendo à consternação em que se achavam, não discutiria nessa ocasião o
preço, confiando plenamente no consciencioso carácter de Prokhorof. O cangalheiro. como sempre,
assegurou-lhe que lhe não levaria dinheiro de mais pelos seus serviços e, trocando um olhar
significativo com um dos administradores das propriedades de Truchina, saiu a fim de fazer os
preparativos para o enterro. O dia foi trabalhoso para Prokhorof, e foi com alívio que viu chegar a
noite e terminado o seu trabalho.
A noite estava clara e o céu estrelado. O cangalheiro, ao aproximar-se de casa, ouviu alguém
abrir o portão e entrar no pátio. "Quem será?", pensou ele. "Quem me quererá falar, a esta hora?
Talvez algum ladrão ou um namoro para as patetas das minhas filhas! São casos fáceis de
acontecer". Lembrou-se de chamar em seu auxílio o amigo Urko. Mas, neste momento, outro
indivíduo se aproximou da porta, e ia a entrar, quando estacou, ao ver o assustado cangalheiro, a
quem cumprimentou, tirando da cabeça o boné branco. Pareceu a Prokhorof que não lhe eram
desconhecidas as feições do intruso, apesar do inútil esforço que fez para recordar-lhe o nome.
– Vem dar-me a honra da sua visita? – balbuciou Prokhorof com voz ofegante. – Queira entrar.
– Não esteja com cerimónias! - retorquiu o desconhecido, bruscamente. – Vá à frente; ensine o
caminho às suas visitas!
Abriu-se a cancela e Prokhorof e a sua visita entraram no pátio.
– Vá andando, conduza-me à sua sala de recepção! – ordenou o desconhecido.
Prokhorof obedeceu em silêncio e foi trepando a escada até ao primeiro andar. Pareceu-lhe estar
a casa cheia de pessoas estranhas.
"Que demónio significa isto tudo?" pensou ele, apressando-se a entrar na sala. "É possível?"
Nem tempo teve de raciocinar; tremia como uma folha ao vento e os pés pareciam estar pregados ao
solo. A sala estava povoada de fantasmas. Os rostos cadavéricos, as bocas chupadas, os olhos turvos
e semicerrados, inspiravam pavor. Prokhorof aterrado, reconheceu todos os seus clientes; o
desconhecido, que o seguira, era o oficial reformado, a quem havia enterrado num memorável dia
de chuva. Em breve, Prokhorof achou-se cercado de um grupo numeroso de senhoras e homens, que
o cumprimentavam, dirigindo-lhe amabilidades. Apenas um se conservou à distância, parecendo
envergonhar-se do fato pobre e coçado que vestia; Prokhorof reconheceu-o; era um homem
recentemente enterrado, a expensas da paróquia. Todos os outros trajavam de pano fino, de seda ou
de cetim, ostentando uniformes os da estirpe nobre, enquanto os comerciantes vestiam os Kaftans
domingueiros.
– Então não sabia, Prokhorof? – começou o oficial reformado, tomando a palavra por todos:
aceitamos o seu convite e viemos aqui gozar a sua hospitalidade. Só deixaram de vir aqueles que de
todo não se podiam mexer, os que se desfizeram em pedaços, os que já não tinham carne nem pele
nos ossos. Afora esses, vê aqui reunidos todos os seus fregueses e até, entre os desventurados, um
houve que não pôde resistir ao seu tentador convite, e também o veio visitar.
Ao mesmo tempo, um pequeno esqueleto, abrindo caminho aos empurrões, aproximou~se de
Prokhorof. Trazia o fato em farrapos e os ossos dos pés batiam uns nos outros, com ruído sinistro,
dentro das botas altas de montar.
– Não me conheces, Prokhorof? – perguntou o esqueleto. – Não te recordas do ex~sargento da
guarda, Pedra Petrovitch Kurilkim, o próprio, a quem, em 1799, vendeste o teu primeiro caixão?
Não te recordas do caixão de pinho que tão amave1mente substituíste ao caixão de carvalho que já
te havia sido pago?
Aqui, o esqueleto avançou para o envolver nos descarnados braços. Prokhorof soltou um grito
de terror, e, com um soco, atirou ao chão o esqueleto. Levantou-se um burburinho geral. Todos
queriam vingar a honra do seu camarada. O pobre Prokhorof foi cercado e de todos os lados
romperam terríveis ameaças de vingança. Esmagado, e quase ensurdecido pelo tumulto, caiu sobre
os ossos do ex-sargento da guarda e perdeu os sentidos.
Já o sol ia alto, dardejando os seus raios a pino sobre a cama de Prokhorof, quando este abriu os
olhos. A criada achava-se no quarto, tratando do samovar. A recordação dos acontecimentos da noite
encheu-o de pavor. Esperava ouvir da criada os resultados finais.
– Sim, senhor, dormiu-lhe bem – observou Akulina, dando-lhe o chalat (casaco de fumar) – O
vizinho, o alfaiate, veio aqui convidá-lo para uma festa de anos, mas não quisemos interromper-lhe
o sono.
– Esteve aqui alguém da casa da Senhora Truchina?
– O quê? Ela morreu?
– Sempre és muito parva, rapariga! Onde tens a cabeça? Pois não foste tu própria que me
ajudaste a vestir o fato para o enterro dela?
– O patrão está doido, ou são ainda os efeitos da piella? De que enterro fala? Ontem, passou o
dia todo com os alemães, veio para casa a cair de bêbado, deitou-se, e dormiu até agora.
Será possível? – exclamou o cangalheiro, com um suspiro de alívio.
– É, com certeza! – replicou Akulina.
– Bem, então chama os pequenos e vamos almoçar.
CONFERENCE ANNOUNCEMENT
CONFERENCE ANNOUNCEMENT
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The 2010 Wisconsin Infant and Early Childhood
Mental Health Conference
This conference will provide a forum for sharing new information
on promoting social and emotional development in our everyday
activities with infants and young children
June 15-16, 2010
Grand Geneva Resort & Spa
Lake Geneva, Wisconsin
Pre-conference full-day sessions: Monday, June 14, 2010
For more information about this conference please go to:
http://www.wiimh.org/education/conference_2010.htm
Contact: Terri Enters, Conference Coordinator:
terri.enters@cssw.org
http://web.mac.com/jbarbo00/
Centro de Apoio à Aprendizagem:
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Blog:
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Rangel vai Acabar com Aquilo que Não Existe: A Escola Inclusiva. Isto sim. É d'homem.
domingo, 21 de março de 2010
sexta-feira, 19 de março de 2010
Lettre d'information de la société civile, mars 2010 - 18/03/2010
M. Barbosa Bulletins News OECD establishes tax and development task force Update of the OECD Guidelines for Multinational Enterprises Wikiprogress - A new interactive site for societal well-being invites civil society to the community Have your say on Green Growth Civil Society and OECD – Recent Meetings
March 2010 Recent OECD Publications
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S'engager pour une croissance durable 22-23 March 2010, Maison de la Chimie, Paris
OECD Forum partner Les Echos Conférences is organising the Forum Européen pour le Développement Durable et une Entreprise Responsable. More information. May-2010 26-27 OECD Forum 2010
Road to recovery: Innovation, Jobs & Clean Growth 26-27 May 2010, OECD Conference Centre, Paris
The 11th OECD Forum provides the chance to join the debate on the economic and financial crisis with representatives from government, business, labour and civil society. The Forum takes place in conjunction with the annual OECD ministerial summit where Italy will be the chair.
More information: www.oecd.org/forum2010. November-2010 10-13 14th International Anti-Corruption Conference 10-13 November 2010, Bangkok, Thailand
Network, learn and be part of the solution at the 14th International Anti-Corruption Conference (IACC) along with representatives from governments, civil society, the private sector and international organisations including the OECD. Submit your workshop proposal here until 31 March 2010.
More information: www.14iacc.org. Recent OECD Publications Better Aid
Civil Society and Aid Effectiveness
Findings, Recommendations and Good Practice This book is a resource for implementing the recommendations on civil society and aid effectiveness emerging from the Accra High Level Forum and its preparatory process. Now available from the Online Bookshop. African Economic Outlook 2009
Country Notes: Volumes 1 and 2 The African Economic Outlook 2009 Country Notes volumes review the recent economic situation and predict the short-term evolution of 47 African countries.
Now available from the Online Bookshop. OECD Statistics on Measuring Globalisation 2009 (CD-Rom) OECD Statistics on Measuring Globalisation presents detailed data on the role played by multinationals in the OECD economies. Data for the manufacturing sector are presented for twenty-five countries.
Now available in CD-Rom from the Online Bookshop. Globalisation, Transport and the Environment What impact has globalisation had on transport? And what have been the consequences for the environment? This book aims to answer these questions and more. Now available from the Online Bookshop. The Development Dimension
ICTs for Development
Improving Policy Coherence This publication examines access to ICTs in developing countries, broadband Internet access and governments' role in making it available; developments in mobile payments; ICT security issues; ICTs for improving environmental performance; and the relative priority of ICTs in education.
Now available from the Online Bookshop.
Centro de Apoio à Aprendizagem:
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